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Critique

Notre critique du tome 1 de Arena 

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Dessinateur : Clarity
Scénariste : Chef Otaku
Éditeur : Véga Manga
Collection : Shonen
Genre : Action, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 224 pages
Sortie : 8 juillet 2022
Prix : 15€
Statut de la série : En cours de publication

 

« Sous ses dehors de garçon timide et réservé, Gabriel est en fait un psychopathe, dénué de toute émotion et de toute compassion. Une attitude qui sied mal à notre réalité, alors qu’il tente de refouler sa nature pour mieux s’intégrer aux groupes qui l’entourent. Mais c’est à l’occasion d’un voyage scolaire que sa destinée va basculer : le bus qui le transporte ainsi que ses camarades de classe se voit pris dans une étrange tempête qui les emmène au cœur d’une immense arène, sur une autre planète. Là, ils vont devoir se livrer à des combats sanglants pour survivre et gagner le droit de retrouver leur vie d’avant. Désormais, Gabriel peut laisser libre cours à ses pulsions meurtrières, trouver ainsi son équilibre et une forme de normalité pour lui, qui pourrait le mener à sa perte. »

Gabriel et ses camarades de classe sont téléportés dans un monde parallèle où ils deviennent des offrandes à d’obscures entités. Mais pour que cela soit intéressant, ces humains sont dans une arène où ils vont devoir défendre fièrement leur vie, avec la possibilité de gagner leur liberté, après des combats contre d’horribles aliens. Ainsi, Gabriel, qui cache sous des airs timides une nature de psychopathe, peut lâcher ses pulsions meurtrières. Mais ce n’est pas le cas de ses camarades, qui ont beaucoup plus de difficultés à s’habituer à leur nouvel univers…

Depuis tout petit, Gabriel est fasciné par la mort. Même s’il fait croire à sa mère qu’il est normal et que ses pulsions meurtrières ont disparues, cette dernière n’est pas dupe. Sur son lit de mort, elle arrive à lui faire tenir ses promesses, celle de se faire des amis et de ne pas tuer d’humain, sauf si celui-ci le mérite ou bien si Gabriel doit sauver sa vie. Gabriel a su se fondre tant bien que mal dans la masse d’élèves de son lycée et a même un meilleur ami en la personne de Diego, un élève un peu rondouillard. Lorsqu’il est enlevé avec ses camarades dans un univers parallèle, qui est une arène, il va défendre chèrement sa vie et cela ne passera pas inaperçu. Kaligan, un alien qui sponsorise les guerriers qui se battent dans cette arène, lui propose un contrat, car il voit en lui une valeur sûre de remplir ses poches. Parmi ses camarades qui ont survécu, il y a Kevin, le caïd de l’école. Ce dernier a réussi a fédéré les autres autour de lui, alors que dans leur lycée, il est plutôt du genre à s’en prendre aux plus faibles. La relation entre Gabriel et Kevin n’est pas des plus facile, mais Gabriel va devoir composer avec ce leader autoproclamé s’il veut aider les autres à quitter ce monde.

Les auteurs ont créé un véritable univers, avec ses peuples et ses lois. C’est un monde en-dehors des mondes, dans un espace vide à la croisée des réalités et du temps, et on y trouve une arène, des espaces de soins. Mais c’est surtout une prison dont il est impossible de sortir. Mais surtout, il met en avant que peu importe la nation ou la planète d’où l’on vient, c’est que tous nous aimons la violence et le sang. Cette arène où s’affrontent différentes créatures venues de toutes les galaxies doivent se battre jusqu’à la mort – celle de l’autre, de préférence – afin de peut-être quitter ce statut de combattant et regagner une liberté qui a été raflée lors de leur enlèvement. Ceux qui ne peuvent racheter leur liberté n’ont d’autre choix que de devenir esclave pour un propriétaire. C’est face à ce destin que se trouvent Gabriel et ses amis. A part lui et Kevin, les autres ne savent pas se battre et certains sont même tétanisés face aux monstres auxquels ils doivent faire face.

Ce tome maîtrise déjà bien la psyché de l’humanité. On y voit un panel de réactions face à l’urgence et la survie, de la plus violente à la plus couarde. Entre Gabriel, qui peut enfin lâcher ses pulsions meurtrières et qui prend du plaisir à affronter ces adversaires, et XXX, le délégué de la classe qui préfère se cacher sous une montagne de cadavres, on découvre des personnalités toutes différentes, mais qui bénéficient d’un travail soigné. Le trait est un mélange entre le manga, le manhua et la BD franco-belge. Le vocabulaire et les expressions sont très actuels, comme le terme « wesh » qui se balade entre les pages. Un aperçu de cet univers sanglant nous est donné sur la couverture de ce premier volume.

Arena
85 Rédaction
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Résumé

Amateurs de mondes parallèles et de combats titanesques, ce titre vous en mettre pleins la vue grâce à des personnages charismatiques et un univers très complet. Le héros a lui seul vaut le détour, avec ses pulsions meurtrières mais également son intelligence. Belle découverte !

Scénario85
Dessin80
Édition90
Originalité80
Mise en scène80
Intérêt sur la durée90
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De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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