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Critique

Notre critique de Pendulum – Jujin Omegaverse

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Dessinateur : Hasumi Hana
Scénariste : Hasumi Hana
Editeur : Taifu Comics
Collection : Yaoi
Genre : Yaoi, fantastique, drame
Public : Public averti
Contenu : 200 pages
Sortie : 11 juillet 2019
Prix : 8,99 €
Statut de la série au Japon : Oneshot

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Résumé

Originaire d’une famille essentiellement composée d’alphas, le jeune oméga Kai est abandonné par ses parents alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Ayant toujours été considéré comme une nuisance, il découvre auprès du riche Bestial Luard Siegfried ce que c’est que d’être traité comme un humain. Les années passent et, alors qu’il se rend compte de son amour pour son mentor, il apprend que les Bestials ne permettent par les relations exclusives dans le but d’avoir un maximum de descendants. Et la nouvelle ne vient pas seule : son propre destin est de passer entre les mains de nombreux partenaires…”

Notre critique

Après le très bon DSP Romeo, voici un nouveau titre yaoi axé sur la lycanthropie. Mais Hana Hasumi tente une approche différente du mythe, proposant de garder la relation alpha-oméga en la transposant sur des couples loup-humain.

Avis aux amateurs, vous n’aurez pas des transformations ou semi-transformations d’humanoïdes en super loups marchant sur deux pattes mais plutôt une immersion dans l’étrange monde de relations liant humains aux Bestials. Les loups sont des loups et les humains des humains. A ceci près que parmi ces humains, les omégas sont des hommes capables d’enfanter des Bestials… Pourquoi pas ?

Force est de constater que l’on se laisse facilement happer par le récit de cet enfant, Kai, horriblement rejeté par sa propre famille qui ne voit en lui qu’une humiliation faite chair. Un oméga, sorte d’être humain voué dès sa naissance à la prostitution pour les Bestials, voilà qui ternit l’image familiale…de quoi risquer de perdre sa réputation et sa place en société.

Kai est donc abandonné aux griffes de Luard sous le couvert du secret et d’un jour de pluie. La réputation du Bestial le plus riche de sa communauté n’est plus à faire : il est associable et ne s’est jamais lié avec aucun oméga. Par obligation ou compassion, il accepte Kai et le laisse grandir à ses côtés. C’est auprès de lui et de son tuteur renard, le très sympathique et amusant Horan, que Kai va apprendre sa véritable nature. Mais Luard ne souhaite pas forcer le garçon quand il sera adulte et fait en sorte de retarder son développement en secret. Pendant ce temps, Kai laisse grandir ses sentiments pour cet être effrayant, impressionnant mais finalement si prévenant et attentionné envers lui.

Les fans de yaoi et plus largement de romances ne s’y tromperont pas, la vérité éclate un jour en plein visage de Kai et Luard va devoir choisir : ce sera lui ou bien son protégé sera livré à tous les Bestials du coin ! On comprend grâce à un couple alpha-oméga déjà formé, Judas-Datho, que rien n’est simple mais qu’une solution existe. Kai et Luard peuvent avoir une relation exclusive mais Luard l’acceptera-t-il ? Car son statut au sein des Bestials ne lui laisse que peu de libertés…

Ah ! L’amour ! Il peut faire des miracles, changer le cœur des gens et le monde dans lequel ils vivent, il peut aussi faire pleurer des rivières… Et bien tout est ainsi réuni dans ce oneshot. Les fans du genre y trouveront leur compte même si le suspense n’est pas longtemps gardé et ne fait pas réellement effet.

Le trait de Hana Hasumi est fin, élégant et soigneux, d’un chara-design qui parvient à dessiner des expressions sur les faciès massifs des Bestials. Le contraste avec la beauté des omégas humains, bien souvent des hommes très beaux, assure l’originalité du récit. Entre crise existentielle et folie des sens, la sensualité des dernières pages fait le job du yaoi qui ne peut éviter le déploiement sexuel approprié. Les émotions ne sont pas en reste, elles gagnent même largement la partie. Bonus pour le personnage très volubile et complice de Horan que l’on aimerait avoir chez soi ! Il y a peu de travail sur les costumes et les arrières plans mais suffisamment pour planter le décor.

Hana Hasumi propose une belle histoire d’amour très complète pour un format oneshot. L’originalité voulue fonctionne bien même si, entre les doutes et les larmes, on pressent aisément le happy end.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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