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Actualité Manga

L’auteure de Pétales de Réincarnation est de retour chez Komikku avec Divine Meteor

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Soutenez les éditions Komikku en débutant Divine Meteor, la toute première série de Mikihisa Konishi.

Dans une situation délicate suite à une baisse constante des ventes de certaines séries, dont Inspecteur Kurokôchi qui génère plus de 2 000€ de pertes pour chaque nouveau tome disponible en librairie, Komikku s’apprête tout de même à nous offrir une nouvelle série, et pas n’importe laquelle car il s’agit de Divine Meteor ! Cette œuvre terminée en 5 tomes est signée Mikihisa Konishi : une mangaka loin d’être inconnue chez nous puisqu’il s’agit de l’auteure de Pétales de Réincarnation, une autre série figurant parmi le catalogue de l’éditeur.

Comme l’indiquent les éditions Komikku dans leur communiqué de presse publié sur les réseaux sociaux, votre soutien est vraiment nécessaire, et donc si le thème de Divine Meteor vous intéresse, n’hésitez pas à faire un saut en librairie le 28 novembre 2019 afin de vous procurer le 1er volume, ou bien à compléter vos séries assez rapidement si financièrement vous pouvez vous le permettre.

Chères lectrices, chers lecteurs,

Comme vous avez pu le constater nous avons été obligés de mettre la production en hiatus un court instant pendant l’été 2019 et le début de cet automne, non pas par choix, mais plutôt contraints. Nous en sommes sincèrement désolés.

La réalité du marché français n’est pas si rose et nos choix éditoriaux osés, souvent salués, ne rencontrent pas toujours le succès escompté.
Mais par respect pour nos lecteurs et les auteurs, nous ne voulons interrompre aucune série. C’est un choix, mais vous devez savoir que ce choix nous met régulièrement dans une situation financière intenable.

Prenons par exemple la série Inspecteur Kurokôchi. Les lecteurs ne sont plus au rendez-vous et à peine 800 exemplaires ont été vendus pour les derniers tomes. Ce qui signifie que pour sortir un seul nouveau tome, la perte sèche est d’un peu plus de 2000 euros. Toutes les charges (achat du matériel auprès des ayants droit, traduction, correction, lettrage, impression, etc…) sont pour la plupart incompressibles.

Dans le contexte d’un marché ultra saturé, beaucoup de nos titres n’arrivent pas à rencontrer leur public. C’est par exemple le cas de quasiment toutes les séries de Nokuto Koike (Les oubliés, Firefly, Scary Town). Autres exemples : la série Dragon Seekers a terminé à environ 310 exemplaires vendus pour le dernier tome, La Petite Fille aux Allumettes a terminé à environ 600 exemplaires vendus pour le dernier tome, Le Chef de Nobunaga plafonne à 700 exemplaires sur ses derniers tomes, idem pour Monkey Peak, Les Petits Vélos atteint à peine les 500 exemplaires, les derniers tomes de Divci Valka plafonnent à 300 exemplaires et la liste pourrait encore être longue… Autant d’échecs qui multiplient d’autant les pertes sèches. C’est le jeu, un éditeur a toujours des titres qui portent son catalogue et d’autres qui ne fonctionnent pas. Nos choix sont ambitieux et tout est une question d’équilibre. Malheureusement, cet équilibre nous ne l’avions plus depuis quelques mois.

L’autre réalité du marché est qu’il y a une érosion quasi identique pour tout le monde entre les ventes du tome 1 et celles du tome 2, puis entre celles du tome 2 et celles du tome 3, etc. Des titres qui permettent de maintenir la maison d’édition sur les rails sont de moins en moins aptes à le faire. Ainsi un titre phare comme L’Enfant et le Maudit qui est à environ 16 000 exemplaires sur le tome 1 (un best-seller) se retrouve seulement avec 3400 exemplaires sur le dernier tome sorti en début d’année. Cette courbe d’érosion est la même pour la très grande majorité des titres et voir cette courbe s’inverser tient du miracle. C’est triste, mais c’est comme ça. Des rappels promo et marketing ou encore l’invitation des auteurs pour des séances de dédicace ne changent rien à cette diminution, seule la volumétrie peut légèrement grimper, mais le tracé de la courbe reste inchangé et le niveau d’érosion reste le même.

