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Critique

Notre critique de Monark

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Éditeur : Koch Media, Koei Tecmo, FurYu
Développeur : FurYu, Lancarse
Genre : JRPG, Aventure
Version testée : Playstation 4
Autre supports : Playstation 5,Nintendo Switch, PC
Langue : Textes en anglais
Classification : + 12 ans
Sortie en France : 25 février 2022
Taille d’origine : 1 Go
Prix moyen : 59,99€

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Après un Caligula Effect 2 plutôt moyen, Furyu revient déjà avec un nouveau titre. Un mystérieux Mist, une école au centre et un Ego surdimensionné. Nous vous souhaitons la bienvenue dans ce monde étrange qu’est celui de Monark !

Une plot sympa mais pour le reste…

L’histoire prend place à l’Académie Shin Mikado, ce lycée est isolé du monde extérieur par une barrière et un épais brouillard. Cette brume a tendance à rendre fou tous les élèves qui s’y approcheraient. Pour essayer d’y faire face, un groupe de jeunes élèves se constitue. Ils seraient capables de combattre ce qui se trouve derrière cette brume, dans un autre monde, et ce grâce au pouvoir de leur égo… Cet égo permet à nos héros de matérialiser des armes chevaleresques pour affronter les démons cachés et ainsi avoir une chance de sauver tous les camarades ! À la manière de Caligula Effect 2, Monark empreinte pas mal à l’univers de Persona, mais surtout Shin Megami Tensei.

Une invasion de démon d’un autre monde, altérant le nôtre, ce sera une nouvelle fois du déjà-vu. Et quand bien même le style artistique, les musiques ou le design pourront plaire, Persona 5 a mis la barre tellement haut dernièrement que ces jeux font un peu pâle figure à côté et en deviennent même littéralement ennuyeux… Vous ferez des allers et retours entre votre QG et les étages suivants qui sont infestés de Mist où il faudra vous rendre pour aider vos camarades. Avec tout ça, nous pourrons ajouter des dialogues interminables et sans réels intérêts (qui plus est en anglais….), remplis de blagues foireuses… Et c’est dommage car une fois dans les étages où les démons sont logés, l’ambiance change radicalement, les musiques qui nous y accompagnent y jouent certainement énormément. Ce sera moins le cas pour les environnements qui se répètent et forcé d’avouer que c’est bien dommage, mais le budget alloué n’est pas celui d’un Shin Megami Tensei ou Persona, c’est évident…

Au-delà de ça…

Le but ici est de supprimer le Mist environnant. Pour mener à bien chaque mission, il faudra vous rendre dans les étages concernés. Arrivé sur place, vous tomberez sur vos camarades devenus complètement dingues. Pour les sauver, il faudra utiliser son téléphone qui est l’unique passerelle entre notre monde et celui des démons. Sachez que dans ces zones, votre temps est compté, si votre jauge de contamination atteint 100%, c’est terminé pour vous et il faudra recommencer.

Préparez-vous à ce que ça vous arrive régulièrement, certaines énigmes étant corsée, ce ne sera pas le mode Casual qui vous aidera à y voir plus clair car celui-ci ne sert que lors des combats qui auront lieu ensuite et il vous permettra juste de prendre un peu moins de dégâts. Une fois l’énigme résolue, votre téléphone se synchronise et vous accéderez à l’Overworld, le cœur de la propagation du Mist dans la zone. Ici, vous vous déplacez à la manière d’un Tactical-RPG, vos héros pourront avancer de quelques pas pour porter des coups aux adversaires qui se mettront en travers de leur route. Ayez bien en tête que les dégâts sont augmentés si vous prenez l’ennemi à revers, et vice-versa, faites donc extrêmement attention !

Comme précisé plus haut, même si vous avez choisi la difficulté plus basse lorsque vous avez débuté votre aventure, le titre reste assez exigeant, la moindre erreur sera fatale ! Il est possible d’utiliser la puissance de la folie cumulée dans le Mist auparavant pour faire plus de dégâts, mais nous vous le déconseillons car votre personnage pourrait s’attaquer à ses alliés. Quand vous faites certaines actions, ou après avoir terminé des combats, votre arbre de compétences grimpera, celui-ci est déterminé par les sept pêchés capitaux (orgueil, colère, envie, luxure, gourmandise, paresse…). Libre à vous de développer les branches selon vos envies, ce qui amènera à débloquer des compétences différentes.

En bref…

Monark n’est en soit pas un mauvais titre, il a de bonnes idées et bien réfléchies mais trop peu exploitées pour sortir du lot. Ses grosses qualités resteront son ambiance sonore, le design de ses personnages et ses quelques idées qui le différencient de ses prédécesseurs. Un jeu sympathique mais sans plus…

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