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Critique

Notre critique du tome 1 de Assistant Assassin

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Dessinateur : Hiromasa Okujima
Scénariste : Hiromasa Okujima
Éditeur : Omaké Manga
Collection : Shonen
Genre : Action, Suspens
Public : + 12 ans
Contenu : 208 pages
Sortie : 28 mai 2020
Prix : 7,90€
Statut de la série : En cours de publication

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Résumé

Asakura Shinichi est assistant chez un célèbre mangaka. Le travail est difficile, pour un salaire de misère. Heureusement, Asakura a un autre emploi : il travaille pour l’administrateur du NAS, une plateforme qui permet aux mangakas et aux assistants de discuter boulot. Officieusement, l’administrateur engage des chasseurs de primes pour nettoyer la ville des racailles qui y pullulent. Une fois son costume d’assistant enlevé, Asakura enfile celui de Mouton Rouge, un chasseur de prime qui ne fait pas dans la dentelle.

Notre critique

Asakura Shinichi est un jeune homme, dont le rêve est de créer sa propre série manga. Sauf que ces idées ne sont pas terribles et son humour est assez lourd. Il n’arrive donc pas à percer dans ce milieu. En attendant le succès, il travaille avec trois autres assistants pour un célèbre mangaka, Sukekiyo Jinbabue. Afin d’arrondir ses fins de mois difficiles, Asakura endosse le costume de Mouton Rouge, un chasseur de prime. Habillé d’une combi rouge avec des oreilles de mouton, il débarrasse la ville de la racaille qui y vit. Et il le fait avec un style qui lui est propre : le sang gicle partout quand passe le Mouton Rouge.

Le mangaka pour qui travaille Asakura a un caractère fort, il râle et grogne beaucoup et il ne mâche pas ses mots. Il donne d’ailleurs des surnoms à ses assistants et celui d’Asakura est “Assassin”, contraction de Asa-Shin. En parallèle, il prodigue d’excellents conseils à ses assistants, mais sans aucune douceur. Il ne laisse aucune erreur passer et est également très avare de compliments. Asakura en a peur, il le stresse énormément, car l’autorité et la force brute suintent par tous les pores de cet homme. Travailler pour lui est plus difficile que de “nettoyer” la ville. Les collègues d’Asakura, même si ils l’encouragent parfois, ne sont pas très tendre avec lui. Les critiques fusent tout au long de ces journées au studio.

Asakura reçoit ses missions via la plateforme de NAS, qui signifie Nippon Assistant System. Cette plateforme permet aux assistants et aux mangakas de proposer du travail ou de l’aide en fonction des besoins et disponibilités de chacun. Asakura reçoit des mails de l’administrateur et, si le travail proposé lui convient, il se fait recruter. Tous les mails sont rédigés comme si on lui proposait un vrai boulot d’assistant mangaka. Il faut juste savoir lire entre les lignes pour comprendre le sens caché de ces mails. L’administrateur fait le lien entre le “client” et le chasseur de prime. Il règle tous les détails et fournit toutes les informations à l’exécutant. Asakura n’est pas le seul à travailler pour cette plateforme, d’autres chasseurs de prime, aux styles différents, bossent aussi pour le NAS.

Son personnage de Mouton Rouge doit certainement aider Asakura à évacuer ce sentiment de n’être jamais à la hauteur. Entre les critiques de son éditeur, les remarques de ces collègues et les paroles, souvent blessantes, de son employeur, Asakura doit accumuler beaucoup de ressentiment. De gringalet binoclard au Mouton Rouge, ce personnage change du tout au tout : de timide et maladroit, il devient froid et sûr de lui, un professionnel du nettoyage, qui refait toute la déco autour de lui. Batte, marteau, couteau, tout est bon pour faire couler le sang.

Entre son travail d’assistant et son emploi de chasseur de prime, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Le scénario file à une grande vitesse, même si il y a encore des informations qui nous manquent, comme la manière dont Asakura a été recruté par le NAS, et qui se cache derrière l’administrateur de cette plateforme. Le dessin est net, clair et précis, malgré l’hémoglobine qui coule beaucoup, suites aux techniques d’assassinat peu “propres” d’Asakura. Le dessin est assez sombre, même quand il n’y a pas de scènes de violence, en adéquation avec le mental du héros, qui se fait tout le temps critiquer par les autres. La jaquette, avec Asakura en Mouton Rouge, marteau sanguinolent à la main, nous résume à elle seule ce tome.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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