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Critique

Notre critique de Sword Art Online : Hollow Realization

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Éditeur : Bandai Namco Games
Développeur : Aquria
Genre: J-RPG
Version Éditeur : PlayStation 4
Autre Supports: PlayStation Vita, Steam
Langue : Voix japonaises, textes français
Classification : + 12 ans
Sortie en France: 27 octobre 2016
Taille d’origine: 19,22 Go
Prix Moyen : 59,99€

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Profitant d’une publicité plus importante que les précédents opus Sword Art Online, Hollow Fragment et Lost Song – respectivement disponibles depuis le 20 août 2014 et le 13 novembre 2015, tout deux sur PlayStation 4 et Vita – Hollow Realization entend apporter une suite à cette histoire inédite. Reki Kawahara, l’auteur de SAO, profite du jeu vidéo pour étoffer son œuvre en proposant un chemin différent de celui des diverses adaptations.

Aincrad is back

Pour cet opus, Kirito et ses amis découvrent le monde d’Ainground lors d’une bêta fermée construite à partir des données issue de l’Aincrad – Le fameux univers qui, deux ans plus tôt, par l’intermédiaire de son créateur, Akihiko Kayaba, devint un jeu mortel. À peine arrivé, Kirito recevra un étrange message “Je suis de retour à Aincrad ” et fera la rencontre d’une étrange PNJ.

Choisir un retour aux sources plutôt que l’environnement du troisième arc de la saga, Phantom Bullet, s’explique – selon les développeurs – par la volonté de proposer aux joueurs de découvrir les premiers étages du célèbre univers. En effet, Hollow Fragment démarrait directement à partir du 75ème étage et Lost Song a lieu dans l’univers d’ALfheim Online.

Sans être aussi réussi que l’histoire d’origine, le scénario se laisse suivre avec plaisir en ayant la bonne idée de prendre le temps d’introduire les différents événements et personnages des précédents jeux. Idéal pour les néophytes comme pour les vétérans qui profitent ainsi d’une remise en mémoire.

MMORPG SOLO

 

Après une rapide personnalisation du personnage qui, au final, ne s’applique que lors des phases de jeu – les dialogues et cinématiques utiliseront tout le temps Kirito et sa voix – nous voilà déjà face à notre premier combat qui fait office de tutoriel. Dans la même veine que les volets précédents, le gameplay reprend les bases d’un MMORPG avec sa palette de compétences située en bas de l’écran et les divers raccourcis pour effecteur des actions rapides tel qu’un Switch – intervertir son personnage avec un équipier – ou une demande d’attaque générale, entre autre.

Facile à prendre en main, le principe de combat ne souffrira que de votre temps d’adaptation pour assimiler toute les subtilités de ce dernier qui, une fois pleinement maîtrisé, se révèle agréable à utiliser.

Contrairement au Kirito de l’anime, n’utilisant que des épées, votre personnage aura le choix entre 8 armes différentes et sans restriction. Chaque arme dispose d’une jauge de maîtrise qu’il convient d’augmenter à mesure des utilisations et ce, afin de débloquer des compétences plus puissantes. Puisant dans les arbres de compétences des MMO, celui de SAO:HR s’avère fourni – et un peu déroutant de prime abord – mais permet une bonne progression de notre avatar.

 

Alors que les affrontements dans les zones d’explorations ne devraient pas mettre à l’épreuve notre maîtrise du gameplay, c’est lors des combats de boss que ce dernier révèle son potentiel. Nécessitant parfois une stratégie précise pour mettre votre opposant à terre, il faudra veiller à la bonne santé des différents équipiers, en particulier ceux des PNJ qui, contrairement aux joueurs humains, peuvent mourir après 60 secondes de K.O. Logiquement, l’exigence d’Hollow Fragment en terme de combat n’est, dans cet opus, plus indispensable puisque la mort d’un joueur n’amène plus qu’une réapparition en zone sûre, en lieu et place d’un “Game Over “.

