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Critique

Notre critique des tomes 9 et 10 de Blue Period

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Dessinateur :  Tsubasa Yamaguchi
Scénariste :  Tsubasa Yamaguchi
Éditeur :  Pika Édition
Collection :  Seinen
Genre :  Tranche-de-vie, Emotion
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 18 mai 2022 (t9) – 13 juillet 2022 (t10)
Prix : 7,50 €
Statut de la série : En cours de publication

« Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner… »

La première année à Geidai se termine déjà dans ces tomes 9 et 10 de Blue Period. Yatora va devoir présenter une œuvre de fin d’année qui montre qui il est, qui il est devenu et ce qu’il a appris durant cette première année.

Nous pourrons suivre Yatora dans son parcours d’artiste avec tous les nouveaux défis à relever, l’apprentissage de nouvelles matières, de nouvelles textures, de nouveaux styles de peinture, … Il s’essaiera également à la mosaïque, à la construction 3D et à la sculpture. Mais à côté de ces apprentissages, il y a également tous les doutes que chaque artiste a pu ressentir, toutes les questions qu’ils ont pu se poser, leur questionnement sur la raison qui leur a donné envie de peindre ou encore pourquoi ils veulent créer des œuvres. Yatora commence à devenir un jeune artiste accompli en comprenant quel style lui convient ou non, ou encore ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas. Il se rend compte également de la limite entre son imaginaire et la réalisation puisqu’il aura des problèmes pour réaliser l’œuvre 3D qu’il souhaite avec un matériel beaucoup trop cher pour le porte-monnaie d’un étudiant.

Yatora reviendra à ses premiers amours en faisant découvrir Shibuya à Yotasuke, la ville qui lui a donné envie de devenir artiste et qui lui a fait comprendre pour la première fois qu’on pouvait faire ressentir des émotions à quelqu’un en transmettant son ressenti par la peinture. C’est en quelque sorte ce retour aux sources qui permettra à Yatora de trouver sa voie pour son projet de fin d’année et de comprendre un peu plus ce que l’art représente pour lui.

On parlera beaucoup de Yotasuke dans ces tomes 9 et 10 de Blue Period. Alors que Yatora le prend pour modèle car il est doué en dessin, on se rend compte que ce don est à l’origine du mal-être du jeune homme. Il pense être obligé de dessiner pour plaire et à cause de cela il ne se fait aucun ami. Il a pour unique but de plaire à sa mère par ses dessins et il s’oublie dans le processus. Son art devient alors triste et ça reflète son état d’âme. Au côté de Yatora, il comprend qu’il est possible d’avoir des amis et de peindre en même temps. Ces dessins l’amèneront d’ailleurs au clapier de l’école où il rencontrera Okamoto avec qui il partage un amour pour les animaux et avec qui il pourra enfin se lier d’amitié. Yatora a toujours cherché à être l’ami de Yotasuke mais ce dernier le rejetait sans cesse à cause de sa facilité à se faire des amis. Il ne le pensait pas sérieux dans son art, tout le contraire de lui. Mais dans ces deux tomes Yotasuke comprend que Yatora l’avait vu pour qui il était réellement et non pas pour l’artiste qu’il voulait que tout le monde voit.

Nous découvrons de nombreux artistes extérieurs à l’école. Des personnages haut en couleurs avec une personnalité qui semble parfois assez farfelue. Les élèves de Geidai vont donc être confrontés au regard de leur professeur mais également à celui d’artistes accomplis. Nous découvrons ainsi de nombreux nouveaux personnages dans ces deux tomes.

Au niveau du dessin les peintures et les sculptures présentées sont toujours magnifiques. Les personnages sont toujours aussi bien détaillés avec des émotions qui transparaissent sur leur visage. Les arrière-plans qui ont attrait à l’art, au musée ou encore à Shibuya sont très bien détaillés. Pour le reste des cases les arrière-plans sont assez épurés mais quand il y a des œuvres d’art, qui elles sont vraiment très détaillées, c’est plus agréable d’avoir un arrière-plan plus simple pour ne pas surcharger l’image et que cela reste agréable à la lecture.

Blue Period
75 Rédaction
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Résumé

En conclusion, c'est la fin de la première année à Geidai dans ces tomes 9 et 10 de Blue Period mais le parcours artistique et l'apprentissage de Yatora ne sont pas terminés.

Scénario80
Dessin80
Édition90
Originalité70
Mise en scène80
Intérêt sur la durée60
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Tombée dans l'univers manga par hasard, elle ne l'a plus lâché et en est devenue passionnée. Plus attirée par le shojo et le shonen, elle n'a pas peur de relever des défis et de découvrir d'autres styles.

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