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Critique

Notre critique du tome 1 de Hana et la bête

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Dessinateur : Yuzuki Chihiro
Scénariste : Yuzuki Chihiro
Éditeur : Meian
Collection : Daitan
Genre : Romance, Fantastique
Public : + 16 ans
Contenu : 184 pages
Sortie : 11 mai 2021
Prix : 6,95€
Statut de la série : Terminée en 2 volumes

« Les thérianthropes et les humains… Un grand mur se dresse à l’infini entre ces deux espèces. La jeune Hana pénètre malgré elle dans leur monde et rencontre Sanathi, l’une de ces créatures mi-hommes mi-animales. Alors qu’il la questionne tout en la fixant de son regard perçant, Hana, tremblante, sent son corps se presser contre le sien… Elle ne peut plus fuir ! Alors qu’elle aurait dû être arrêtée, Sanathi choisit de ne pas la dénoncer et de la cacher ! Mais pourquoi ?! Elle est gentille, chaleureuse, mais aussi très sexy ! Ainsi débute une magnifique histoire d’amour qui transcende les espèces ! »

Webcomic bien connu et numéro 1 des ebooks au Japon, voici une mini-série qui promeut la tolérance au travers d’une histoire d’amour touchante entre deux êtres de race différente. On croise dans cet univers deux ethnies qui vivent de part et d’autre d’un mur. D’un côté, il y a les humains. Ces derniers détestent les thérianthropes, qu’ils ont pourtant créés, et font tout pour instiller la peur parmi les leurs afin que nul ne passe le mur pour voir ce qui s’y passe. Régulièrement, ils font des tests sur leurs terribles voisins, qu’ils gardent sous leur contrôle. De l’autre, il a des créatures mi-hommes mi-animales, issus d’expériences faites par les humains. Grande mâchoire, oreilles pointues, belle fourrure et queue font parties de leur apparence animale. Et eux aussi, détestent leurs voisins et font tout pour protéger les leurs de ces méchants humains. Lorsque Hana passe par le trou du mur séparateur à cause de son grand cœur, elle va rencontrer un monde différent et pourtant fort proche de celui dans lequel elle vit. Sauf que la jeune demoiselle n’a pas bien choisi son moment, car c’est la lune de sang et les thérianthropes sont un peu, voire beaucoup, en rut. C’est dans ces conditions qu’elle rencontre l’un d’entre eux, le charismatique Sanathi. Commence entre ces deux personnages une relation compliquée de par leurs différences, qui voyage entre tendresse et animalité.

Avec cette série, nous sommes bien dans un shôjo, puisqu’il y est question d’amour. Mais ce titre est clairement à destination des plus de 16 ans, raison pour laquelle il est vendu emballé. Cela ne saute pas aux yeux dès les premières pages, mais la relation entre Hana est Sanathi va monter de quelques degrés, car Sanathi désire fortement Hana, même si il n’est pas encore certain de ses sentiments pour elle. On suit également le quotidien des thérianthropes, qui sont une population très chaleureuse, même si certains d’entre eux ont encore peur de la présence de la jeune femme parmi eux. Habitués à être traités comme des bêtes par les humains, ils se méfient beaucoup d’elle. Mais Hana, qui ne se sentait pas à sa place dans sa ville, veut s’intégrer à cette société et va faire de son mieux pour montrer à tous qu’ils n’ont rien à craindre de sa part.

Le scénario est assez dynamique, et ne se perd pas en détours. Ce qui est une bonne idée, puisque la série ne fait que 2 volumes. Mais cela n’empêche pas l’auteure de promouvoir la tolérance vis-à-vis des autres races. De plus, on ressent bien au fil des dialogues, que nos héros ont leurs émotions qui jouent aux montagnes russes, entre amour, peur, désir et haine. Le charadesign est assez classique, avec un trait fin et peu de décor. Le côté bestial des thérianthropes est bien rendu, tout comme la gentillesse de Hana. Sur la jaquette, on peut voir Hana dans les bras de Sanathi, vêtue de rouge comme un certain chaperon rouge prête à se faire dévorer toute crue par le loup. Il ne faut pas hésiter à soulever la jaquette pour profiter encore un peu plus de nos héros.

Hana et la bête
80 Rédaction
Lecteurs 0 (0 votes)
Résumé

Voici une agréable petite série, qui met en avant de belles valeurs comme la tolérance et l’ouverture aux autres. Dès les premières pages, nous sommes transportés dans ce monde où cohabitent difficilement humains et thérianthropes et nous sommes séduits par les émotions qui habitent ces pages. A réserver aux lecteurs plus âgés. Bonne lecture !

Scénario80
Dessin80
Édition80
Originalité80
Mise en scène80
Intérêt sur la durée85
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De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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