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Critique Jeux Vidéo

Notre critique de Dead Island 2

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Éditeur : Deep Silver, Plaion
Développeur : Deep Silver Dambuster Studios
Genres : Jeu de tir à la première personne, Survival horror, Action-RPG, Aventure, Combat
Version testée : PlayStation 4
Autre supports : PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series, Microsoft Windows
Langue : Textes en français
Classification : + 18 ans
Sortie en France : 21 avril 2023
Taille d’origine : 70 Go
Prix moyen : 59,99€

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Certaines séries de jeux vidéo restent au cœur de l’actualité, d’autres se font attendre depuis maintenant de nombreuses années, les fans trépignant d’impatience de voir enfin un nouvel épisode pointer le bout de son nez. C’est le cas aujourd’hui de la série de jeu Dead Island. Le second épisode présenté en grande pompe en 2014 aurait dû voir le jour en 2015, mais face à un développement catastrophique, on ne compte plus le nombre de reports qu’a subi le titre. Après énormément de péripéties, il arrive enfin entre nos mains en 2023. Pour essayer de se détacher de l’empreinte énorme qu’a laissé le premier épisode et son add-on auprès des fans, Deep Silver fait le choix de changer de studio en proposant tout d’abord le développement à Yager, avant de changer d’avis et d’évoquer Sumo Digital, pour finalement laisser le projet entre les mains de Dambuster Studios. Est-ce une bonne idée ? Dambuster Studios ont-ils été à la hauteur de leur tâche ?

Comme une envie de soleil ?

Los Angeles en pleine apocalypse, vous y avez déjà goûté ? C’est ce que nous propose ce second épisode. Terminé les îles paradisiaques et place à la grande ville ! Vous aurez le choix, après un crash, entre plusieurs survivants pour démarrer l’aventure, chacun ayant sa propre personnalité assez déjantée et ses propres capacités. Faites votre choix avec minutie car il sera impossible ensuite de changer… Votre nouveau héros évoluera en montant de niveau comme tout bon RPG qui se respecte, il obtiendra des points de compétence en atteignant des lieux précis, en tuant des zombies (ça va de soit), ou encore en remplissant des quêtes.

À côté de ça, il aura un arbre ce compétences qui fera évoluer votre gameplay de manière drastique au fur et à mesure, faisant de vous une véritable machine à tuer de morts-vivants ! Mais ce n’est pas tout, car des cartes de jeux avec des avantages seront aussi de la partie, elles s’équipent dans le menu et vous donneront des boost sympathiques. Ce qui rend le gameplay efficace, c’est que le personnage choisi évoluera en même temps que le joueur, vous vous surprendrez à maitriser petit à petit chacune des mécaniques faisant de vous un joueur confirmé.

Le titre possède un gameplay nerveux et très arcade. Côté technique, le jeu est plutôt propre sur PS4 (version que nous avons testé), bien que les chargements de départ soient un peu plus longs que la moyenne, ensuite tout est très correct. La version PS5 n’a pas encore pu être testée à l’heure où nous écrivons ces lignes. Coté graphisme, c’est propre et extrêmement détaillé, nous sommes quand même devant un FPS, il faut un minimum que le rendu facial et les détails soient nets et réalistes. On pourra également parler positivement des détails de démembrement, que ce soit sur les jambes, la tête ou encore les bras, selon l’endroit où vous les frapperez, c’est criant de réalisme, on ne peut pas dire que le travail soit bâclé et d’ailleurs sur PC, il faudra une sacrée bête pour profiter de tous les détails. Par contre l’histoire, c’est une autre histoire…

Prétexte à une invasion…

On ne va pas se mentir, le scenario ne cassera pas trois pattes à un canard, mais quelque part c’est pas non plus ce qu’on attend sur un jeu de survie. Tout sera prétexte à vous faire faire des allers-retours dans les dix zones du jeu. Entre la récupération d’armes, de vivres (monde apocalyptique oblige), aller sauver des personnes ou encore dénicher les meilleures armes, dans les grandes lignes ce sera à peu près tout. Vous aurez bien compris que ce ne sera pas la variété qui jouera en sa faveur malheureusement…

Au bout d’une dizaine d’heures, le fait de tourner en rond se fera grandement sentir, et les dix dernières heures restantes pour voir le bout seront pour certains un véritable calvaire… Comptez encore bien dix heures de plus si vous souhaitez remplir tous les objectifs annexes, et le titre bénéficie bien de plus de trente heures de jeu, ce qui sera largement suffisant.

Un véritable enfer !

Plongeant les joueurs dans un défouloir sans nom (en puisant dans la force de certains titres sortis récemment chez l’éditeur comme l’excellent Maneater), Dambuster nous propose sa vision d’un monde apocalyptique de morts-vivants. En décidant de s’y prendre d’une manière différente de son homologue d’il y a plusieurs années, c’est-à-dire ne pas cocher la case de l’open world, il prend le risque totalement assumé de nous offrir des lieux clos et plus étouffant, et forcé de constater que ça marche. Vous aurez le besoin de rechercher les meilleures solutions pour vous en sortir dans les rues et quartiers de L.A, et cela apportera des petits moments d’adrénaline assez sympathiques. Qui plus est, la force de ne pas avoir d’environnements ouverts permet des décors très détaillés et vraiment très jolis, (qui empreintent des tons de couleurs nuancés et détaillés à Maneater, qu’on avait adoré) et des morts-vivants plus vrais que nature ! Dead Island 2 ne sera pas pour tout le monde, sans être pourtant très dur, il faudra réussir tout de même à appréhender chaque situation et réfléchir un peu pour éviter de mourir bêtement. Certains ennemis étant plus coriaces que d’autres, l’audace sera de mise !

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