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Critique

Notre critique du Tome 1 de Fenrir

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Dessinateur : Mioko Ohnishi
Scénariste : Chugaku Akamatsu
Editeur : Casterman
Collection : Sakka
Genre : Seinen, aventure
Public : + 14 ans
Contenu : 228 pages
Sortie : 30 juin 2021
Prix : 7,95 euros
Statut de la série : En cours de publication

“Dans l’immensité de la steppe, Temüjin lutte pour la survie des siens. Jadis respecté, son clan est aujourd’hui la proie des appétits des autres nomades : le fort prospère, le faible disparaît. Comment briser cette spirale des guerres incessantes ? Un homme pourrait-il se dresser et unifier sous sa bannière tous les clans de la steppe ? La réponse se trouve peut-être au fond d’un lac où, murmurent les anciens, dort ‘celui qui fait trembler la terre’. Le fracas des armes, les alliances et les trahisons, la beauté d’un rêve grandiose : Fenrir est le récit épique d’un idéal. Celui de la conquête du monde.”

Le duo à l’origine de cette série est composé de deux personnes qui ne sont pas des débutantes. En effet, le dessinateur, Mioko Ohnishi, a déjà été édité auparavant avec la série Battle Royal – Angels’ Border. Le scénariste, Chugaku Akamatsu, travaille dans le milieu du jeu vidéo. Il est également à la base de la licence Hidan no Aria. Fenrir est sa première collaboration avec le studio Square Enix.

Le récit prend place dans les steppes mongoles du 12e siècle de notre ère. La population est divisée en différents clans qui se livrent à une guerre perpétuelle pour s’approprier territoires et troupeaux. Les forts survivent alors que les faibles sont voués à disparaître.

L’histoire commence au sein du clan Qiyat, dirigé par Behter, un des fils de l’ancien chef. C’est un guerrier aguerri mais il a la guerre en horreur. Idéaliste, il tente de trouver une solution pour mettre son clan à l’abri sans avoir à combattre. Malheureusement, son clan est en déclin et ne possède plus assez de ressources.

Il est secondé par son jeune frère, Temüjin, qui est le personnage principal de ce volume. Moins doué que son frère au combat, il s’entraîne sans relâche, conscient que s’ils ne se montrent pas plus vindicatifs, leur clan finira par être pris. Il est beaucoup plus réaliste que son frère mais comme il est plus jeune, il se tait.

Un jour qu’il est de corvée d’eau, il tombe dans un lac profond. Ne sachant pas nager, il manque de se noyer mais est sauvé par une étrange femme nommée Fenrir. Cette dernière lui explique qu’elle vient des étoiles et qu’elle est tombée sur Terre sous la forme d’une matière métallique qui est au fond du lac. Tant que ce métal est au fond du lac, elle ne peut pas en bouger.

Elle passe alors un marché avec le jeune homme : si il arrive à la libérer du lac, elle le suivra et lui prodiguera ses conseils. Le jeune homme sachant son clan menacé, accepte le marché, espérant y trouver une alliée de choix. Cependant, les plans de Fenrir semblent tout autres…

La base du récit est historique : les rivalités entre les clans mongols. Cependant l’auteur vient y glisser une dimension fantastique sous la forme d’un esprit extra-terrestre très particulier. Est-elle un coup de pouce de la part du destin ou une malédiction, il est difficile d’en juger à ce stade de l’histoire.

Le dernier chapitre de ce volume met en scène un autre groupe de personnages : des marins japonais en train de combattre sur la mer. L’un des groupes est mené par un certain Yoshitsune. Cet homme fougueux est encouragé par sa maîtresse, une étrange femme nommée Shizuka. Cette dernière ne semble pas appartenir à ce monde. Le récit donne assez d’indices pour faire comprendre que, comme Fenrir, elle vient des étoiles. Par contre, contrairement à cette dernière qui rêve de grandeur et de luxe, elle ne pense que par la guerre et les massacres.

À ce stade de l’histoire, les personnages n’ont rien à voir entre eux. Seront-ils amenés à se rencontrer un jour ?

Le titre de la série est déroutant. En effet, Fenrir est plutôt une référence à la mythologie nordique et il est étonnant de trouver un personnage nommé ainsi au milieu des steppes mongoles. Dans le récit, la jeune femme explique avoir été nommée ainsi par des voyageurs venus d’un autre pays. Pour le moment, on ne sait rien d’autre.

La série est illustrée par un dessin de bonne qualité. Les vêtements des personnages sont détaillés. La mise en scène est agréable mais, par moments, les personnages semblent fort statiques par rapport à leurs actions. Cependant, cela ne choque pas de prime abord lors de la lecture.

À la fin de ce premier volume, dans les steppes mongoles, Temüjin vient de se faire un allié de choix. Sur la mer du Japon, le seigneur Yoshitsune s’affranchit des codes en vigueur et se proclame pirate. Ces deux hommes ont en commun d’avoir croisé la route de deux esprits venus d’ailleurs. Bénédiction ou calamité ?

Fenrir
85 Rédaction
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Résumé

Il rêve de paix, le sang des siens coule. Un pacte va lui donner les armes pour faire trembler tous les hommes. Un jeune chef mongol fait une rencontre improbable qui va changer sa vie à jamais. Un seigneur japonais, sous l'influence d'une étrange maîtresse, va devenir pirate pour pouvoir combattre à jamais. Qui sont ces esprits venus d'ailleurs ?

Scénario85
Dessin80
Édition80
Originalité90
Mise en scène85
Intérêt sur la durée90
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Geekette assumée et grande fan de manga depuis Dragon Ball. J'ai une fâcheuse manie de lire tout ce qui me tombe sous la main, ce qui permet de faire les meilleures découvertes.

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