Critique Jeux Vidéo
Notre critique de Like a Dragon : Ishin !
Éditeur : Sega
Développeur : Ryu ga Gotoku Studio
Genres : Action-aventure Beat them all
Version testée : Playstation 4
Autre supports : PlayStation 5, Microsoft Windows, Xbox One, Xbox Series
Langue : Textes en français
Classification : + 18 ans
Sortie en France : 21 février 2023
Taille d’origine : 60 Go
Prix moyen : 59,99€
Après un épisode très en décalage du reste de la série mais néanmoins excellent ; Yakuza : Like a Dragon, Sega remet le couvert aujourd’hui avec un remake qui était très attendu, et surtout par chez nous car il n’avait jamais foulé notre terre à sa sortie sur PS3/PS4, le pourtant assez connu Like a Dragon : Ishin. Remake dans un autre temps, dans un style “Samouraï”, Ishin porte avec lui tout un style que nous ne voyons que très rarement dans le paysage vidéoludique. Un épisode au style différent et un rappel au source pour la licence, que ce soit pour son époque ou son nom. Adieu Yakuza, et bonjour à Like a Dragon, un nom désormais qui sera complètement assumé partout dans le monde !
Retour au pays !
Ryoma Sakamoto rentre chez lui après un long périple où il s’est entrainé pendant plus d’un an. Son pays n’est aujourd’hui plus le même, les tensions montent entre les factions, l’invasion des vaisseaux noirs venant de l’ouest a été mal vécu, ce qui a transformé la vision du peuple. Alors qu’il retrouve son frère après tout ce temps, ce dernier lui demande de s’allier à eux car ils comptent renverser le gouvernement actuel pour rendre la place qui est la leur à ceux qui vivent sans un sou en poche.
Le soir suivant, alors qu’il doit retrouver son père adoptif pour se décider si oui ou non il rejoindra son clan, un assassin apparaît de nulle part et le tue violemment avant que celui-ci n’ait pu lui expliquer clairement ses intentions ! Entre trahison, complots et sur ton de vengeance, Ryoma partira à la recherche de celui qui l’a assassiné, cet homme qui se bat à la façon des Shisengumi, cette faction qui contrôle aujourd’hui tout le pays…
Un Yakuza au temps des Samouraïs
Cette nouvelle mise à jour d’un épisode sorti il y a plusieurs années n’apporte rien de nouveau au genre dans son exploration ou encore dans ses activités, mais il reste sympa à parcourir bien qu’il ait quand même assez vieilli. Au programme : de la pêche, des mini-jeux de chants, de danse ou encore du Shifumi… époque oblige, ne rêvez pas en pensant pouvoir parcourir les salles d’arcade à votre gré pour jouer aux anciens titres de Sega, ce ne sera pas possible, vous vous en doutez bien. Vous serez donc amenés, au cours de votre progression, à rencontrer des personnes qui auront besoin du coup de main d’un loyal Samouraï comme vous, n’hésitez pas car un Samouraï est toujours droit, loyal et honnête… enfin ça dépend et d’ailleurs, pour sauver la veuve et l’orphelin, il vous faudra par moment fiche une raclée à certains d’entre-eux, dont la notoriété est un peu montée à la tête ! À vous l’expérience, les objets pour modifier vos armes, les améliorer, et un petit peu d’argent en contre partie !
Mais tout ceci ne sont que des tâches basiques, il arrivera qu’on vous demande par moment des objets précis, ou de vaincre un adversaire coriace, et les récompenses n’en seront que meilleurs… Mais ça, si on connait la série, on le sait déjà, n’est-ce pas ? Et c’est maintenant que nous en venons aux mains, et bien qu’on pourrait lui critiquer des combats assez simplistes avec une caméra qui fait un peu ce qu’elle veut ou encore aucune réelle visé pour nous aider dans tout ce foutoir, n’oublions pas que le jeu date aussi et que c’est à prendre en compte. Alors oui, des efforts auraient pu être fait à ce niveau-là, ça reste fort regrettable, mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, ce n’est pas non plus catastrophique.
Plus d’un tour dans son sac
Vous accéderez à quatre styles pour affronter vos ennemis, le bretteur, cela signifie que vous vous battrez avec votre épée seule et on pourrait même appeler ça le style classique. Ensuite vous aurez la possibilité de combiner l’est et l’ouest, à savoir le sabre d’un côté et le pistolet de l’autre (il sera compliqué de l’utiliser face à la plupart des boss, mais forcé d’avouer que contre des ploucs, c’est véritablement cheaté !), ou alors juste l’ouest, pistolet en main et on dézingue tout ce qui passe, c’est pas mal mais attention car contrairement à celui juste avant, les balles sont limitées, alors certes ça fait plus de dégâts mais prudence, il ne faudrait pas tomber à court.
Et pour terminer, si vous vous sentez l’âme d’un kamikaze, vous avez le combat à mains nues, celui des véritables hommes ! Ces 4 façons de combattre possèdent toutes un arbre de compétence que vous pourrez améliorer très rapidement. Des orbes seront gagnées en combattant et elles pourront s’y insérer, elles vous procureront pas mal d’avantages, vos PV augmenteront, vos combos deviendront plus longs et efficaces. Sans parler de votre puissance qui augmentera avec votre niveau.
Un monument enfin accessible !
Vous êtes beaucoup à n’avoir jamais pu poser les mains sur cette pépite, longtemps cantonné au Japon, maintenant c’est chose possible, il est disponible et qui plus est traduit en français, vous n’avez plus aucune excuse ! Like a Dragon : Ishin est une poésie japonaise, une vieille histoire qui a presque deux mille ans, embarquant des personnages au caractère fort, un héros charismatique, des valeurs marquantes, une histoire mature et forte d’intensité émotionnelle comme on en voit que très rarement. Il fait partie de ce genre de titre qui ne vieillit pas et qui reste intemporel et que tout joueur doit absolument avoir fait une fois dans sa vie. Il est clairement le jeu de ce début d’année qu’il ne faut pas manquer.
