Critique
Notre critique des tomes 25 et 26 de Karneval
Dessinateur : Tôya MIKANAGI
Scénariste : Tôya MIKANAGI
Éditeur : Tôya MIKANAGI
Collection : Shonen – Josei
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 14 ans
Contenu : 208 pages (t25) – 192 pages (t26)
Sortie : 17/06/2021 (t25) – 21/10/2021 (t26)
Prix : 7,65 €
Statut de la série : Terminée en 28 tomes
« Lors de l’autopsie de Bellanautica Eygon, une varga repentie, les scientifiques de la tour de recherche ont découvert dans ses entrailles une bien étrange créature… D’après les révélations posthumes de la jeune femme, ce serait l’animal de compagnie d’un membre haut placé de Kafka! Les agents de Circus décident de cacher une balise sur la bestiole avant de la relâcher, pour qu’elle les mène à son propriétaire. Pendant ce temps, Hirato et Yogi sont en mission dans la région de Gaghata afin d’en apprendre davantage sur le mystérieux peuple alongua, tandis qu’à Karasna, Gareki reçoit la visite aussi soudaine qu’inattendue de Nai, qui lui pose alors une drôle d’énigme… »
L’étau se ressert pour Kafka qui devient de plus en plus virulant face à la population dans ces tomes 25 et 26 de Karneval. Circus est sur leurs talons et ils ont bien l’intention de mettre un terme définitif à leurs expériences. On en apprend ainsi plus sur l’origine de leur création mais également sur les origines de Nai. Le sort du monde des hommes tel qu’on le connaît est entre ses mains et il pourrait décider de sa destruction en un instant mais qu’en sera-t-il? Le Karoku à la cicatrice semble lui avoir fait un lavage de cerveau et de nouveau il est hors d’atteinte pour Gareki qui tente tout ce qu’il peut pour ramener Nai auprès d’eux.
Pour les aider dans leur lutte contre Kafka, les hauts dirigeants décident de révéler la vérité sur Kafka et les vargas à la population. C’est un pari risqué mais on ressent d’autant plus que la série arrive à son terme avec cette annonce. De son côté, la volonté de Kafka est assez ambiguë. D’un côté, on a l’impression qu’ils veulent réinitialiser l’Humanité et d’un autre côté Keshiki, un haut dirigeant de Kafka, souhaite la mort de Nai qui est celui qui a le pouvoir de lancer la réinitialisation. Encore bien des mystères alors qu’il ne reste que deux tomes.
Nous avons un bref aperçu de l’enfance de Gareki. Même si cela est toujours intéressant, on ne comprend pas vraiment pourquoi il y a cette parenthèse au milieu de l’histoire. Gareki semble être le seul à ne pas être affecté par la dimension du méchant Karoku. Est-ce que cela aurait un lien avec son passé? Depuis le début Nai et lui semblent s’attirer l’un l’autre alors qu’ils ne se connaissaient pas. Nous ne savons toujours pas le lien qui les unis réellement même si à force de se côtoyer, ils sont devenus très proches. Il existe certainement un lien entre eux, même si tous les deux semblent l’avoir oublié, qui sera la clé de toute cette histoire. Nous ne pouvons qu’avoir hâte que tous les mystères soient révélés.
Les dialogues sont parfois très longs avec beaucoup de noms et de termes propres au récit et il faut être très concentrés pour pouvoir garder le fil. A côté de cela, on a des scènes de combats sans dialogues, où un seul personnage prend toute la page. On a donc l’impression que le récit n’est pas très équilibré et on aurait tendance à se lasser et à vouloir délaisser les tomes.
Les dessins sont très détaillés et les scènes de combats sont vraiment très bien travaillées. Les personnages ainsi que les vargas sont très variés et les scènes d’action sont agrémentées de lignes de vitesse et d’onomatopées.
En conclusion, le combat final démarre dans ces tomes 25 et 26 de Karneval. Beaucoup de mystères sont à élucidés dans les deux derniers tomes à venir.
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