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Critique

Notre critique du tome 1 de Dungeon Reset

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Dessinateur : Daull
Scénariste : Daull
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Collection : Kbooks
Genre : Aventure, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 256 pages
Sortie : 5 octobre 2022
Prix : 15€
Statut de la série : En cours de publication

« La vie de Dawoon bascule le jour où il est projeté dans un monde parallèle : il va devoir participer à un jeu mortel, Dungeon Game, en faisant face à des monstres et autres dangers. Alors qu’il tombe dans un piège et parvient à y survivre, le jeu se réinitialise et lui accorde de nouvelles compétences suite à un bug. Pour rentrer chez lui, Dawoon va devoir rivaliser d’ingéniosité… »

Dawoon est téléporté dans un jeu mortel de type MMORPG où il doit affronter des monstres afin de survivre et ainsi, augmenter ses compétences. Sauf que Dawoon n’est pas gâté par celles-ci et elles ne sont guère utiles quand il s’agit d’affronter les créatures que lui et son groupe rencontrent. Alors qu’il chute dans un piège dont il est impossible de ressortir vivant, le jeu se réinitialise et un bug se produit. Toujours en vie, mais coincé sous terre et avec de nouvelles compétences, Dawoon va d’abord aménager son nouvel univers, puis grâce à ses compétences nouvellement acquises, il va réfléchir à comment sortir de ce trou. Au fur et à mesure que le temps passe, ses compétences et sa force augmentent, et il va même se faire un ami. Mais le guide, un mignon petit lapin blanc, ne peut laisser cette anomalie dans le jeu et attend sa mort avec impatience.

Dès le départ, il ne faut pas se laisser avoir par ce mignon lapin blanc en costume, qui n’hésite pas à tuer un joueur pour imposer son autorité. Ce dernier est le Guide et son but est clairement de se débarrasser de ceux-ci. Quand Dawoon survit à sa chute mais qu’en plus, suite à un bug, il gagne des compétences, son seul souhait sera de le voir mort… sauf que Dawoon ne voit pas les choses sous cet angle et rivalise d’ingéniosité pour sortir de son trou et rentrer chez lui. Avec des compétences faibles au départ, celle d’artisan et de purification, Dawoon n’est pas très bien vu par les autres joueurs, qui ont des compétences plus utiles quand il s’agit d’affronter les créatures qui peuplent cet univers. Pourtant, c’est Dawoon qui rend les aliments comestibles et qui gère l’intendance du groupe, alors que les guerriers se reposent après leurs efforts. Dawoon est un battant avec une grande ingéniosité. Sa chute va lui permettre de faire avancer ses compétences, de gagner en niveau et en force. Tout cela lui sera utile pour sortir du piège, au grand dam du Guide, qui ne sait plus comment gérer cette anomalie. Dawoon va même se faire un ami en gagnant une compétence, en la personne de Poku, un mignon petit écureuil avec qui il peut communiquer.

Avec ce titre, nous voyageons dans un survival game de fantasy où la violence est contrebalancée par des couleurs lumineuses et chatoyantes, ainsi que le côté mignon du Guide et de Poku. Pourtant, Dawoon et les autres joueurs risquent leur vie dans ce jeu dont la devise est « Dungeon Game, le jeu qu’on apprend en mourant ». D’ailleurs, la première règle est d’être toujours sympa avec le guide, sinon, celui-ci se débarrassera de vous en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ainsi, le héros et ses camarades doivent affronter de terribles créatures, mais en plus, ils doivent composer avec la psychologie humaine, qui rend l’homme égoïste et prêt à tout pour survivre, parfois au pire. Les vraies personnalités se dévoilent, le meilleur comme le mauvais, et le guide s’amuse avec ces joueurs parachutés dans ce jeu. Le charadesign est très classique, avec un trait fin, mais doit son intérêt dans la colorimétrie employée qui est très lumineuse. Dawoon, Poku sur l’épaule, aux côtés du Guide un rien boudeur, font la couverture de ce premier volume.

Dungeon Reset
85 Rédaction
Lecteurs 0 (0 votes)
Résumé

Mêlant aventure et ingéniosité, avec un rythme enlevé et un petit travail sur la psychologie humaine ainsi que de très belles couleurs, cette série nous emmène dans un MMORPG qui subit le plus grand bug de son histoire. Vu comme une anomalie, Dawoon va en faire voir de toutes les couleurs au Guide, et cela crée quelques situations cocasses bienvenues dans ce monde cruel. On a adoré !!

Scénario80
Dessin80
Édition85
Originalité90
Mise en scène80
Intérêt sur la durée85
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De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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