En bons connectés que vous êtes, fidèles lecteurs de Japan Touch, et bien que notre rédaction n’ait pas, comme tant d’autres, publié de long article relayant la triste disparition de maître Jirô Taniguchi disparu le 11 février dernier, à l’âge de 69 ans, vous avez forcément appris la triste nouvelle.
Aujourd’hui, nous ne reviendrons pas sur le talent, l’art de cet artiste qui a su marier l’héritage manga à une approche purement BD occidentale, alliance surprenante qui fit de lui le premier mangaka a être plus connu et reconnu en Europe qu’au Japon. Les mots sont surfaits et impuissants à la fois quand il s’agit de célébrer la vie d’un artiste qui a su transformer par l’image et la narration des aventures en épopées, d’apparentes petites choses de la vie en bonheurs quotidiens que nous pouvons tous partager, où que nous soyons sur Terre. Jirô Taniguchi savait peindre et tracer toutes les beautés et toutes les aventures humaines, depuis les hauts sommets des dieux aux ruelles d’un Japon de douceurs et de plénitudes, en passant par les visions fantastiques d’autres mondes ou les dangers de la grande ville.
Pour mieux le connaître encore, lisez (ou relisez) ses ouvrages et si vous voulez savoir de quoi il retourne, pouvoir faire votre choix parmi ces nombreuses traces merveilleuses aux thèmes si variés, jetez un œil sur nos récentes critiques ou encore sur le
numéro spécial que la rédaction des
Inrocks vient de sortir, un numéro accessible à tous et particulièrement complet.
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Ainsi donc, Jirô Taniguchi a rejoint l’un de ses inspirateurs, le non moins grand et regretté Moëbius.