Critique
Notre critique du Tome 1 de Kuma Kuma Kuma Bear
Dessinateur : Sergei, 029
Scénariste : Kumanano
Editeur : Meian
Collection : Shônen
Genre : aventure, issekai
Public : + 12 ans
Contenu : 176 pages
Sortie : 21 mai 2021
Prix : 6,95 euros
Statut de la série : En cours de publication
“Yuna (15 ans) est une passionnée de jeux vidéo . Elle se terre dans un appartement qu’elle loue avec l’argent qu’elle gagne en gérant ses actions en bourse. Un jour, en se connectant à son jeu, elle reçoit en cadeau un costume d’ours surpuissant. Alors qu’elle se refusait à porter un tel accoutrement, elle se retrouve propulsée dans un autre monde, vêtue du fameux costume.”
Cette série est une adaptation d’un light novel de Kumanano. Elle est mise en image par Sergei dont c’est la première série éditée et 029 qui n’en est pas à son coup d’essai vu qu’il a déjà une série publiée : Berserk of Gluttony.
Dès les premières pages, le lecteur fait connaissance avec l’héroïne de la série, Yuna, une jeune fille de 15 ans passionnée de jeux vidéos. Recluse, elle vit seule et ne va pas à l’école. Lors d’une mise à jour de son jeu préféré, elle se retrouve avec une tenue d’ours qui, bien que cheatée au niveau de ses caractéristiques, n’en reste pas moins un peu ridicule par rapport aux tenues habituelles des univers d’héroïc fantasy.
Suite à l’obtention de cette tenue, elle prend le temps de répondre à une enquête et, directement après, se retrouve projetée dans un autre monde, revêtue de la fameuse tenue dont elle ne voulait pas plus tôt. Recluse et liant difficilement contact, elle va devoir prendre sur elle pour réussir à comprendre le monde où elle est arrivée et trouver le moyen d’y vivre.
Narrativement parlant, c’est un isekai très classique : le héros est projeté dans un autre monde et doit apprendre à gérer ses pouvoirs, bien plus puissants que ceux des autres personnages. Là où la série se démarque est que l’on ne sait pas pourquoi cette jeune fille est envoyée là. À première vue, pas de démons, ni de roi maudit, ni de dragons.
Au fur et à mesure des pages, c’est plus contre elle-même et ses préjugés envers les gens qu’elle va devoir faire face tout en se faisant une place dans cette société.
Les personnages secondaires sont très stéréotypés mais très attachants. On y retrouve le bagarreur qui deviendra un allié après avoir perdu contre notre héroïne. La pauvre jeune fille attaquée par des monstres (niveau 1) qui sera sauvée et qui deviendra une amie,…
Le dessin est très classique et très mignon. C’est une série qui est destinée à un public de jeunes adolescents. Les combats sont très softs et très rapides. Le pyjama-ours de l’héroïne y est pour beaucoup dans cette imagerie.
L’ambiance y est très douce. L’ensemble est très agréable à lire et les touches d’humour y sont très nombreuses. Cette série n’a pas pour vocation d’innover le genre mais l’adouci considérablement. Cette série est d’un nouveau genre : l’isekawaii : un mélange de mignonitude complètement assumée avec une touche d’héroïsme et de fantasy. Un très bon mélange pour passer un bon moment de lecture et faire découvrir le genre à un jeune public.
L’histoire suit l’héroïne, sauf le dernier chapitre qui est raconté par les yeux d’un autre personnage.
Meian propose une édition de bonne qualité avec deux bonus à la fin : une nouvelle inédite de l’auteur du light novel et une petite bande dessinée humoristique reprenant une scène de ce premier volume.
Comme elle a blessé son adversaire lors d’un duel, Yuna se propose d’aider son équipe afin qu’ils puissent faire la quête pour laquelle ils s’étaient engagés. C’est l’heure de la chasse aux gobelins…
Dans notre monde, c'est une recluse. Dans l'autre monde, c'est une aventurière. Voici l'histoire d'une jeune fille passionnée de jeux vidéos, obligée de s'ouvrir aux autres afin de trouver sa place dans un univers qui n'est pas le sien. Avec Yuna, partez à la découverte de Crimonia en mode kuma style.
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