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Critique

Notre critique du tome 1 de Maison Ikkoku

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Dessinateur: Rumiko Takahashi
Scénariste: Rumiko Takahashi
Editeur: Delcourt Tonkam
Collection: Seinen
Genre: comédie, romance
Public: + 12 ans
Contenu: 336 pages
Sortie: 29 janvier 2020
Prix: 12,50 €
Statut de la série: Terminée en 10 tomes.

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Résumé

“Étudiant raté, Yusaku Godaï décide un jour de quitter la pension de famille dans laquelle il vit car les autres locataires n’arrêtent pas de faire la fête dans sa chambre. Mais ce même jour, arrive Kyoko Otonashi, la nouvelle responsable. Elle est veuve à seulement 20 ans et Yusaku tombe directement amoureux d’elle…”

Notre avis

Prépubliée entre 1980 et 1987 au Japon, la série Maison Ikkoku connaît assez vite le succès. Un animé est réalisé dans la foulée et sera diffusé en Europe dès 1988 sous le nom “Juliette, je t’aime“. Le manga en édition papier sera lui distribué en français en 2001 par Tonkam. La série connaîtra une deuxième édition en 2007.

Après une retraduction complète, Tonkam, devenu entre-temps Delcourt – Tonkam, lui offre une troisième édition en français. Cela fait suite au sacre de la mangaka Rumiko Takahashi au festival d’Angoulême en 2019. Voici donc une bonne opportunité de redécouvrir cette oeuvre qui a déjà bercé toute une génération.

Le titre de la série est composé du mot めぞん (mezon) qui donnera par analogie “maison” et qui désigne en réalité une pension bon marché réservée à des personnes ayant peu de revenus ou à des étudiants, et du mot 一刻(ikkoku) qui signifie: un instant, un moment ou encore: têtu, obstiné.

Cette série prend place dans le Japon des années 1980 et met en scène toute une série de personnages aux caractères bien marqués dont le principal talent est de provoquer des quiproquos qui se finissent souvent en gag.

Le personnage principal est un jeune homme de 18 ans, Yusaku Godaï, qui prépare les examens d’entrée à l’université. Entouré de voisins intrusifs et bruyants, il échoue à ses examens blancs et souhaite quitter la résidence. C’est à ce moment-là que Kyoko Otonashi arrive et se présente comme étant la nouvelle concierge. Pour Godaï, le coup de foudre est immédiat et il décide de rester vivre là malgré l’enfer que lui font vivre les autres locataires. C’est un jeune homme foncièrement gentil mais qui se décourage vite et qui est vite distrait.

Kyoko Otonashi, 20 ans, est l’autre personnage principal. Cette jeune veuve devient concierge de la résidence suite au départ soudain de son prédécesseur. Fraîche et spontanée, elle est très vite appréciée des résidents et essaie de remplir ses fonctions le mieux possible. Elle est courageuse et ne laisse rien paraître de ses tourments. Le lecteur apprend très vite qu’elle est veuve depuis peu mais cela ne découragera pas Godaï qui tentera de la séduire malgré cette découverte. Petite anecdote, le prénom “Kyoko” signifie “poussin”, ce qui explique le motif de son tablier.

La relation entre ces deux personnages justifie à lui seul le nom de la résidence. Comme dit plus haut, “Ikkoku” signifie à la fois “un moment, un instant” qui insiste sur le fait que ce type de résidence, au départ, n’est sensé abriter des gens que pour un temps limité, même si les autres locataires sont là depuis des années. “Ikkoku” signifie également “têtu et obstiné” qui est un trait de caractère de Godaï qui continuera, malgré tous les obstacles qui se dresseront sur sa route, à séduire encore et encore la jeune veuve.

La nouvelle traduction apporte une autre dimension à l’oeuvre et permet de la redécouvrir autrement. En effet, elle met en avant certains traits caractère des personnages.

Le dessin de Rumiko Takahashi est facilement reconnaissable même s’il a évolué au fur et à mesure de ses différentes séries. Cependant, par moments, on se rend compte que la série a déjà presque 30 ans et que le dessin est très représentatif des mangas sortis ces années-là. Pour des lecteurs plus jeunes, le dessins risque de paraître “vieillot”.

La nouvelle édition propose un format manga classique et, en bonus, une interview avec l’auteur est proposée à la fin du volume. Petit bémol: les illustrations couleurs qui étaient présentes dans la première édition française n’y sont plus.

Voici l’occasion de découvrir ou re-découvrir une série très connue par son animé et un peu moins par son format papier. Amusante, elle convient à tout le monde, Rumiko Takahashi ayant la qualité de produire une série capable de transcender les générations.

Geekette assumée et grande fan de manga depuis Dragon Ball. J'ai une fâcheuse manie de lire tout ce qui me tombe sous la main, ce qui permet de faire les meilleures découvertes.

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