Connect with us

Critique

Notre critique de Dark Souls II : Scholar of the First Sin

Published

on

Actu Jeux Video, Actu Jeux Vidéo, Bandai Namco, Bandai Namco Games, Dark Soul II scholar of the first sin, Dark Souls, Dark souls II, Demon's Souls, Test Jeux Vidéo,

Éditeur : Bandai Namco Games
Développeur : From Software
Genre: Action-RPG
Version Éditeur : PlayStation 4
Autre Supports:  Xbox One, PlayStation 3, Xbox 360, Steam
Langue : Français
Classification : + 16 ans
Sortie en France: 03 avril 2015
Taille d’origine: 12,98 Go
Prix Moyen : 19,99€

Acheter Site officiel

Faut-il encore présenter Dark Souls II qui est sorti il y a un peu plus d’un an et a fait couler beaucoup d’encre ?
Dans le monde de Drangleic, l’obscurité des lieux et des âmes seront vos seules compagnies. Âme maudite, vous êtes conviée après une rencontre avec un trio de sorcières à arpenter les tortueux chemins du royaume en quête d’âmes de défunts pour espérer lever la malédiction qui pèse sur vous et vous a transformé en mort-vivant. Le danger guette à chaque pas, la route sera ardue, périlleuse, frustrante et vous ne pourrez compter que sur vos forces.
Autrement dit, le joueur incarne un être maudit propulsé dans une sorte de royaume peuplé de monstres et de cadavres avides de le tuer. Chaque âme collectée par le massacre d’un de ces charmants personnages sera une monnaie d’échange pour des armes, des pouvoirs etc.
Si vous n’avez jamais joué à un des jeux de la licence, à savoir, Dark Souls, Demon’s Souls ou Dark Souls II première édition, vous serez un rien… perdu et voué à subir la première épreuve de tout joueur de la saga : maîtriser sa patience, son intellect et ses réflexes.
Pour rappel : Dark Souls II est un jeu réputé difficile de par l’absence d’informations données au joueur qui se retrouve lancé dans sa quête sans point de repère. Cela s’ajoute à un gameplay pas si évident à interpréter, surtout en ce qui concerne le panneau de commandes et la grande quantité de symboles attachés à des chiffres et/ou statistiques (étoile pour la foi, deux bras croisés pour la force, main paume ouverte pour la dextérité…). Difficulté majeure : toute mort de l’avatar le prive de ses gains et le renvoie peu à peu à l’état de cadavre, faisant reculer à chaque décès l’étendue de sa barre de vie et lui compliquant donc la tâche. Moins de gain, moins de vie après chaque mort, autant dire que monter en niveau n’est franchement pas donné ! Et tout est fait pour vous occire : des ennemis partout, surgissant de nulle part, en nombre, à la main lourde, des paysages traîtres qui vous invitent, au moindre faux pas, à terminer votre course dans le vide ou écrasé au bas d’une colline. Une erreur, un zest d’inattention et hop, retour à la case départ (dernier feu de camp visité) avec moins d’énergie vitale et 0 âme à échanger pour augmenter vos chances ! Stratagème bien trouvé pour faire durer la vie du jeu lui-même mais qui a épuisé nombre de joueurs à force de frustrations. Ces difficultés sont certes innovantes et font l’image de marque de la saga mais rebutent également les joueurs non hardcore ou manquant d’expérience.
Une réputation à ne plus faire
La saga Dark Souls est donc réputée pour exiger beaucoup du joueur et le fait est que cette version Dark Souls II : Scholar of the First Sin – PS4 renforce encore le challenge : des ennemis qui ont changé d’emplacement, qui sont plus nombreux et attaquent plus volontiers en groupe, des boss en plus (même s’ils restent parfois plus faciles à abattre que les sous-fifres du fait de leur taille et donc de la lenteur de leurs mouvements permettant une meilleure lecture de leurs enchaînements), une fin alternative. Néanmoins, on note que le parcours est un peu plus guidé par la présence de statues qui bouchent des passages, de portes closes, etc. Dark Souls II : Scholar of the First Sin reste un jeu qui offre une très grande liberté aux joueurs mais ce parcours un peu mieux balisé aide les maladroits et les néophytes.
Toutefois, la plupart des ajouts ou modifications sont surtout là pour séduire les habitués de la saga et surtout les possesseurs de la première édition.

 

Actu Jeux Video, Actu Jeux Vidéo, Bandai Namco, Bandai Namco Games, Dark Soul II scholar of the first sin, Dark Souls, Dark souls II, Demon's Souls, Test Jeux Vidéo,
Actu Jeux Video, Actu Jeux Vidéo, Bandai Namco, Bandai Namco Games, Dark Soul II scholar of the first sin, Dark Souls, Dark souls II, Demon's Souls, Test Jeux Vidéo,
Autre promesse tenue dès le prologue d’introduction : version new gen oblige, on passe à 60 images par seconde, donc en Full HD avec une gestion de la lumière franchement superbe et qui fait son petit effet, que ce soit sur la colline ensoleillée de Majula ou dans les profondeurs qui nécessitent, enfin, d’allumer une torche que l’on trimballait un peu pour rien auparavant ! L’ambiance y gagne, les décors aussi et le monde ouvert et bien vaste de Drangleic paraît différent, tour à tour plus beau ou plus inquiétant. Petit bémol : lors de la composition de son personnage, si le joueur opte pour une peau blanche de chez blanche et garde l’ajustement moyen de l’écran, son avatar en mode humain aura le visage un rien luminescent…

 

Actu Jeux Video, Actu Jeux Vidéo, Bandai Namco, Bandai Namco Games, Dark Soul II scholar of the first sin, Dark Souls, Dark souls II, Demon's Souls, Test Jeux Vidéo,
Comparaison qui parle d’elle-même !

 

Certains problèmes toujours présents

Les modifications n’ont pas pour autant réparé certains éléments pourtant pointés du doigt par la communauté des fans et des joueurs. Des ennemis traversent encore partiellement des murs ou des portes (dans la tour à l’arrière de Majula), le boss près de la Tour de Flamme de Heide tombe encore bêtement dans le vide quand on le chahute (?!), la foule d’ennemis se précipitant sur le joueur peut soit décourager définitivement le néophyte soit faire passer le joueur aguerri à des niveaux supérieurs très (trop) rapidement et donc raccourcir son expérience. Les DLC sont identiques à leur version originale, ce qui peut également décourager les habitués de la saga, d’autant plus lorsqu’ils en ont déjà fait l’acquisition.
Un élément hautement désagréable sera à corriger par un prochain patch : la grande rapidité avec laquelle les armes s’usent et menacent de se briser (j’en ai personnellement fait les frais et fut forcée de recommencer une partie avec un nouveau personnage ayant ainsi récupéré des armes!). C’est à la fois source d’échec pour les débutants et de redondance pour les autres car on passe alors beaucoup de temps à courir au premier feu de camp possible afin de les réparer, impliquant un recommencement dans la progression et donc une prise de risque répétitive au cœur de ce jeu déjà exigeant en la matière.
Une petite option aurait facilité l’accès et le plaisir des joueurs maladroits ou peu expérimentés : la sauvegarde manuelle façon Skyrim
Merci à ExServ, journaliste spécialiste de Dark Soul et à ses tutos Youtube qui m’ont bien aidés !

Trailer

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

one × six =