Dessinateur : Koyuki, Toyota Saori
Scénariste : Tuchihi Light
Éditeur : Doki Doki
Collection : Shonen
Genre : Comédie, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 208 pages
Sortie : 9 septembre 2020
Prix : 7,50€
Statut de la série : En cours de publication
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Résumé
La déesse Ristarte a reçu l’ordre de sauver Geaburande, attaquée par de puissants démons. Pour accomplir au mieux sa mission et être enfin une déesse accomplie, elle invoque le ténébreux Seiya Ryûgûin, dont les caractéristiques conviennent parfaitement. Ce dernier est puissant et doué, mais il est également d’une prudence maladive. Ce “léger” défaut va mettre les nerfs de Ristarte à rude épreuve et pimenter leur mission à un point que la déesse n’imagine même pas.
Notre critique
Geaburande est attaquée par des démons très puissants. Heureusement, les dieux vont aider ses habitants en lui envoyant un héros. Cette mission est celle de Ristarte, déesse de la Guérison. Blonde, séduisante et pleine d’énergie, cette dernière n’a encore jamais gérer de mission aussi dangereuse. Elle veut devenir une déesse accomplie et compte bien mettre toutes les chances de son côté. Pour cette raison, elle décide d’invoquer un humain, japonais de préférence, dont les caractéristiques conviennent très bien : il est puissant, doué en attaque et en défense et maîtrise la magie du feu. Cerise sur le gâteau, il est beau. Tout se présente donc pour le mieux pour la belle déesse.
Seiya a tout du héros parfait : il est beau, ténébreux, musclé et puissant. Mais il a un défaut, il est excessivement prudent. C’en est même maladif, car il se méfie de tout, même des enfants qui lui offrent des cadeaux. Quand il bat un ennemi, il n’hésite pas à frapper plusieurs fois avec ses attaques ultra-puissantes, sans trop s’apercevoir des dégâts qu’il fait. Quand il doit s’acheter une armure et des armes, il le fait de façon excessive, pareil pour les fioles et les amulettes, qu’il achète en très grande quatité. Enfin, avant de partir en mission, il ne peut s’empêcher de s’entraîner au maximum afin de faire monter ses caractéristiques. Par sa prudence maladive, il rend dingue la pauvre Ristarte.
Autour de ces deux héros que tout oppose, gravitent la Grande Déesse Ishistar, Aria la déesse des Sceaux, Cercé Dieu de l’escrime ; mais également les futurs compagnons de Seiya, Elh et Mush, descendants du clan du Dragon. Chaque personnage à ses caractéristiques propres et sa personnalité et ont une bonne place dans le scénario. Certains dieux ont un caractère assez particulier et cela ajoute à la dynamique de l’histoire.
Ce manga est un manga isekai, c’est-à-dire que le héros, issu de notre monde, se retrouve dans un monde différent. Ici, Seiya, un japonais, navigue entre le Domaine unifié des Dieux et le monde de Geaburande. Le scénario est présenté comme un jeu de rôle, avec des points d’expériences pour chaque personnage qu’il affronte. C’est tout un univers qui a été créé, avec ses dieux et ses us et coutumes. Les dieux ont des noms qui en rapelle d’autres, que l’on connaît mais sans lien, comme Ishistar / Ishtar, ou encore Cercé / Circé. Le scénario est dynamique, avec de l’humour et de l’action. Le trait est régulier, relativement simple, mais parfois assez sombre, surtout quand les démons apparaissent. Il y a peu de décors, car l’attention est attirée sur les héros. Lors des scènes d’affrontements, les mouvements sont mis en valeurs par des lignes très dynamiques et ces scènes sont faciles à suivre. Si on jette un œil sous la jaquette, on trouve une histoire courte de Light Tuchihi mettant en scène les personnages de cette série, ainsi que des dessins humoristiques et sexys.