Notre critique de « The Legend of Zelda : A Link to the Past »

Depuis la mort de sa mère et son père lorsqu’il était bébé, Link est élevé par son oncle. Cela fait trois ans qu’il s’occupe de pommiers, son rêve n’est pas de devenir un puissant guerrier mais de vendre les meilleurs pommes d’Hyrule ! Un soir son sommeil est interrompu par l’appel à l’aide de la princesse Zelda qui lui demande d’aller au château afin de lui porter secours. Une fois sur place, il assiste à un combat entre Agahnim et son oncle, ce dernier est grièvement blessé et perd la vie avant d’avoir pu révéler une information importante concernant les parents du jeune héros. Quelques instants après être arrivé face à la cellule de Zelda, Agahnim s’interpose et Link est contraint de l’affronter. Ses attaques sont inefficaces, la princesse lui apprend juste avant d’être enlevée par le terrible sorcier qu’il ne pourra le vaincre qu’à condition d’avoir Excalibur, mais avant cela il doit réunir trois pendentifs qui permettent d’accéder au lieu où repose cette épée légendaire.

Malheureusement The Legend of Zelda : A Link to the Past souffre des mêmes problèmes que The Legend of Zelda : Majora’s Mask, mais de façon encore plus accentué car dans Majora’s Mask les environnements et les combats de boss étaient déjà peu développés par rapport au jeu vidéo, sauf qu’ici c’est limite si Link n’obtient pas les pendentifs sans faire quoi que ce soit. L’auteur a également décidé de consacrer quelques pages au passé d’Agahnim, ce qui est loin d’être suffisant car le personnage reste malgré cela totalement dénué de charisme. Même l’affrontement entre Link et Ganon s’achève trop rapidement ! Cela nuit vraiment à son image de créature surpuissante et extrêmement redoutée puisqu’il peut être vaincu si facilement. Ce massacre aurait pu être évité en réalisant un manga deux fois plus long, un peu comme The Legend of Zelda : Ocarina of Time dont le manga compte presque 400 pages. 

Verdict : Un tome assez médiocre !!!