Connect with us

Critique

Notre critique de The Witcher 3 : Wild Hunt

Published

on

Jeux Vidéo, The Witcher 3 : Wild Hunt, Bandai Namco Games, CD Projekt, Critique Jeux Vidéo,

Éditeur : Bandai Namco Games
Développeur : CD Projekt
Genre: Jeu de Rôle
Version Éditeur : PC
Autre Supports: PlayStation 4, Xbox One
Langue : Français
Classification : + 18 ans
Sortie en France: 19 mai 2015
Taille d’origine: 31,04 Go
Prix Moyen : 29,99€

Acheter Site officiel

Avant de commencer le test de The Witcher 3 : Wild Hunt, nous nous devons de faire quelques précisions. Tout d’abord, le test a eu lieu sur PC via la plateforme G.O.G – Good Old Games – l’équivalent Steam par les développeurs des The Witcher, CD Projekt Red. Après, faute d’ordinateur suffisamment puissant pour jouer dans des conditions graphiques idéals, nous avons fait tout le jeu en qualité “Faible” avec une résolution de 1024×720, ce qui n’est pas plus mal puisque cela permet de voir comment le jeu se comporte sur des configurations modestes, mais nous en  reparleront dans la partie graphique. Pour terminer, les images du jeu qui parsèment le test ne sont pas de notre fait, faute de pouvoir en faire en cours de jeu.

Une histoire captivante et épique

L’histoire vous place une troisième fois dans la peau de Geralt de Riv, le sorceleur également connu sous le sobriquet du “Loup Blanc” qui arpente les routes en quête de son premier amour, Yennefer de Vengerberg. Mais tout n’est pas aussi simple et rapidement, il comprendra que Ciri, sa fille adoptive est de retour et court un très grave danger, la Chasse Sauvage la recherche. Comme la fin du 2ème opus l’expliquait, le monde est en guerre, le Royaume de Nilfgaard, dirigé par l’Empereur Emhyr Var Emreis est en conflit avec les Royaumes du Nord dirigé par le Roi Radovid. Ce conflit marque profondément toute l’histoire de ce troisième opus, la guerre laisse des traces là où elle passe et pour les quelques rares endroits encore vierges de cette cruelle réalité, ce n’est qu’une question de temps. Malgré cette situation géopolitique instable, Geralt de Riv n’a pas le choix et devra composer avec ce conflit pour réussir son objectif. Nous ne détaillerons pas plus l’histoire, d’une part pour vous laisser la surprise, d’autre part, car en fonction de vos choix durant le jeu, vous pourrez découvrir des perspectives radicalement différentes des nôtres.

Comme Mass Effect – pour ne citer que lui – auparavant, vos choix effectués dans le premier et le second opus impactent à plusieurs degrés l’histoire que vous aurez dans ce Wild Hunt. Toutefois, autant un joueur PC du 1er et du 2ème n’aura aucun mal à importer sa sauvegarde, autant pour les joueurs ne le pouvant pas, vous pourrez “simuler” une sauvegarde du 2, c’est à dire, répondre à une série de questions sur divers événements majeurs du deuxième volet afin d’avoir une aventure un peu plus proche de vos choix. Cette possibilité est une très bonne chose pour les béotiens de la série mais nous recommandons vivement, quand cela est possible, d’utiliser une sauvegarde du 2 – surtout si cette même sauvegarde est déjà basée sur celle du 1 – .

 

Pour en revenir au scénario, il est riche et complexe, aussi bien la situation géopolitique du monde que la situation personnelle de Geralt, tout se lie et se délie au fil de vos pérégrinations pour un final qui peut être clôturé de multiples façons différentes! Cependant, la quête principale ne sera pas que votre unique occupation. Une multitude de quêtes secondaires disséminées à travers le monde n’attendent que votre concours. Ces missions annexes, en plus de jouir d’un travail d’écriture fort appréciable, sont variées et loin des classiques quêtes secondaires “Tuer X sangliers” ou “Apportez ce colis à machin”. Ici, cela va de la traque et de l’élimination d’un monstre, en passant par des chasses aux trésors, des demandes d’aides en tout genres, etc. Vous allez avoir énormément de temps à consacrer à ce monde virtuel.


Un bon Sorceleur est un Sorceleur vivant


 

Pour mener à bien vos différentes tâches, vous pouvez compter sur un gameplay à la fois accessible et exigeant. Avec ses deux épées dans le dos, une en argent pour les monstres et une en acier pour les humains, Geralt n’a jamais été aussi vif et souple, que ce soit sur terre ou sous l’eau. Les combats sont dans la même veine que ceux du second opus, à la différence qu’ils sont encore plus nerveux et fluides qu’auparavant. C’est un peu comme si vous mélangiez le très bon système de combat de l’Ombre du Mordor et des Batman Arkham, le résultat est très plaisant. En plus de vos lames, vous aurez également les signes, ces fameuses “magies” de sorceleur qui, pour le coup, sont encore plus efficaces qu’avant car désormais, vous pouvez les améliorer de façon bien plus significatives que dans le 2. Ce qui est intéressant, c’est qu’aucune mécanique du gameplay n’est inutile. En effet, même si vous n’êtes pas un adepte du signe de Yrden, qui vise à créer une petite zone piégée, vous devrez impérativement y avoir recours face à certaines créatures, cela permet ainsi d’éviter au joueur de s’enfermer dans un gameplay répétitif et lassant à la longue.
Outre vos lames et vos signes, vous aurez, par la force des choses, une arbalète, parfaite pour rappeler à l’ordre les créatures volantes ou aquatiques, oui car maintenant, Geralt peut nager et le monde de The Witcher étant hostile, vous trouverez moultes créatures sous les eaux.

