Dessinateur : Suu Minazuki
Scénariste : Suu Minazuki
Éditeur : Meian
Collection : Shonen
Genre : Humour, Ecchi, Fantastique
Public : + 14 ans
Contenu : 196 et 212 pages
Sortie : 29 juin 2020
Prix : 6,95€
Statut : Terminé en 20 tomes
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Résumé
“Je m’appelle Tomoki Sakurai et ma devise est la suivante : vive la tranquillité !. Vous ne pensez pas que rien ne vaut une vie normale ? D’ailleurs, il y a un truc qui sort de l’ordinaire… Je fais souvent le même rêve, où je vois une jeune fille dont je ne me rappelle même pas le visage. Ce n’est rien de plus qu’un rêve et je ferais mieux de ne pas y penser… “
Notre critique
Nouveau manga des éditions Meian, Tombée du Ciel a été originellement publié en 2007 au Japon sous le titre Sora no otoshimono, où il s’est achevé au bout de 20 tomes. Le titre a également eu droit à son adaptation en anime, mais n’était jusque là jamais paru en France. Avec une parution simultanée des deux premiers volumes, Meian nous plonge dans l’ambiance délirante de ce manga mélangeant humour et fantastique.
Imaginez un synopsis à la Chobits mais dans une ambiance humoristique/ecchi à la Love Hina, et vous obtiendrez une idée du genre d’histoire que Tombée du Ciel va nous offrir. On y suit l’histoire du jeune lycéen Tomoki, un garçon assez banal et un peu pervers, qui voit son quotidien bouleversé le jour où une fille ailée tombe du ciel juste à ses pieds. Cerise sur le gâteau : elle se présente comme Ikaros, une « angeloïd » fabriqué pour répondre à tous ses désirs.
Dès le moment où il fait cette rencontre fatidique, sa petite vie tranquille va se transformer en véritable capharnaüm continu. Entre Ikaros qui essaye d’exaucer ses souhaits mais qui est presque toujours totalement à côté de la plaque, son amie d’enfance avec qui il n’arrête pas de se chamailler, et un lycéen excentrique qui prend des poses de crâneur pour parler de « nouveau monde », on peut dire que chaque jour est bien mouvementé.
On a ici un manga totalement centré sur l’humour, avec des situations improbables qui jouent sur l’aspect fantastique du titre – puisque l’ange Ikaros a amené avec elle des technologies proches de la magie – et qui n’hésitent pas à outrepasser les limites de la physique. Explosions à tout va, petites culottes qui s’envolent… et Tomoki qui se retrouve forcément toujours au milieu de tout ça. Mais entre les scènes comiques se cache un début d’histoire assez intrigant, puisqu’on ignore qui est véritablement Ikaros et quels secrets elle peut cacher.
Les personnages, bien que pas forcément très originaux, sont plutôt attachants. Tomoki a un côté pervers mais il a bon cœur, et il cherche à aider Ikaros, qui n’a aucune idée de ce qu’elle est et ne sait jamais trop comment parler ou agir avec les autres. Ils forment un duo plutôt mignon et on se demande comment leur relation va se développer.
Au niveau du dessin, le style « années 2000 » du design des personnages commence un peu à dater, mais on s’y réhabitue facilement. L’aspect humoristique primant sur le reste, on a souvent des personnages en mode super-deformed et des dessins très caricaturaux, ce qui compense les petites faiblesses dans le dessin. Les décors sont bien travaillés et les arrière-plans généralement pas laissés vide, ce qui embellit le tout. La série totalisant vingt tomes, il est également probable que le style s’améliore au fil de l’histoire.
Dans l’ensemble, c’est une série assez marrante, voire très drôle si l’on n’a pas de problème avec l’humour ecchi, et qui nous réserve probablement pas mal de surprises au niveau du scénario. On sent toutefois que le manga est sorti il y a presque quinze ans, mais pour les habitués des mangas comiques des années 2000, ce retour en arrière ne sera pas dérangeant.