Dessinateur : Akira Himekawa
Scénariste : Akira Himekawa
Éditeur : Soleil Manga
Collection : Shonen
Genre : Fantasy
Public : Tout public
Contenu : 185 pages
Sortie : 24 mai 2017
Prix : 19,99€
Statut de la série au Japon : Terminée en 1 tome
The Legend of Zelda : Majora’s Mask se déroule peu de temps après la fin de The Legend of Zelda : Ocarine of Time. Alors qu’il est à la recherche de Navy, sa fée dont il est séparé depuis son dernier combat contre Ganondorf, Link croise le chemin d’un curieux personnage masqué nommé Skullkid qui s’empare de son ocarina et son cheval. En plus de cela, il est transformé en Mojo et il est envoyé à Termina, un monde parallèle qu’une lune s’apprête à détruire ! Il dispose de 72 heures pour retrouver son apparence et visiter les Marais du Sud, les Montagnes du Nord, la Grande Baie et le Royaume d’Ikana afin de réveiller quatre géants qui pourront stopper la chute de la lune.
Adapter en moins de 200 pages une aventure qui s’étale sur plus de 20
heures n’a pas dû être simple, l’auteur a donc été contraint d’aller à
l’essentiel en supprimant les donjons. Un pari risqué capable de
susciter la consternation des lecteurs qui ne s’étaient pas renseigné
avant de se procurer le manga. Les boss des quatre donjons sont bien
présents mais ils se promènent librement dans la nature, c’est la raison
pour laquelle Link n’a pas besoin de perdre du temps à explorer des
donjons grouillants d’ennemis et d’énigmes afin d’accéder à la dernière
salle qui renferme le boss. Même si l’idée ne semble pas mauvaise,
l’entrée de scène des boss est vraiment mauvaise et les combats sont
bien trop expéditifs. Le pire, et de loin, étant le développement
accordé au Royaume d’Ikana qui est une région à l’ambiance assez glauque
mais qui se résume, dans le manga, à deux pauvres pages consacrées au
combat du boss.
Un autre élément qui risque de faire crier à l’hérésie les fans du jeu vidéo, c’est le fait que Link soit capable de parler. Cela était nécessaire, sinon il n’y aurait pas eu grand-chose à lire à part les monologues d’une petite dizaine de personnages.
L’adaptation en manga de Majora’s Mask retrace l’histoire dans les
grandes lignes et s’accorde beaucoup de libertés, mais cela n’en reste
pas moins une vision différente très plaisante à découvrir ! En plus de
disposer d’une superbe couverture rigide et d’un papier de qualité qui
justifient le prix pratiqué par Soleil Manga, la Perfect Edition permet
de découvrir l’adaptation en manga de A Link to the Past et une version
inédite de Majora’s Mask imaginée avant la sortie du jeu sur base d’une
simple cinématique d’introduction.
Points forts :
- Découpage des cases très dynamique
- Enfin, Link est capable de parler
- La présence d’une histoire inédite
- La qualité de la Perfect Edition
- Un prix loin d’être excessif
Points faibles :
- Absence de donjons
- Des combats de boss expéditifs
- La région du Royaume d’Ikana est complètement bâclée
Verdict : Un bon tome !!!