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Critique

Notre critique de Langrisser I et II

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Éditeur : NIS America
Développeur : Chara-Ani
Genre : Tactical RPG
Version testée : PlayStation 4
Autre supports : Nintendo Switch, PC
Langue : Textes en anglais
Classification : + 12 ans
Sortie en France : 13 mars 2020
Taille d’origine : 3,45 Go
Prix moyen : 44,99€

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La série de jeux Langrisser a fait les beaux jours des années 90 sur Megadrive. Adoptant un genre Tactical-RPG comme la saga Fire Emblem de chez Nintendo, Langrisser n’a jamais eu malheureusement la reconnaissance internationale de son homologue, malgré pourtant des titres d’une très bonne qualité. NIS America corrige aujourd’hui le tir en proposant une version Remake des deux premiers épisodes de la série chez nous, histoire de nous permettre de poser nos mimines dessus. Trente ans, c’est ce qui sépare cette version remise au goût du jour de celle de la Megadrive, mais Langrisser peut-il encore avoir la côte ?

Une patrie à protéger de l’oppresseur

Il serait impossible d’expliquer en quelques lignes l’incroyable richesse mythologique de la série, il faudrait pour ça y consacrer un dossier complet tant il y a de choses à dire, mais ce n’est pas le but ici, nous resterons donc concentrer autour des personnages principaux pour ce résumé. L’histoire suit les armées de Baltia alors qu’elles combattent l’empire Dalsis. Le plot principal présentera deux groupes distincts s’affrontant pour les mêmes idéaux mais usant de moyens différents pour y parvenir, ce qui les opposera drastiquement.

Nous suivrons durant ce conflit le Prince Garett qui devra fuir le château à la demande de son père Alfador, sur le point d’être anéanti par l’ennemi. Notre jeune héros devra trouver des alliés s’il veut pouvoir un jour récupérer son royaume et vaincre l’empire Dalsis. Tout ceci prendra une ampleur bien plus grande qu’elle ne semblait au départ car ces affrontements réveilleront rapidement des créatures endormies et inconnues…

la stratégie au centre des enjeux

Comme évoqué dans l’introduction, Langrisser est un Tactical-RPG avec tout ce que ça peut impliquer. L’histoire se déroule en plusieurs chapitres durant lesquels il faudra agir avec réflexion pour espérer remporter la victoire. Les objectifs à accomplir seront diversifiés, il vous faudra soit protéger un personnage prédéfini, ou encore décimer toutes les unités présentes sur la carte. Gardez également une chose essentielle en tête, votre héros ne doit absolument pas mourir, sinon ce sera Game Over  ! Tout ceci vous paraîtra assez simple au départ mais se corsera au fur et à mesure.

Avant de partir au combat, vous pourrez louer les services de quelques soldats pour gonfler vos rangs, ceux-ci ne gagneront pas d’expériences et disparaîtront en fin de chapitre, mais ils aideront énormément à protéger vos personnages. Plusieurs seront sélectionnables, comme des cavaliers, des archers ou encore des mages, et ils auront tous leurs forces et faiblesses. Il faudra bien les choisir selon l’adversaire que vous affronterez, soyez donc très vigilants. C’est d’ailleurs via ce même menu que vous pourrez débloquer de nouveaux équipements achetables, au fur et à mesure de votre avancée.

Pour les face à face lors des affrontements, vous n’aurez que quelques bases à retenir si vous n’êtes pas habitués au genre. On pourrait comparer ça au très connu pierre-papier-ciseaux. Les unités volantes ont l’avantage faces aux soldats, mais sont faibles contre les archers. Les soldats feront de gros dégâts contre les piquiers et cavaliers, etc… Il faudra bien garder en mémoire tout ça si vous comptez survivre contre les ennemis les plus coriaces.

L’esthétique…

Deux épisodes sont proposés aux joueurs, de quoi passer de nombreuses heures devant sa console. Ces titres étaient sortis dans les années 90 sur Megadrive, plusieurs suites verront le jour plus tard sur Sega Saturn, ainsi que sur d’autres supports, la série changera même de nom pour finir par être renommée Growlanser. C’est le Character Designer de la série des Ar Tonelico, Ryou Nagi, qui est en charge des nouveaux designs des personnages dans cette ultime version. Il apporte un vent de renouveau qui ne plaira pas à tout le monde malgré ses grands talents, car il succède au grand Satoshi Urushihara, connu pour son style magnifique et qui apportait une superbe signature chevaleresque indémodable à la saga.

Mais les choses sont souvent bien faites car vous pourrez switcher entre les deux designs à tout moment dans les menus. Ce n’est pas tout, si vous avez connu les versions originales et que vous préfériez les premières OST, vous pourrez aussi les changer, tout comme modifier le style graphique des cartes lors de vos affrontements ! C’est un régal de voir le travail apporté par les développeurs pour laisser le choix aux joueurs de s’immerger dans les années 90.

Certaines choses resteront tout de même dans le style graphique du remake, il ne sera pas possible par exemple de récupérer les Assets originaux des soldats qui vous accompagnent. C’est pas réellement une mauvaise idée, tant le jeu original a énormément vieilli et fait pâle figure graphiquement aujourd’hui pour un titre Megadrive. Les musiques réorchestrées sont pas mauvaises et plutôt réussies dans l’ensemble, on ne perd pas l’essence des OST classiques et on restera sur celle-ci sans problème.

Le mot de la fin

Voir cette série revenir sur le devant de la scène après autant d’années fait énormément plaisir, surtout de la manière que les deux titres sont proposés. La seule chose qu’on pourrait reprocher à cette édition, ce serait de ne pas proposer de traduction française, mais la barrière de langue reste minime, les dialogues n’étant pas difficiles à comprendre.

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