Après un Guilty Gear Xrd : Revelator réussi, Arc System Works nous propose une “suite” environ un an plus tard. La sortie d’un énième Guilty Gear après un délai aussi court justifie-t-il l’achat de cet opus ? C’est ce que nous allons tenter de savoir ici…
Soyons clair dès le début, oui, cette suite – ou plutôt, grosse mise à jour payante – vaut le coup, que vous soyez un nouveau venu ou un vieux roublard de la licence. En plus d’ajouter deux personnages à un casting déjà bien fourni, elle apporte également un équilibrage général, de nouvelles animations et arènes, les 3 combattants DLC du premier et cerise sur le gâteau, un épilogue d’une dizaine de minutes qui fait suite aux événements narrés précédemment.

Baiken et Answer débarquent ainsi pour compléter un roster désormais fort de 25 personnages. La première – bien connu des fans de la série – est une samouraï aux formes généreuses qui use de son katana et de ses pieds pour offrir des combos violents alors que le second est un croisement entre un ninja et un homme d’affaires, utilisant des parchemins ou des invocations de créatures pour harceler son adversaire. Tout deux se révèlent être dans la lignée de ce que l’on pourrait attendre d’un personnage de Guilty Gear. Agréables à prendre en main mais demandant un entraînement technique plus poussé et obligatoire pour espérer en tirer le meilleur.
Bien qu’un rééquilibrage des forces en présence a été effectué, en plus de l’ajout de nouveaux coups, le gameplay reste fondamentalement le même qu’auparavant avec sa technicité qui lui est propre, faisant de ce REV 2 le digne successeur des opus précédents. Encore une fois, le néophyte pourra profiter d’un mode “Stylish” simplifiant le gameplay – mais vous donnant un malus de dégâts – idéal pour s’habituer à la prise en main avant de passer en mode Normal et rivaliser avec les plus grands.

Au niveau des modes de jeu, on retrouve exactement les mêmes qu’auparavant à l’exception du mode “Diorama”. Ce nom cache un mode d’édition où le joueur peut créer des mises en scènes d’un ou deux personnages avec des poses, expressions et décors différents. Avec un peu de temps, il est tout à fait possible d’obtenir des résultats plutôt classieux. Un mot sur le mode Online que nous n’avons pas eu l’occasion de tester mais nul doute qu’il est dans la lignée du précédent avec des serveurs stables et fluides, en plus de permettre à des joueurs de la PlayStation 3 d’affronter ceux de la PlayStation 4.
Une réalisation toujours de qualité
La partie réalisation est toujours un mélange de 2.5D des personnages et d’une animation volontairement bridée pour offrir son cachet 2D si caractéristique de la licence. Les nouvelles arènes sont une réussite et un vrai régal pour les yeux. Précisons également que désormais, l’ensemble du mode histoire est animé, apportant un confort supplémentaire malgré l’obligation de comprendre l’anglais pour en profiter pleinement. De nouvelles musiques font également leurs apparitions et restent dans le thème rock de la série.
Pour profiter de tout ces ajouts, deux moyens s’offrent à vous. Où vous êtes un nouveau venu et dans ce cas, moyennant une quarantaine d’euros, vous disposerez des deux opus, ou alors vous possédez déjà le premier et de ce fait, c’est sous forme d’un DLC d’une quinzaine d’euros, disponible sur le PStore et sur Steam que vous pourrez upgrader votre version.
Avec l’attention portée aux commentaires des joueurs, Arc System Works montre une volonté de continuer à concourir dans la catégorie E-sport même si sa communauté plus petite et son gameplay très élitiste l’empêche de jouir de la même aura qu’un Street Fighter.