Connect with us

Japon

Notre critique de Out Run

Published

on

Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,

Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo, Éditeur : Sega
Développeur : Sega
Genre : Arcade
Univers : Course
Version Testée : Arcade
Autres Supports : Megadrive, Amstrad, Nec et bien d’autres
Modes de jeu :
Jouable en solo
Multijoueur : Non 
Classification : + 16 ans
Année de sortie : 1986

Yu Suzuki, auteur de perles sur Dreamcast avec le mythique
Shenmue.
Bien avant, ces succès, cet auteur japonais a lancé un chef d’œuvre
et encore maintenant, je serai prêt à rejouer à l’une de ses bornes d’arcade.

Alors que Sega semble être dans le train de la vague sur les
supports actuels. En 1986, Sega avait lancé un jeu connu de tous : Out Run.

Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,

Les bases d’une
course arcade

Le titre de Sega se distingue des nombreuses productions à
l’époque. Une marque automobile prête son Nom et sa prestance pour
l’élaboration d’un jeu de course mettant en scène l’une de ses prestigieuses
modèles, il s’agit de la Ferrari Testarossa.

A l’époque, nous pauvres joueurs, nous rêvions d’avoir la
voiture du héros de la série télévisée Magnum, une superbe 308 GTS.
Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,
Inutile de chercher plusieurs vues, contrairement aux jeux
actuels, Out Run vous permet de conduire ce bolide à travers de nombreux
paysages.

Accompagné d’une belle blonde (encore un fantasme), vous
jouez le rôle d’un grand blond, conduisant à vive allure, cheveux au vent.

Vous pouvez dire sans peur, je ne crains plus personne en
Harley Davidson, pardon Serge Gainsbourg, mais en Ferrari. Il existe plusieurs
types de bornes d’arcade de ce jeu. On notera que sur l’écran, nous étions
presque aspirés par cette animation rapide.

Muni d’un volant et d’un levier de vitesse, nous pouvions
toucher en quelque sorte au Saint Graal, ces accessoires renforçaient le coté
réaliste de piloter une voiture.

L’une des bornes possédaient des ventilateurs afin de créer
l’impression d’être dans une décapotable, sans oublier les gros haut parleurs
qui immergeait au mieux le joueur.
Outrun se place comme une course contre la montre. En effet,
vous disposez d’un temps limité pour parcourir une section et atteindre un check point (4 relais) qui relancera votre partie jusqu’à la fin du temps
imparti ou la totalité du circuit (5 portions de route).
Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,

Loin des simulations

Sega ayant la licence Ferrari réalise un jeu prenant et
accessible à tous, l’arcade a l’avantage de procurer du plaisir immédiatement à
tout type de joueur.

L’éditeur Nippon a bien compris, faire rêver le joueur et
ensuite lui donner des sensations.
Plus tard, Yu Suzuki réalisa un jeu très accès à une
conduite précise, il s’agit de F 355 Challenge avec sa borne munie de 3 écrans
afin de donner une représentation panoramique.
Out Run offrira un voyage sur les routes américaines, avec
quelques similitudes de la vie réelle : le niveau des Alpes (de grandes
montagnes à l’horizon), le désert du Nevada (Death valley, lieu envahi par le
sable et de gros rochers).

Avant le mode 7 de la Super Nintendo, Sega avait en quelque
sorte, créer une patte graphique qui donnait lieu à une immersion complète du
jeu, même sans les artifices de la borne d’arcade. On se sentait intégré dans
le jeu, une douce sensation agréable.

Sans le matériel arcade, les conversions sur console
n’avaient rien à rougir face à leur homologue original, bien au contraire, même
une version Master system fût sortie, peu de temps après le lancement dans les
salles.
Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,

Des véhicules suivant une trajectoire, simple, toujours de
l’avant, ces derniers vous ralentiront dans votre épopée.

Certains ressembleront à d’autres bolides du genre Porsche
911 du point de vue de l’arrière, un pied de nez à cette marque ? Des poids
lourds augmenteront la densité à la circulation.

Vous pourrez les doubler en utilisant l’aspiration, tout en
évitant les pièges sur le bas coté de la route, car le circuit se déroule avec
des virages serrés qui placeront votre engin en déséquilibre.

Afin de mieux négocier ces tournants, vous disposez d’une
boite de vitesse bien conçue :
  • Low (LO)
    se place comme le démarrage et s’utilise pour les passages étroits
  • High
    (HI) propulse votre bolide
Vous commettrez des délits de vitesse, mais sans la présence
de la police, à vous le plaisir de la vitesse, mais attention aux décors.

Les panneaux publicitaires sur les bas cotés, si ces
derniers sont touchés, vous éjectent littéralement hors de la voiture dont
cette dernière réalise des tonneaux, et vous perdez bien sur du temps. Vous
redémarrez sans aucun dégât sur la Ferrari, ni de fracture de vous ou de votre
compagne.

Quelques fois, votre fiancée aura des remarques sur votre
pilote désastreux, certes il s’agit d’un petit détail mais qui apporte du
charme à ce jeu.
Avant une fin de section, vous aurez le choix entre deux
embranchements, dont l’une augmente la difficulté.

Vous devez bien choisir en valeur avec le temps restant,
déjà pour atteindre le point relais mais aussi pour réaliser le parcours
suivant.

En fin de partie, vous aurez un résumé des routes empruntés
et ceci détermine le score, donc un challenge pour ceux qui désirent de la
difficulté.

Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,

J’étais sur la route…

Bien qu’il s’agisse d’un jeu arcade, ce dernier a donné
beaucoup de plaisir lors de sa sortie, et le soft de Sega a connu de très
nombreuses adaptations sur de nombreux supports, prouvant son succès auprès des
joueurs.

Issu de la borne d’arcade, nous pouvons regretter la perte
d’éléments majeurs comme un volant, l’habitacle, la taille de l’écran.

Mais une fois, le jeu lancé sur notre console, la magie
opère toujours, et les souvenirs reviennent au galop.
On se souvient également des thèmes musicaux qui s’intègrent
parfaitement dans le jeu comme des titres « tropicaux » donnant l’envie aux
vacances.

Par ailleurs, avant chaque partie, vous sélectionnez sur
votre autoradio, la bande originale.
Simple à prendre en main, Out Run demande juste quelques
secondes pour comprendre que vous devez joindre le plus vite possible un lieu
donné.

Sans doute, on se remémore la machine et on désire au moins
rejouer encore une fois pour ceux qui connaissent l’une des bornes.
Les jeux d’arcade présentent une durée de vie courte, certes
mais le plaisir d’y rejouer sur n’importe quel support donne un cachet à ce
titre.

Out Run a bel et bien une âme et ce malgré le nombre d’années.

Points Forts :

  • Jeu d’arcade pur et dur
  • Créateur Yu Suzuki, une référence
  • Conduire la Ferrari Testarossa en bonne compagnie
  • Nombreuses pistes avec un effet de profondeur
  • Musiques très rythmées avec une excellente prise en main

Points Faibles :

  • Durée de vie
  • La borne d’arcade, volant à retour de force

Verdict : Un très Bon Jeu !!!
Arcade, Sega, Yu Suzuki, Jeux Vidéo, Critique Jeux Vidéo,

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

twenty eight − twenty two =