 

Pour rester dans le gameplay mais dans un autre registre, lors de vos voyages, vous serez forcément obligés de passer par la case artisanat. Geralt peut demander à un forgeron ou un armurier de lui forger tel ou tel arme/armure, cependant, ce sera à vous de concocter vos huiles, élixirs et bombes. Loin d’être anecdotique, surtout dans les modes de difficultés élevées, cela vous permet de vous créer un équipement adapté à votre style de jeu.
Fort heureusement, l’inventaire qui est de nouveau en forme de grille comme dans le 1er est ergonomique et simple d’utilisation, du moins, sur PC. Vos objets seront rangés en diverses catégories, allant de l’armement aux objets de quêtes en passant par la partie “bric-à-brac”.
Une des nouveautés que les développeurs ont mis en avant lors des différentes présentations est la présence d’un cheval.  Geralt a désormais la possibilité de siffler Ablette, son fidèle destrier pour une chevauchée à travers les plaines. En plus de votre cheval, vous pourrez également naviguer sur les flots, votre bateau possédant une “résistance” qui peut diminuer, conduisant Geralt à finir le trajet à la nage si vous percutez trop de récifs.

Un jeu dans le jeu

En parallèle des quêtes secondaires, de l’exploration et de l’artisanat, vous pourrez également profiter de quelques activités annexes tel que le Gwynt, qui remplace le poker aux dès des précédents opus – un retour de ce poker n’est pas à exclure selon les développeurs – . Le Gwynt donc, est un jeu de cartes aux règles très simples mais au côté diablement addictif, c’est bien simple, sur les cinquante heures de jeu nécessaires pour voir la fin de la quête principale, une dizaines d’heures sont consacrées à ce jeu de cartes.


Une réussite visuelle et sonore
Après le scénario et le gameplay, penchons-nous désormais sur les autres aspects du jeu. Commençons par la partie sonore avec les doublages d’excellentes factures et ce, dans n’importe quel langue – Français, Anglais, Polonais, etc. – d’ailleurs, il est bon de préciser que vous pouvez tout à fait jouer avec les voix polonaises mais garder des sous-titres en français. Pour les musiques, les compositeurs ont effectué un excellent travail, aussi bien pour les différents thèmes musicaux que pour les bruits ambiants.

Attaquons maintenant la partie graphique du soft. Nous ne reviendrons pas sur la polémique du “downgrade” qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.  Comme expliqué dans l’incipit du test, nous n’avons pas joué dans les meilleures conditions graphiques possibles mais sincèrement, force est de constater le travail d’optimisation effectué! Même en “Faible”, nous nous sommes souvent arrêté pour contempler l’environnement, c’est grand et beau! Le monde de The Witcher 3 est vivant, en perpétuel évolution, notamment grâce au cycle jour/nuit.
Pour ce qui concerne les personnages, même si Geralt a bénéficié d’un soin tout particulier – sa barbe repousse au bout de quelques jours par exemple – tout les autres personnages ont également une écriture et un soin tout particulier, chose appréciable dans un jeu dit “monde-ouvert”. Nous avons tout de même croisé quelques clones de PNJ – pour les joueurs du premier The Witcher, cela vous évoquera probablement des souvenirs – .
Sachez qu’en fonction de la difficulté choisie et de votre façon de jouer, la durée de vie est à compter en plusieurs dizaines d’heures. Pour notre part, il aura fallu cinquante et quelques heures de jeu et pourtant, certaines quêtes secondaires sont passées à la trappe, impératif du test oblige.
Tout n’est pas parfait cela dit


 

Cependant, quelques défauts sont à mentionner. Tout d’abord, Ablette, le cheval de Geralt qui a une furieuse tendance à se bloquer dans des endroits incongrus lorsqu’on le siffle, voir même, quand on le chevauche. Un autre soucis vient de la visée automatique qui a parfois tendance à rendre la caméra un peu folle, rien de bien grave de prime abord mais malheureusement, cela arrive assez souvent quand on est en combat près d’un précipice. Enfin, mentionnons un défaut assez fréquent, lors des cinématiques, parfois, vous aurez la surprise de découvrir un personnage, Geralt inclus, encastré dans un élément du décor, ce qui fait un peu tâche, il faut bien l’avouer.
Mais ces défauts ne sont pas voués à rester éternellement et ce, pour une raisons. Le suivi assidu des développeurs qui proposent des patchs réguliers permettant en général de corriger une grande partie de ce genre de “problèmes”.
Trailer

Passionné de jeux vidéo depuis qu'il est en âge de tenir une manette et une souris, il ne dis jamais non à une bonne session de jeu. Peu importe le titre, tant que le plaisir du jeu est là !

Continue Reading
2 Comments

2 Comments

  1. Pingback: Notre critique de The Witcher 3 : Hearts of Stone - Nipponzilla

  2. Pingback: Geralt de Riv rejoint SoulCalibur VI ! - Nipponzilla

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

eighty seven − = eighty six