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Critique Jeux Vidéo

Notre critique de GrimGrimoire Oncemore

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Éditeur : Nippon Ichi Software, NIS America
Développeur : Vanillaware
Genres : Stratégie, Aventure
Version testée : Playstation 4
Autre supports : PlayStation 5, Nintendo Switch
Langue : Textes en anglais
Classification : + 12 ans
Sortie en France : 11 septembre 2023
Taille d’origine : 8 Go
Prix moyen : 49,99€

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Bien avant Odin Sphere pour Vanillaware, il y avait GrimGrimoire également sortie sur Ps2. La firme a débuté avec ce titre, et 15 ans après sa sortie, à une époque où les remaster sont à la mode, il est tout à fait logique de voir un remaster pointer le bout de son nez sous le doux nom de GrimGrimoire Oncemore. Petit jeu plutôt sympathique en son temps, est-ce que la recette fonctionne toujours aujourd’hui ? L’arrivée de cette nouvelle version tombe à pique aux côtés d’autres compiles comme les Prinny Presents de Nippon Ichi…

La sorcière débutante !

Lillet Blan arrive à la Tour de l’Étoile d’Argent pour débuter sa scolarité. Au cours des cinq premiers jours, elle fait la connaissance de ses professeurs et de ses camarades de classe. Le cinquième soir, Lillet se réveille et découvre que l’établissement est attaqué par l’esprit libéré de Calvaros, qui a tué les autres enseignants et cherche la pierre philosophale. Avant qu’il ne puisse la tuer, l’horloge sonne minuit et Lillet est renvoyée au début de sa première journée à la Tour. Au travers de plusieurs boucles temporelles, Lillet en apprendra davantage sur les habitants de cette école et sur son propre destin.

Durant cette courte période dans l’école, les professeurs vous apprendront à maîtriser chacune des particularités du gameplay, tout ceci ne sera prétexte qu’à un petit tutoriel pour vous préparer à ce qui vous attendra ensuite. Il faut savoir qu’à part les moments où vous affronterez des monstres, il n’y aura aucune autre phase de gameplay. Pas de déplacement libre dans l’école, ou dehors, tout se déroule sous forme de dialogue déroulant avec les personnages apparaissant et arborant leur meilleur artwork !

Le point fort du titre ne sera pas son scénario, en tout cas pas en 2023 (vu que le soft est au départ sorti sur PS2), nous pourrions même dire que ça a assez vieilli. Pas énormément d’efforts ont été proposés pour les graphismes du jeu, un petit lifting tout au plus, et aucune traduction dans notre bonne vieille langue non plus… C’était pourtant l’occasion ! Il serait honteux de dire que c’est moche, ce n’est pas le cas, et encore aujourd’hui le design des personnages de Vanillaware passe agréablement bien, mais on aurait aimé avoir plus…

La stratégie, en veux-tu en voilà !

Pour les seuls moments de gameplay du jeu, ils auront lieu de manière stratégique. Vous devrez positionner des unités sur le terrain pour protéger vos cristaux de l’adversaire, et par ailleurs, aller détruire les leurs. Pour ce faire, vous aurez à votre disposition de petites armées de soldats. Ça peut aller des elfes, en passant par les archers, ou encore des fantômes avec chacun un avantage ou désavantage ennemi, qu’il faudra bien apprendre à maîtriser, au risque de vous retrouver six pieds sous terre.

Les elfes par exemple, vous permettront de farmer des cristaux, source impérative sans laquelle vous ne pourrez tout simplement pas progresser car chaque invocation vous coûtera du mana, donc plus vous en aurez, mieux ce sera. Il sera essentiel de savoir vous adapter à chaque situation. Comme on est en plein dans les combats, on pourrait souligner le brouillon auquel on fait face lors de l’utilisation des touches, c’est juste pas possible… C’est limite un enfer pour regrouper des personnages et les faire attaquer en même temps après qu’ils aient été invoqués… Il aurait fallu revoir la copie de ce côté-là et rendre le tout un peu plus intuitif.

C’est tout ?

Bah oui… Avec aucun ajout majeur qui ferait de cette version 2023 une véritable dinguerie, quelques bugs toujours présents depuis la PS2, des unités ennemies avec une IA toujours à la ramasse, GrimGrimoire Oncemore reste un jeu sympathique mais sans plus, posant les bases du Tower Defense à l’époque, il a fait aujourd’hui son temps. Pour le reste, on retiendra ses musiques sympathiques, des Artworks signés Vanillaware toujours à tomber (et d’ailleurs pour la plupart offerts en fin de chapitre), mais une répétitivité des phases de jeux qui en lassera plus d’un, et c’est réellement dommage d’avoir eu la flemme de donner un nouveau coup de jeune à ce jeu qui le méritait…

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