Dessinateur : Muroyama Mayumi
Scénariste : Muroyama Mayumi
Éditeur : Soleil Manga
Collection : Pets
Genre : Animaux, Tranche-de-vie
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 6 mars 2019
Prix : 6,99€
Statut de la série : Terminée en 1 tome
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Résumé
Shibako est un shiba, âgée de 1 an et toujours dans l’animalerie, en attente d’une famille prête à l’aimer. Shibako n’est pas mignonne et la concurrence est rude. Pourtant, elle est pleines de ressources et elle est fidèle. Quand la vieille Mme Hina Saotome passe la porte de l’animalerie pour acheter un jeune shiba, elle se retrouve avec Shibako sur les bras, offerte en cadeau par la vendeuse de l’animalerie. Une nouvelle vie commence pour cette jeune shiba, rejetée par beaucoup…
Notre critique
Loin d’être un manga triste, « Un shiba en plus » est un manga plein d’humour et de tendresse. On découvre comment deux êtres seuls, Mme Hina et Shibako, vont apprendre à vivre en commun et surtout à faire fi des apparences, ensemble. Car si Shibako est depuis une année dans l’animalerie et qu’elle n’a toujours pas de foyer, c’est parce qu’on la trouve « moche ». Il faut admettre qu’elle ne rentre pas dans les canons de la race des shiba, mais cela n’a aucune influence sur son caractère calme, sa fidélité et son intelligence. Et certains lui trouvent même du charme, à sa façon ! Shibako, nom donné par l’animalerie, prend sous son aile le jeune Taro, chiot acheté par Hina. Elle lui apprend à bien se tenir et à ne plus appeler le nouveau maître « La vieille sorcière ». Il est comme tous les chiots: impulsif, joueur, mais il a également un grand cœur et adore sa Shibako. Hina, elle, est veuve et n’a pas un caractère très facile. Pour combler sa solitude, elle décide d’adopter un chiot. Elle n’a pas un amour débordant pour l’espèce canine, mais son défunt mari adorait les shibas… Cette dame est la grand-mère de Mamoru, un petit garçon qui adore les chiens et apprécie s’en occuper, notamment en les baladant. On découvre donc leur quotidien, leurs voisins et leurs petits bonheurs, ainsi que les moments plus tristes de la vie. Et surtout, comment grâce à Shibako, et Taro bien sûr, Hina va s’ouvrir aux autres et ne plus se baser sur l’apparence pour juger les gens qui l’entourent.
Sous le nom de Mayumi Muroyama se cachent en fait deux sœurs, qui ont déjà remporté des récompenses, dont le 31e prix du manga Shogakukan. Leur trait est simple et classique.

Il y a pas mal d’onomatopées, non traduites, et des lignes de mouvements. Toutes les pensées et les dialogues des shibas et autres, apparaissent à leurs côtés. La jaquette représente différents portraits de Shibako sur fond blanc.