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Critique

Notre critique de Tales of Berseria

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Éditeur : Bandai Namco Games
Développeur : Bandai Namco Games
Genre: J-RPG
Version Éditeur : PlayStation 4
Autre Supports: PC
Langue : Voix japonaises, textes français
Classification : + 16 ans
Sortie en France: 27 janvier 2017
Taille d’origine: 12,41 Go
Prix Moyen : 59,99€

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La série des Tales of, que les fans de J-RPG connaissent bien, est de retour avec un nouvel opus, le très attendu Tales of Berseria. D’abord paru au Japon sur PlayStation 3 et PlayStation 4 en août 2016, une version traduite dans notre langue arrive dans nos contrées 5 mois après.à destination de nos PlayStation 4 et PC -via la plateforme Steam-. L’occasion idéal pour les fans comme pour les néophytes de découvrir dans des bonnes conditions cette nouvelle aventure.

Histoire à sang pour sang

L’histoire de ce Tales of a lieu non seulement dans le même monde que le précédent volet, Tales of Zestiria – paru en 2015 – mais également bien avant les événements de ce dernier. On y suit une adolescente, Velvet, qui vie paisiblement dans son village natal avec sa famille jusqu’au jour où elle va être témoin d’un événement qui va non seulement bouleverser le monde mais également la changer à jamais. 3 ans après ces événements, Velvet est devenue une jeune femme mue par un profond désir de vengeance envers l’homme à l’origine de ces changements.

 

Dès la première heure de jeu, l’ambiance résolument sombre et violente est posée, Velvet est prête à tout pour assouvir sa vengeance, et bien qu’elle conserve encore un peu de morale, manipuler ou tuer les autres ne la gêneront pas le moins du monde, du moment que cela sert ses intérêts. Alors que la série proposait en général un jeune héros emplie de bonté et de gentillesse qui sauve le monde malgré lui, Velvet en est l’exacte opposée et son désir de vengeance ne cessera de grandir tout au long d’un scénario qui montera lentement en puissance.

Le combat est tout un “Arte”

Vous l’aurez compris, l’une des premières qualités de ce Tales of est donc son scénario mais pas seulement, puisque le gameplay se permet lui aussi, d’apporter un vent de fraîcheur sur la franchise. Même si il conserve son côté “action” comme à l’accoutumée, il se veut désormais encore plus intense sur le dynamisme des joutes. Les artes – le nom que le jeu donne aux compétences – sont toujours paramétrables à loisir et respectent un principe d’assignation de touche. Chaque pression sur une touche correspondant à un arte préalablement appris et placé, vous apprendrez vite à enchaînez les longues attaques pour un maximum de dégâts. Mais alors qu’on peut être tenté de marteler la manette pour remporter la victoire, les ennemis opposeront très vite une forte résistance à certains d’entre eux et il faudra varier les coups, parfois en modifiant directement les combos durant le combat. En somme, le gameplay qui paraît simple de prime abord se révèle agréablement technique sur le fond.

 

Et cette technicité est visible avec les âmes. Ces dernières représentent votre capacité à utilisé des artes de plus en plus puissants. Pour en engranger, il vous suffit d’éliminer votre adversaire ou de l’étourdir – les chances de réussite étant proportionnelles au nombre d’âmes en stock sur votre cible – mais cela vaut également pour vos adversaires. Économiser vos âmes lors des affrontements vous permettra très certainement de déclencher des combos dévastateurs mais en contrepartie, vous serez une cible facile pour les étourdissements. Tout est une question de dosage et de situation.

 

De plus, l’esquive joue ici un rôle important, principalement dans les niveaux de difficulté élevée. L’activer vous coûtera une âme mais permet de surprendre un adversaire. De même, pour vous aider dans vos attaques et sous réserve d’en avoir au moins 3 en stock, Velvet pourra activer une compétence spéciale qui la rendra plus rapide et puissante pour un temps mais au détriment d’une perte continuelle de points de vie.

 

Le gameplay est extrêmement dynamique et étonnamment lisible malgré la profusion d’effets spéciaux lors de certains combats, directement liée au fait que vous pouvez entièrement manipuler la caméra à votre guise. De même, l’équipement n’est pas en reste avec un principe de maîtrise d’équipement. A force d’utiliser une arme ou une armure, vous mémoriserez sa spécificité, vous octroyant un bonus permanent -une attaque plus élevée contre certains types d’ennemis par exemple- une bonne idée qui permet d’ajouter un réel intérêt à qui souhaite peaufiner ses personnages au mieux.

Une réalisation plutôt agréable

En parallèle de vos futurs affrontements, J-RPG oblige, vous allez explorer un grand nombre de lieux différents. D’une ville côtière en passant par de vastes plaines ou de sombres donjons, le jeu vous fera voyager régulièrement et bien que chaque zone se différencie facilement, de par son ambiance et ses ennemis, on regrettera un certain manque de vie et d’audace en terme de level-design. La faute à quelques errances en termes de réalisation. Non pas que le soft soit laid, au contraire, il se laisse agréablement regarder – malgré quelques textures parfois grossières – et on a souvent le sentiment d’évoluer dans un anime mais on ressent toutefois une certaine réticence à exploiter pleinement le potentiel technique.

 

Heureusement, les phases d’exploration, bien que très nombreuses, ne sont pas un fardeau car régulièrement entrecoupées des fameuses “saynètes” de la série. Pour les non-initiés, ce sont des courtes séances de parole entre plusieurs protagonistes du groupe et pas forcément liée à l’histoire principale. Modestement animée, elles n’en demeurent pas moins agréable et permettent d’étoffer le background des personnages, parfois même avec humour.

Pour la partie sonore, certains thèmes musicaux sont une franche réussite tandis que le doublage, aussi bien japonais qu’anglais est assuré. Le choix de l’un ou de l’autre ne dépendra au final que de vos goûts personnels. En parallèle de tout cela, le jeu offre une durée de vie conséquente, ainsi, comptez une cinquantaine d’heures pour voir la fin et ce, uniquement pour le mode normal.

Trailer

Passionné de jeux vidéo depuis qu'il est en âge de tenir une manette et une souris, il ne dis jamais non à une bonne session de jeu. Peu importe le titre, tant que le plaisir du jeu est là !

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