Notre critique de Phoenix Wright – Ace Attorney Trilogy

Éditeur : Capcom
Développeur : Capcom
Genre : Simulation, Aventure
Version testée : PlayStation 4
Autre supports : Nintendo Switch, Xbox ONE, PC
Langue : Textes en français
Classification : + 12 ans
Sortie en France : 9 avril 2019
Taille d’origine : 2,06 Go
Prix moyen : 29,99€

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Lorsqu’un meurtre est commis, le lieu du crime est rapidement délimité par les forces de l’ordre et interdit au public. Dans cet endroit encore empreint de violences, vous devrez comprendre ce qu’il s’y est passé et trouver le véritable coupable. Qui était présent ce soir-là ? Qui tente de dissimuler la vérité ? Qui a assassiné la jeune et jolie femme qui vivait ici ? Il vous faudra trouver toutes ces réponses devant les assises pour condamner la bonne personne. Bienvenue dans la peau de l’avocat Phoenix Wright !

Phoenix Wright est un jeune homme qui vient de finir ses études d’avocat. Il devient rapidement la nouvelle recrue du cabinet Fey & Co, tenu par Mia Fey. Lors de sa première affaire, il devra défendre son vieil ami Paul Defès qui est accusé d’avoir assassiné sa petite amie Cindy Stone.

Durant ce premier épisode, vous serez guidé par votre mentor, Mia, qui vous expliquera tout ce qu’il vous faut savoir pour devenir un parfait avocat. Vous vous rendrez rapidement compte qu’il n’est pas si facile d’avoir la maîtrise totale de la situation lorsque vous défendez quelqu’un devant le juge. Il va falloir ruser pour faire cracher le morceau au véritable coupable et l’emporter !

Trois épisodes seront disponibles sur la galette, ces titres sont les mêmes sortis sur Nintendo DS il y a quelques années maintenant. Les différences notables sont graphiques, mais également au niveau de la traduction puisque les textes et voix sont en français (ce qui n’était pas le cas auparavant), on pourra remarquer celle de notre ami Donald Reignoux dans le rôle de Phoenix Wright !

Côté gameplay, on parcourt chaque épisode comme un roman interactif dans le style Visual Novel, il faudra examiner votre environnement pour y trouver des indices. Indices qui seront très importants car vous vous en servirez comme pièces à convictions ou preuves pour votre plaidoirie de défense ! Durant ces phases, il sera aussi possible de vous déplacer dans plusieurs lieux où vous pourrez y interroger des personnages, leur montrer certains objets ramassés et récupérer un maximum d’information pour être prêt le jour J.

C’est maintenant que les choses sérieuses commencent ! Vous allez faire face à un véritable procès. Tout ce que vous aurez obtenu jusqu’ici vous sera désormais plus qu’utile. Vous allez devoir affronter chaque témoin et démasquer le coupable tout en protégeant votre client. Il va falloir jouer de ruse et de malice car la plupart des personnes qui vont se présenter à la barre mentent, parfois directement mais aussi indirectement. La manipulation sera de mise et vous n’aurez presque pas le droit à l’erreur. Pour débuter, vous serez sur une phase où l’écoute est obligatoire, vous ne pourrez pas agir, et ensuite la seconde phase dite de “Contre-Interrogatoire” se mettra en place et là ce sera à vous de jouer. Utilisez vos pièces à convictions à bon escient pour gagner.

Chaque personnage pourra faire des erreurs dans son dialogue, mentir et avoir un discours incohérent. C’est à double tranchant, vous n’aurez que quelques essais (notifié par une barre de vie se trouvant en haut à droite de l’écran), au delà de ça c’est le Game Over, et il vous faudra tout recommencer. Il est important de souligner qu’à partir du second volet, vous aurez accès à une nouvelle aptitude, le Verrou-Psyché. Pour utiliser cette compétence, il faudra au préalable présenter le Magatama de Maya, qui est chargé en Perles de Fey, face aux gens qui ne disent pas la vérité. Il mettra le doigt sur des éléments dérangeants pour faire baisser la jauge de mensonge de la personne. Cela vous permettra ensuite de reprendre le “Contre-Interrogatoire” normalement.

Que vous ayez ou non joué aux épisodes sur Nintendo DS, cette compilation vaut le détour. Avec un rendu plus net dû au passage en HD, la version française qui fait également poids sur la balance puisqu’elle permet une compréhension maximale, elle a de quoi séduire. On pourrait râler sur les musiques à l’aura 8-bits qui piquent un peu à l’oreille, mais elles restent dans l’ensemble prenantes et marquent bien les moments de suspense intense. C’est avec un plaisir indémodable qu’on retrouve le grand Phoenix Wright ! Nous n’avons plus qu’à espérer que les autres épisodes avec ce cher Hunter suivent le même chemin.