“On est assez loin des décors vides d’Hollow Fragment.”

D’un point de vue graphismes, cette version PlayStation 4 s’en sort plutôt bien. Les différents personnages principaux sont modélisés avec précision, un peu moins pour les PNJ et autres protagonistes secondaires. Les environnements, quant à eux, conservent un aspect couloir mais beaucoup moins prononcé qu’auparavant – on est assez loin des décors vides d’Hollow Fragment – et offrent une certaine “liberté”, couplée à une impression de vie, surtout pour la ville de départ. Mention spéciale aux cinématiques qui jouissent d’une animation de qualité.

La partie sonore s’en sort tout aussi bien avec les voix officielles de chaque personnages lors des cinématiques et durant les nombreuses saynètes. Pour les musiques, bien qu’un peu en dessous de celles de l’anime, elles restent agréables à l’écoute et aident à l’immersion.

Ambiance et fan-service

 

 

Cependant, là où Sword Art Online : Hollow Realization réussit son pari, c’est de par son ambiance. Tout est fait pour que le joueur vive l’aventure à travers les yeux de Kirito et de nombreuses thématiques, chères à l’oeuvre d’origine sont abordées – telles que l’amitié, l’importance du monde virtuel par rapport au réel, l’amour, la jeunesse,… – De nombreuses occasions seront d’ailleurs disponibles pour étoffer les relations entre les tiers personnages, notamment via un système d’affection régit par la présence d’une jauge d’amitié. Cette dernière peut être montée via plusieurs méthodes – allant du compliment en passant par la discussion au coin d’une fontaine – et son utilité réside dans le fait qu’une fois un certain degré atteint, vous aurez la possibilité d’agir sur l’équipement de votre compagnon; idéal pour ceux souhaitant peaufiner au maximum l’expérience.

En parallèle de son ambiance, Hollow Realization, au même titre que les précédents opus, n’est pas en reste en terme de fan-service. Parfois, après certaines discussions, vous aurez droit à une illustration plus ou moins cocasse mettant en avant les formes généreuses et/ou less sous-vêtements des personnages féminins. Jamais vulgaire, ces moments restent toutefois peu nombreux et ne devraient pas gêner outre mesure les joueurs les plus prudes.

Malgré tout, quelques défauts sont à mentionner. En commençant par sa grande linéarité dans sa progression qui peut en rebuter certains, particulièrement les néophytes de SAO; et ce ne seront pas les quêtes annexes qui changeront la donne puisqu’elles sont toutes sur le même modèle “Tuer X monstres ” ou “Récolter X matériaux “. De même, les temps de chargements, bien que relativement courts, sont assez nombreux – à chaque changement de zone – et cassent le rythme d’une aventure qui met une vingtaine d’heures à réellement démarrer. Difficile également de trouver un intérêt à la personnalisation de l’avatar en mode solo, puisque lors des dialogues et cinématiques, Kirito le/la remplacera toujours, biaisant alors nos modifications.

Un mot sur le mode multijoueur. Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de l’essayer, faute de connexion digne de ce nom, mais sachez qu’il permet de faire à la fois équipe avec d’autres joueurs pour explorer le monde ou bien privilégier des joutes en arènes.

Avant de conclure, nous nous devons de préciser que notre version du jeu tourne avec la mise à jour gratuite “Warriors Of The Sky” – sortie en mars 2017 – et installée après une dizaines d’heures de jeu. Apportant quelques ajustement en terme de gameplay, elle s’illustre surtout par son ajout d’une nouvelle zone et donjons de haut niveau, ainsi que de deux personnages issus de Lost Song.

Trailer

Passionné de jeux vidéo depuis qu'il est en âge de tenir une manette et une souris, il ne dis jamais non à une bonne session de jeu. Peu importe le titre, tant que le plaisir du jeu est là !

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