Nous sommes fiers de nos choix éditoriaux et nous sommes fiers d’introduire sur le marché de nouveaux auteurs pour essayer de le stimuler et tenter d’atteindre un public un peu plus large. Par exemple, L’Enfant et le Maudit était un pari. Et l’accueil a été au rendez-vous pour les deux premiers tomes. Ça nous motive et nous donne envie de continuer dans cette direction.

Nous n’avons pas eu de chance depuis le début de cette année. Nous sommes une toute petite équipe et cela peut devenir très vite chaotique si nous rencontrons des difficultés. Notre assistante communication a eu de lourds problèmes de santé et était sous le coup d’un arrêt maladie longue durée. Notre directeur éditorial a également connu des problèmes personnels, et nous avons rencontré des difficultés techniques avec notre compte twitter ce qui a laissé place à tout un tas de rumeurs alors que nous essayions de sortir la tête de l’eau.

Après tout ce qui a pu se dire, nous confirmons, encore, que nous n’interromprons aucune série. Mais vous l’avez compris, tout se joue (hélas) sur la sortie du tome 1 et sa rapidité d’écoulement. Si le titre ne décolle pas rapidement, la sanction des libraires et notamment des grandes chaînes est immédiate. Vu le volume de livres en France et les rayonnages qui ne sont pas extensibles, très rapidement certaines séries ne sont plus référencées et ça devient le cercle infernal : le livre ne se trouve plus en magasin, donc ne se voit pas, donc ne se vend pas. Les fans restants se tournent vers les sites de vente en ligne ou bien le commandent chez leur libraire indépendant qu’ils soutiennent, mais la série ne recrute plus de nouveaux lecteurs.

Par ailleurs, depuis 7 ans, nous avons fait le choix de soutenir les entreprises françaises. Tous nos ouvrages étaient imprimés en France et nous étions l’un des derniers à le faire. Le niveau des cotisations sociales de notre pays est élevé et les imprimeurs français n’arrivent plus à être compétitifs. Nous avons donc dû entamer des discussions avec des imprimeurs à l’étranger qui peuvent nous offrir le même niveau de qualité à de meilleurs tarifs. Les négociations ont pris du temps. Ainsi, comme la plupart de nos confrères, nos ouvrages seront dorénavant imprimés en majeure partie en Italie.

Pour aider vos éditeurs préférés, tentez de les soutenir en achetant vos nouvelles séries rapidement. Beaucoup se disent qu’ils attendront que la série soit terminée pour tout acheter, mais c’est la meilleure façon de pousser vers l’abîme une série originale qui aurait mérité d’avoir du succès. Après, nous sommes aussi des lecteurs et nous savons aussi bien que vous que les porte-monnaies ne sont pas extensibles. C’est justement cette saturation du marché qui pose un vrai souci…

Quoi qu’il en soit, sachez que nos sorties reprendront un rythme normal de parution dès cette fin du mois de novembre. Un planning de sorties et des annonces seront transmis très prochainement. Nous mettons tout en œuvre pour que vous puissiez rapidement retrouver la suite de vos séries préférées ainsi que de nouvelles séries qui nous aideront, on l’espère, à continuer d’avoir un catalogue éclectique et osé.

Merci de votre patience pendant ces quelques mois difficiles et merci à toutes celles et ceux qui nous soutiennent depuis 7 ans !

L’équipe de Komikku

Résumé de Divine Meteor

« Depuis la nuit des temps, les hommes ont prié les Dieux en leur donnant différents noms. Leurs prières ont finalement été entendues lorsque Dieu descend sur Terre sous les traits d’une jeune fille du nom de Darmir. Elle fait une entrée plutôt remarquée puisqu’elle s’écrase sur la maison d’un jeune japonais, Ariyuki, qui quant à lui n’aspirait qu’à une vie des plus normales. Darmir lui déclare qu’elle peut réaliser tous ses vœux, mais il y a une contrepartie pour le moins gênante à cette prouesse… Peu après l’arrivée de la jeune fille, de mystérieux êtres apparaissent et l’attaquent. Ariyuki va la défendre avec des attaques absolument délirantes. Pourquoi Dieu est-il venu sur Terre et qui sont ces êtres hostiles ? Les ennuis ne font que commencer ! »

Source : Komikku

Fondateur de Nipponzilla. Cet amateur de mangas, de japanimation et de jeux vidéo japonais n'a peur de rien, et surtout pas de s'intéresser aux œuvres les plus méconnues... au risque de tomber régulièrement sur de belles bouses.

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