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Critique

Notre critique du Tome 1 de Colorless

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Dessinateur: KENT
Scénariste: KENT
Éditeur: Shiba Edition
Collection: Seinen
Genre: Science-fiction
Public: + 14 ans
Contenu: 184 pages
Prix: 7,95 euros
Sortie: 11 octobre 2020
Statut de la série: En cours de publication

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Résumé

“Suite à une éruption solaire d’une ampleur sans précédent, la Terre a perdu ses couleurs. L’humanité, victime de mutations génétiques, est sur le déclin…
Malgré tout, il subsiste encore des fragments infimes de couleurs dans le monde, et ils pourraient bien être la clé qui rendra à la Terre sa splendeur d’antan, tout comme une mystérieuse jeune fille…
Avidya, qui étudie la prodigieuse énergie contenue dans les pigments, va devoir mettre sa vie en jeu pour protéger la jeune Tchié, dans un combat contre l’Église qui cherche à s’emparer de ce pouvoir pour étendre son influence.”

Notre critique

Se situant dans un futur incertain, le récit de Colorless met en avant une humanité qui ne ressemble plus du tout à ce que nous connaissons. Cette humanité survit dans un monde où, suite à une éruption solaire très importante, les pigments de couleur ont disparus. Les monde est noir et blanc, terne et vide.

La plupart des individus tentent de continuer à vivre une existence routinière, seul moyen pour eux de se raccrocher de ce qu’ils connaissent de l’ancien monde. Certains tentent de tirer leur épingle du jeu en profitant de la situation ou en tentant de l’améliorer.

Dans la première catégorie, l’Eglise règne de manière très autoritaire sur la population. Elle a installé un dogme qui explique à ses fidèles que leur dévotion leur permettra de faire revenir les couleurs, ce qui permettra au monde de retrouver sa splendeur d’autrefois. En réalité, elle tente de s’approprier toute la technologie afin de régner sans partage sur le monde.

De l’autre côté, quelques personnes mènent des recherches sur les pigments, tentant de comprendre leur fonctionnement. Ils sont conscients que leurs recherches les désignent comme les ennemis numéro 1 de l’Eglise mais ils espèrent ainsi apporter au monde un nouveau souffle. Avidya fait partie de ces personnes.

Ce scientifique, aidé d’un indic’ nommé Covetess, mène des recherches dans le plus grand secret afin d’étudier la puissance des pigments de couleur et, surtout, éviter qu’une telle puissance ne tombe dans les mains de l’Eglise.

Le récit commence avec une disparition inquiétante, celle d’une jeune fille, enlevée par l’Eglise. Sentant que quelque chose se trame, Avidya se lance à sa poursuite. Après une course-poursuite musclée, il arrive à récupérer la jeune fille. Cette dernière se nomme Tchié et, à la grande surprise des deux compères, a encore un visage humain. En effet, elle n’a subi aucune mutation et vivait jusque là en portant un masque afin de ne pas attirer l’attention sur elle. Avidya comprend vite que l’Eglise avait découvert la particularité de la jeune fille. C’est pour cela qu’elle avait commandité son enlèvement.

Il est intéressant de noter de Avidya porte également un masque. Est-ce simplement pour ne pas être reconnu ou cela cache-t-il quelque chose de plus important?

Les premiers chapitres prennent le temps de poser le décor et d’expliquer la situation. Les personnages évoluent dans un monde sombre et glauque où l’humanité n’est plus que l’ombre d’elle-même. Quand les personnages se trouvent dans la rue ou dans certains bâtiments, cette impression est encore renforcée par un dessin très fouillé au niveau des décors. Seul le laboratoire d’Avidya semble plus aéré et dégage une atmosphère plus sereine.

Le dessin est très travaillé et se rapproche plus, par moment, d’un comic que d’un manga. Autre particularité intéressante, les quelques rares touches de couleurs apparaissent colorisées dans les pages. Pour le lecteur, cela met encore plus l’accent sur la rareté des couleurs dans le monde décrit dans l’histoire. L’effet est très fort visuellement. Cela montre également que le lecteur arrive à s’immerger complètement dans le récit.

L’édition est de bonne qualité, d’un format légèrement supérieur au format manga habituel. Le titre est présenté comme s’il y avait un défaut d’impression mais cela est complètement voulu. Cela permet d’appuyer encore plus sur le rôle des couleurs dans le récit. L’illustration de couverture représente Avidya et Tchié. Sous la jaquette, sur la couverture du livre, le lecteur pourra découvrir les schémas de deux des machines qui apparaissent dans le volume.

Cette série aborde un univers de science-fiction sous un angle très original. L’histoire est prenante et intéressante. C’est une très bonne découverte.

Geekette assumée et grande fan de manga depuis Dragon Ball. J'ai une fâcheuse manie de lire tout ce qui me tombe sous la main, ce qui permet de faire les meilleures découvertes.

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