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Critique

Notre critique de The Witcher 3 : Blood & Wine

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Bandai Namco Games, Blood & Wine, Critique Jeux Vidéo, DLC, PC, Playstation 4, Steam, The Witcher 3 : Wild Hunt, Xbox One,

Éditeur : Bandai Namco Games
Développeur : CD Projekt
Genre: Jeu de Rôle
Version : PlayStation 4
Autre Supports: Xbox One, PC
Langue : Français
Classification : + 18 ans
Sortie en France: 31 Mai 2015
Taille d’origine: 14 Go
Prix Moyen : 19,99€

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Après notre critique de la première extension de The Witcher 3 : Heart of Stone, penchons nous sur le deuxième et dernier DLC payant du sorceleur avec The Witcher 3 : Blood And Wine sorti fin mai 2016 à destination de la PlayStation 4, Xbox One et PC.

Au même titre que pour le premier DLC, le jeu de base est requis ainsi qu’un certain niveau, en l’occurrence le niveau 45. Encore une fois, vous pouvez directement accéder à l’aventure via le menu principal, le jeu simulant automatiquement un Geralt au niveau et à l’équipement adéquat. Cependant, il est conseillé d’avoir fini l’intrigue principal puisque cette histoire fait office de conclusion aux pérégrinations du Loup Blanc.

Tous à Toussaint

Votre nouvelle aventure démarre par l’intermédiaire des tableaux d’affichage, vous y trouverez un contrat qui demande au Sorceleur de se rendre toute affaire cessante dans un petit village du Nord afin d’y rencontrer deux chevaliers mandatés par la Duchesse de Toussaint, Anna Henrietta. Une bête monstrueuse terrifie la région et l’aide du plus célèbre des sorceleurs est requise pour stopper le mal. Après une petite introduction exposant rapidement les faits, vous décidez d’accompagnez les deux chevaliers  pour rencontrer la Duchesse et chasser le monstre.

Dès les premières minutes du jeu, Toussaint – une région épargnée par la guerre, grâce, non seulement au vin qu’elle produit et exporte dans le monde entier mais également par le lien de parenté entre la Duchesse et l’Empereur du Nilfgaard – charme et subjugue par son ambiance. Le vin coule à flots, l’amour est roi et les chevaliers errants promettent moult exploits à leurs dulcinée pour prouver leurs courage. Dans une atmosphère très chevaleresque et féerique, préparez vous pour une longue quête à la fois épique et pétrie de diverses qualités.

Le soin apporté à l’écriture de la quête principale et ses différents personnages est une réussite indéniable mais en plus de cela, les quêtes secondaires font preuve d’une réelle maîtrise d’écriture, CD Projekt Red offre probablement là son meilleur développement de l’univers du sorceleur. Les lecteurs d’Andrzej Sapkowski – l’auteur de la saga du sorceleur – retrouveront des références aux événements relatés dans les livres, en plus d’y croiser des protagonistes directement liés.

Votre traque de la bêta va vous faire arpenter le duché de Toussaint qui est d’une superficie presque équivalente à celle de Velen, autant dire que vous aurez fort à faire. Regorgeant de PNJ à quête et de lieux divers et variés, vous n’êtes pas prêt d’en repartir puisque la durée de vie, pour la quête principale, est d’une dizaine d’heures mais comptez le triple pour qui souhaite accomplir tout ce que la DLC offre en terme de contenu.

“DLC Enhanced Edition”

Non content d’apporter une trame scénaristique généreuse, Blood & Wine apporte également son lot de modifications, une sorte de version “Enhanced” du jeu d’origine. Refonte de l’inventaire qui se veut plus précis, une meilleure lisibilités, ajout d’une option de “level-scaling” – les monstres les plus faibles seront automatiquement au même niveau que Geralt -, bref, des petits changements bienvenue qui ne sont pas sans rappelée le patch “Enhanced Edition” du premier opus.

En parallèle de cela, ce n’est pas moins d’une centaine de nouvelles armures qui apparaissent, dont des versions “Grand Maître” des armures de sorceleur. Ces dernières confèrent un bonus en fonction du nombre d’équipement du même set équipé mais nécessiteront un PNJ précis pour être fabriquer en plus de matériaux rares et d’une bourse bien garnie. De même, Geralt va très vite devenir propriétaire d’un domaine et pourra enfin exposer ses armes et armures à la vue de tous en plus de profiter de bonus d’expérience, entre autre avantages. Loin d’être anecdotique, le domaine offre un véritable intérêt à qui souhaite s’investir dans ce DLC puisqu’il sert à la fois les intérêts du joueur et de l’histoire.

De plus, le gameplay n’est pas en reste non plus. Quatre emplacements de compétences supplémentaires apparaissent et vous aurez même la possibilité de développer vos mutagènes. Pour résumer, au terme d’une quête, Geralt va obtenir la possibilité d’obtenir des compétences modifiant votre façon de jouer tel qu’un signe d’Aard qui pourra geler les ennemis ou encore une augmentation de dégâts proportionnelle à votre taux d’intoxication, etc. Assez onéreuses à débloquer, ces compétences sont principalement à destination de ceux qui visent une Nouvelle Partie +  même si les nouveaux monstres de l’extension peuvent justifier leurs acquisitions.

“Une belle robe et un goût fruité […]”

Sur la partie technique, encore une fois, c’est une réelle réussite. Logiquement, c’est la version PC qui exprimera aux mieux toute la beauté de Toussaint mais les versions consoles ne sont pas en restes. On remarquera sur les trois supports, une amélioration des effets de lumière et de la végétation et ce, sans nuire aux performances de stabilité. Toussaint offre un paysage radicalement différents des autres régions plus sombres des Royaumes du Nord. Ici, dans un style très coloré qui rappelle les régions du sud de la méditerranée, on prendra un réel plaisir à flâner sur un chemin de quête, se promener dans les vignes ou même arpenter les rues de Beauclair par une chaude journée. Seule ombre au tableau, on notera malgré tout quelques problèmes de collisions entre PNJ – inhérent au jeu d’origine d’ailleurs – ainsi qu’en de rares moments, un affichage tardive d’arbres ou d’obstacles.

La partie sonore est  aussi réussie, que ce soit les bruits lors des combats où la doublage, toujours de qualité. Mention spéciale à l’OST de l’extension qui est en parfaite adéquation avec la beauté et l’épique de Toussaint.

Trailer

Passionné de jeux vidéo depuis qu'il est en âge de tenir une manette et une souris, il ne dis jamais non à une bonne session de jeu. Peu importe le titre, tant que le plaisir du jeu est là !

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