Notre critique de Sonic Forces

Editeur : Sega
Développeur : Sonic Team
Genre : Jeu de plateforme
Version Editeur : PlayStation 4
Autre Supports : Xbox One, Nintendo Switch, PC
Langue : Français, Anglais, Japonais, etc.
Classification : + 7 ans
Sortie en France : 7 novembre 2017
Taille d’origine : 17,87 Go
Prix Moyen : 35€

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Symbole de toute une génération, le célèbre hérisson bleu de Sega est de retour dans une nouvelle itération quelques mois après la sortie de Sonic Mania, véritable hommage aux années Mega Drive. La nouvelle aventure de Sonic, préparée depuis quelques temps par les gars de Sonic Team vaut-elle le détour ?

Amitié et sauvetage du monde

Après que le Docteur Eggman, aidé par un mystérieux inconnu, Infinite, ait réussi l’exploit de vaincre Sonic, le monde entier est tombé sous son joug. Pour espérer survivre, Sonic et ses amis forment une résistance dans l’espoir de renverser la domination d’Eggman et de récupérer leur monde.

Sans être révolutionnaire, le scénario se laisse agréablement suivre même si on retrouvera souvent un ton niais et l’éternel pouvoir de l’amitié plus fort que le reste. Un peu dommage mais rien de bien méchant, le jeu étant de toute façon, conçu pour un public de tous les âges. Pour le reste, il est agréable de revoir certaines têtes bien connues des fans, aussi bien du côté des ennemis que des alliés.

Pimp my heroes

Annoncé depuis des mois par Sega, LA nouveauté de ce Sonic est la création de son propre avatar pour vivre l’aventure aux côtés du hérisson bleu. En fonction de la race sélectionnée – chien, loup, lapin, ours, chat, oiseau, hérisson -, votre personnage aura un trait racial distinct, par exemple, la possibilité de conserver un anneau quand vous êtes touchés, plus un détail qu’une réelle valeur ajoutée cela dit.

Une fois la création terminée, on constatera avec plaisir que notre avatar est présent dans les cinématiques aux côtés des héros. Un petit détail qui fait toujours plaisir même si on aurait apprécié un peu plus d’implication et d’interaction avec notre représentant virtuel puisqu’au final, on a l’impression de servir de faire-valoir pendant la majorité du soft.

La jouabilité de votre création est quasi-identique à celle de Sonic Moderne, que vous contrôlerez d’ailleurs dans certains niveaux. La seule différence entre les deux réside dans la présence d’une jauge Turbo pour Sonic, permettant de filer à toute vitesse et d’exploser littéralement les ennemis, tandis que l’avatar dispose d’un “Wispon”, c’est à dire une arme avec une capacité bien précise. Par exemple, un lance-flammes pouvant carboniser les cibles ou encore un fouet électrique. Interchangeable entre chaque mission et disposant de leurs propres caractéristiques, chaque Wispon peut acquérir des bonus fort utiles comme une augmentation de la vitesse à chaque anneau ramassé ou une invincibilité temporaire après une glissade. Il s’agira ainsi de faire le bon choix pour qui souhaite optimiser son temps.

Oui car Sonic Forces est clairement orienté speed run. Les niveaux sont très courts, le décor file à toute vitesse et les anneaux se ramassent en abondance. D’ailleurs, si la compétition vous intéresse, un classement mondial de chaque niveau est disponible, permettant à quiconque d’essayer d’être le numéro 1.

Hormis lors des phases avec Sonic old-school avec un gameplay 2D dans des décors en 2,5D, les autres étapes du jeu alterneront avec une vue en 3D plutôt réussie et qui permet d’avoir une autre approche de l’expérience Sonic. Toutefois, on regrettera l’imprécision des mouvements et l’inertie des personnages qui auront souvent tendance à avancer un peu plus que la distance requise, conduisant à des dommages ou des Game Over lors des passages délicats.

D’ailleurs, l’impression de vitesse est présente mais un peu en deçà de ce que l’on pouvait attendre, même si c’est suffisamment rapide pour rendre parfois la lisibilité confuse.

Il est beau mon hérisson

Graphiquement, difficile de reprocher quelques choses aux gars de la Sonic Team. C’est beau, coloré et fluide – pas une seule chute de framerate à déplorer. Au nombre de sept, certains niveaux sont une franche réussite – on pense notamment à Green Hill qui ravira les plus nostalgiques – Les niveaux sont plutôt bien agencés dans l’ensemble, même si on dénote quelques maladresses dans le placement de certaines plateformes ou adversaires.

Tout les personnages principaux sont fidèlement modélisés et jouissent d’une animation très réussie, rien de particulier à redire de ce côté là.

Pour la bande-son, on est dans du moderne qui sied à merveille à l’action et qui ravira les oreilles par le côté pêchu et rythmé de la chose. Les doublages quant à eux, disponibles dans plusieurs langues, sont, en fonction de votre goût, plus ou moins réussis. Notons d’ailleurs que pour ceux qui ne veulent pas perdre une miette de l’action, nous conseillons de mettre les voix en français pour ne pas être distrait lors des dialogues in-game.