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BD

Notre critique de Kiroho – Les Disparus de Bois-sur-Mer

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Dessinateur : Brunowaro
Scénariste : Rémi Guérin / Brunowaro
Éditeur : Ankama
Collection : Ankama BD
Genre : Fantastique
Public : + 8 ans
Contenu : 64 pages
Sortie : 5 juin 2020
Prix : 13,90€
Statut de la série : Terminée en 1 tome

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Résumé

Le maire de Bois-sur-Mer arrive chez le professeur Charles, une journée où le temps est à l’orage. Plusieurs marins ont disparu, le ciel s’assombrit de plus en plus et les gens, qui ont peur, quittent la ville portuaire. Le professeur Charles est un spécialiste des Kurohos, sortes d’âmes errantes, et accompagné de Lise, ils vont faire la lumière sur ses étranges disparitions.

Notre critique

Le professeur Charles est un spécialiste des Kirohos, c’est-à-dire des âmes de défunts qui n’ont pas rejoint le Portail de la Renaissance et il est également un “Passeur d’âmes” car il peut les voir. Très observateur, intelligent et réfléchi, il mène des enquêtes avec la jeune Lise, qui travaille à ses côtés. Il a également des Kirohos qui collaborent avec lui, afin, une fois leur bonne action accomplie, passer le Portail de la Renaissance. C’est ainsi que dès les premières pages, on voit le professeur en action : il sait pourquoi le maire de Bois-sur-Mer sonne à sa porte. Lise est une jeune fille toute mignonne, fidèle assistante du professeur, une intrépide qui n’hésite pas à servir d’appât pour aider à résoudre les mystères. Le lien qui unit Lise et le professeur Charles est très fort et également, surprenant.

Dès la couverture, cela nous saute aux yeux : le chara-design des personnages nous plonge dans notre enfance, pour les plus âgés, quand un certain Sherlock Holmes et son ami Watson, réalisé par Hayao Miyazaki en 1984, apparaissent sur le petit écran. Mêmes oreilles, mêmes chevelures et des tenues sorties tout droit de l’univers de Sir Arthur Conan Doyle, ainsi qu’une façon d’être, de se comporter et de parler, jusqu’à la pipe, et on se surprend à voir en Charles le Sherlock Holmes de Miyazaki.

Les couleurs sont harmonieuses, chaleureuses et très agréables à l’œil. Le trait est précis, assez fin et tout en rondeur. Le papier utilisé est épais et doux au toucher. Il met en valeur les planches de cette bande dessinée. La couverture n’a pas été oubliée : en carton épais, de type toile de peintre, certains éléments sont mis en valeur grâce à un effet de brillance. Le scénario est assez rythmé, pas trop long et pas trop complexe, ce qui permet au plus jeune de bien en comprendre la trame. Toute l’histoire se suit, sans blanc, ni informations passées sous silence par manque de pages. Les cases sont assez grandes et certaines d’entre elles sont des pleines pages colorées. A la fin, un cahier graphique est proposé pour les amateurs du dessin de cette bande dessinée.

Les auteurs ne sont pas des inconnus : Rémi Guérin est un scénariste qui a travaillé sur plusieurs bandes dessinées comme City Hall et L’Intrépide (Ankama), Darryl Ouvremonde et Pinkerton (Glénat) ou encore Explorers (Soleil). Brunowaro a fait des études en graphisme et animation. Il a travaillé sur la série Wakfu, le film DOFUS, ainsi que le manga du même titre. Ils ne sont donc pas novices et cette expérience se ressent dans la qualité de leur travail sur cette œuvre.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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