Critique
Notre critique des tomes 1 et 2 de Failure Fame – Devenu le plus puissant, je les défonce tous avec mes sorts de Noob
Dessinateur : Shô UYOSHI
Scénariste : Kaoru SHINOZAKI
Adaptation : Keyaki UCHIUCHI
Chara-design : KWKM
Éditeur : Meian
Collection : Shonen
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 164 pages
Sortie : 21 février 2022
Prix : 6,95 €
Statut de la série : En cours de publication
« Tôka Mimori, lycéen aussi discret qu’un “PNJ appartenant au décor”, a été invoqué dans un autre monde avec ses camarades de classe afin que tous deviennent des héros. Mais tandis qu’autour de lui se succèdent les attributions de rangs S ou A, lui se voit qualifié de rang E, autrement dit “bon à jeter”, et se retrouve expédié au fin fond de ruines dont personne n’est jamais ressorti vivant. C’est alors qu’il découvre que ses “compétences d’altération d’état”, à première vue inutiles, lui permettent en fait de terrasser de puissants monstres ! Je vais me rebeller contre ce monde… Avec ces capacités dont ils se sont tant moqués ! Ainsi débute le récit de vengeance de ce héros rejeté de tous aux pouvoirs hors normes, en passe de devenir un démon. En terrassant des monstres, un adolescent se métamorphose peu à peu en démon. Adapté du light novel éponyme, ce manga décline à son tour le concept de l’isekai pour en proposer une variation très sombre et cruelle. Ici, il n’est de prime abord nullement question de sauver le monde, ou même de vaincre un antagoniste aux ambitions grandiloquentes… Mais simplement de prendre sa revanche sur la vie ! Portée par un découpage dynamique aux effets de mise en scène saisissants, cette série saura avec brio vous faire partager la rage de vivre et la colère de son anti-héros ! »
Voici un isekai de plus parmi tous les autres avec un scénario vu et revu dans ces deux premiers tomes de Failure Frame – Devenu le plus puissant, je les défonce tous avec mes sorts de Noob. Une invocation douteuse et un héro “sans compétences” qui veut se venger de son invocateur, … voici une base classique de tous les mangas isekai qui sont édités massivement pour le moment. Nous découvrirons ainsi Tôka Mimori qui a été mis au rebus par la déesse Vicius à cause de son manque de compétences, et qui “miraculeusement” va devenir super puissant en très peu de temps. Ici encore pas de grandes surprises. Son chemin rencontrera celui de Mist Barcas, de son vrai nom Seras Ashrain, une jolie épéiste aux formes généreuses et dont l’armure ne couvre que très peu ses attributs féminins. Ça ne vous fait penser à aucune autre série??? Et oui à tous les isekai les plus connus. Il est vrai que le récit est amusant et que l’on passe un bon moment à lire la série mais il y a un sévère manque d’originalité. L’univers de l’isekai s’essouffle et il serait temps de varier la trame de fond.
Le fan-service est bien évidemment également de la partie avec des aventurières aux poitrines plantureuses. Nous aurons également droit à une scène de bain où les formes généreuses de Mist nous seront clairement dévoilées. Un autre aspect typique de l’isekai qui est également bien présent dans la série.
Nous découvrons un peu le passé de Tôka et ce qu’il a vécu dans son enfance. Ses trois pouvoirs pourraient avoir un lien avec son vécu et nous comprenons d’autant mieux sa facilité à tuer “les méchants”. Nous avons un fragment de ce qu’il se passe pour Kashima, une camarade de classe de Tôka, qui a été invoquée en même temps que lui et le reste de leur classe. La parenthèse faite sur sa rencontre avec Tôka, nous laisse supposer qu’elle reviendra plus tard dans l’histoire. Tôka et elle semblent amis mais dans ce monde cruel où règne la guerre, cette amitié pourra-t-elle perdurer quand ils se retrouveront?
Nous rencontrons Mist alors qu’elle est poursuivie par des mercenaires et nous avons quelques bribes d’informations sur elle mais rien n’est très clair. C’est un personnage qui reste pour le moment assez mystérieux et il sera intéressant d’en apprendre plus sur elle et surtout sur le pourquoi tant de personnes tentent de la capturer.
Tôka, enfin sorti du “donjon des rebus”, se fait appeler Hati Sköll. Cela fait certainement référence aux deux loups de la mythologie nordique qui portent ces noms, et qui “à la fin des temps avalent la lune et le soleil et aspergent le trône des dieux de sang”. Une petite référence, joliment trouvée, pour le but ultime de Tôka qui est de tuer une déesse. Pour se faire il sera accompagné de Pigimaru, un joli petit slime à qui il est venu en aide et qui l’accompagne désormais pour le remercier. Tôka perçoit très vite l’utilité de cette petite créature et il ira même dans un donjon afin de récolter les ingrédients nécessaires à l’évolution de Pigimaru.
Les personnages sont très détaillés et on ressent très bien la peur, la colère ou encore la fatigue sur leur visage. Etrangement Tôka semble avoir plusieurs visages. Parfois il nous apparaît sous les traits d’un adolescent, ce qu’il est, et parfois avec des traits plus adultes. Aucune raison apparente ou de situations particulières n’expliquent ce changement de graphique qui parait assez aléatoire. Les scènes de combats sont très bien travaillées avec beaucoup de détails, de lignes de vitesse ou encore d’onomatopées.
En conclusion, voici une histoire bien sympathiques avec ces deux premiers tomes de Failure Fame - Devenu le plus puissant, je les défonce tous avec mes sorts de Noob. Dommage cependant que le scénario isekai manque d'originalité.
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