Critique
Notre critique du Tome 1 de L’île aux escaliers
Dessinateur : Ai Usuki
Scénariste : Yutaka Kono
Editeur : Delcourt/Tonkam
Collection : Moon Light
Genre : fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 16 juin 2021
Prix : 7,99 euros
Statut de la série : Terminée en 3 volumes
« On raconte qu’au sommet des marches dont cette île tire son nom, vit une étrange et mystérieuse sorcière, et que tous ceux qui aspirent un jour à quitter cet endroit doivent absolument trouver…ce qu’ils ont pu perdre au moment où ils sont arrivés. J’ignore pour ma part ce que c’est. Mais je sais néanmoins une chose : C’est que, lorsque Yû Manabe, une fille au regard déterminé, a débarqué ici, j’ai eu le sentiment que plus rien ne serait jamais plus comme avant…»
Adapté d’un roman de Yutaka Kono, cette série courte emmène le lecteur sur une île étrange où se retrouve des personnages qui ont tous un point commun : ils sont tous arrivés là par hasard après avoir été rejettés.
Dès les premières pages, l’on est happé dans cet univers à la fois surnaturel tout en étant très proche de notre réalité. Le lecteur va se retrouver face à plusieurs personnages dont Nanakusa. Ce jeune garçon très calme aime sa vie sur cette île. Bien qu’il ressente un manque par rapport à certaines choses de son passé, il aime la sécurité qu’il ressent dans cet étrange endroit et laisse sa vie s’écouler tranquillement.
Le lycéen s’est lié d’amitié avec un étrange personnage aux yeux de chat : Cetera. Ce dernier aime passer du temps sur le toit de l’école à lire des livres. Il possède une mémoire extraordinaire et est capable de rentrer dans la peau de n’importe quel personnage.
Il a également sympathisé avec Sasaoka, un jeune geek, fan de musiques et de jeux vidéos. Ce jeune homme discret en a marre de se fondre dans la masse et aimerait trouver quelque chose en lui qui lui permettrait de devenir le héro de sa propre histoire.
Cet équilibre va voler en éclat le 19 novembre, jour où commence l’histoire, par l’arrivée sur l’île d’une jeune fille nommée Yû Manabe. Cette jeune fille connaît Nanakusa du ‘monde d’avant’. Dotée d’un franc parler peu commun et d’un grand sens de la justice, elle se fait souvent remarquer.
Le même jour, un petit garçon nommé Daichi Aihara arrive également sur l’île. Pour les autres personnages, c’est une surprise. En effet, les personnes les plus jeunes à être arrivées auparavant étaient des collégiens. Touchée par la tristesse du garçonnet, Manabe se donne comme mission de percer les secrets de l’île afin de pouvoir en partir et de ramener Daichi chez lui. Elle va embarquer les autres personnages dans son obsession, souvent contre leur gré.
Bien que l’île ressemble à notre monde, elle possède un certain fonctionnement qui contribue à sa ‘particularité’. Par petites touches, le fantastique s’invite dans le récit. L’histoire est bien construite et certaines scènes sont vues par le regards de différents personnages, ce qui permet d’étoffer certains moments et d’attirer l’attention sur certains détails.
Le récit est illustré par un dessin très doux qui met en avant la révolte de Manabé. Cela permet de marquer un contraste très fort avec la douceur de vie apparente du lieu.
Après une tentative de fuite ratée, Manabe se remet en question. C’est à ce moment que de mystérieux graffitis apparaissent sur le mur près de l’école.
Dans une île coupée du monde vivent des gens qui ont étés rejettés. Cette île serait sous la coupe d'une sorcière très puissante qui arriverait à les retenir dans cet étrange endroit. Cependant, il ne s'agit pas d'une prison. En effet, quiconque arrivera à rencontrer la sorcière pourra quitter cette étrange île. À peine arrivée, Yû Manabe, une jeune fille au caractère bien trempé, refuse la situation et met tout en oeuvre pour quitter cet endroit au plus vite...
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