Notre critique des tomes 12 et 13 de Adekan Saya 21 novembre 2020 Critique, Critique Manga, Manga Dessinateur : Nao Tsukiji Scénariste : Nao Tsukiji Éditeur : Ototo Manga Collection : Seinen Genre : Fantastique, Suspense Public : + 14 ans Contenu : 160 pages Sortie : 11 septembre 2020 Prix : 7,99€ Statut de la série : En cours de publication Acheter Site Officiel Résumé Shirô est revenu sur sa terre natale, celle des Hazoku. Avec Kôjirô qui l’a suivi, il se rapproche de la chambre de l’Impératrice Tôko, à qui il était promis. Mais suite à un piège orchestré contre lui, les deux promis ne gardent pas le meilleur souvenir de cette rencontre. Une fois dans le château où vit Tôko, Shirô et Kôjirô se retrouvent prisonniers d’un labyrinthe souterrain… Notre critique Shirô est bien décidé à retrouver l’Impératrice Tôko. Dans les bas-fonds des terres des Hazoku, on a vu dans les tomes précédents que la vie n’étaient pas facile pour ses habitants. Violence, humiliation, perversités sont le quotidien de ces hommes. Dans le château, ce n’est guère mieux et l’impératrice n’a aucun pouvoir… On découvre une jeune femme triste et malheureuse, qui n’a pas héritée de la beauté de la famille, et qui exploitée pour son azu. Représentée officiellement par une jolie doublure, cette impératrice de pacotille est obligée de se cacher derrière son double, afin d’offrir de l’azu au peuple. Shinonomé, un des quatre régents, veut devenir tel un dieu et n’hésite pas à faire subir les pires humiliations à Tôko pour absorber un maximum de son azu. Et il n’est pas le seul à courir après de l’azu, car Ganjô, un des laquais de l’impératrice, a un frère, Mikuzu. Ce dernier est comme Shirô, une “déité”. C’était un homme à la beauté éblouissante, mais il est maintenant aux portes de la mort. Son sang, que l’on ponctionne, comme son azu, permet aux autres membres du clan Hazoku de prolonger leur vie. Il est l’époux de Tôko et a sa chambre à côté de ses appartements, afin de recevoir de l’azu en continu. Mizuku attend le retour de Shirô pour être libéré de cette vie. Dans ces deux volumes, on parle beaucoup du passé de Shirô et on comprend pourquoi il a pris la fuite. On voit aussi que toute la vie du clan Hazoku tourne autour de l’azu, une forme d’énergie vitale qui confère puissance et longue vie. On suit également Anri, son frère, dans son rôle de régent de la cité sud et dans sa vie quotidienne. Il apparaît comme un homme futile, que peu de choses peuvent toucher, mais il cache au fond de lui une certaine personnalité. Mais surtout, ce sont des intrigues, de la violence et des êtres détraqués que l’on rencontre, que ce soit le père d’Anri, ou encore les dirigeants de ces terres, et bien d’autres encore. Le scénario alterne passé et présent, avec la même structure narrative,et l’auteur met bien en évidence les caractères de chaque personnage. On continue d’en apprendre plus sur Shirô et son terrible univers. On regrette juste les prétextes futiles pour déshabiller les différents protagonistes. Le graphisme est très beau, avec beaucoup de détails dans les tenues de certains personnages principaux, en fonction de leur place dans cette société. Il y a également de beaux jeux de chevelures. Par contre, il y a peu de décors, mais les rares espaces que l’on peut apercevoir sont bien chargés, avec du mobilier fort travaillé. De plus, les sentiments sont bien retransmis sur les visages des héros, on ressent bien ce qu’ils vivent. Au début de chaque volume, on retrouve une sorte de mini poster tout en couleur et à la fin, des histoire supplémentaires, avec effet “crayonné”. C’est une explosion de couleurs qui met en valeurs les jaquettes, où on retrouve Shirô et Kôjirô, mais aussi Anri et leur père, Almicale. Notre critique des tomes 12 et 13 de AdekanEn résumé, ces deux tomes nous emmènent dans les méandres des secrets que cachait Shirô sur sa vie. On navigue entre intrigues et humiliations, et on se laisse emporter par un graphisme éblouissant. Bonne lecture!Scénario80%Dessin95%Édition95%Originalité90%Mise en scène85%Intérêt sur la durée90%On a aiméLa beauté des jaquettesLa qualité du dessinOn a moins aiméRedondance scénaristique2020-11-2190%Note Finale Laisser un commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée.CommentaireNom Email Site Web Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par e-mail.