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Critique

Notre critique du tome 1 de La Petite Faiseuse de Livres

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Dessinateur : Suzuka
Scénariste : Kazuki Miya
Éditeur : Ototo Manga
Collection : Shonen
Genre : Romance, Heroic-fantasy
Public : +12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 14 février 2020
Prix : 6,99€
Statut de la série : Terminée en 7 volumes

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Résumé

Urano est étudiante et bibliovore. Elle dévore chaque livre qui lui tombe sous la main et elle en possède énormément. Elle a aussi de l’humour : elle finira écrasée sous le poids de ses livres, dit-elle. Sauf que c’est ce qui lui arrive. Littéralement ! Urano se réveille dans le corps de la petite Maïn, 5 ans, dans un univers où les livres sont peu accessibles.

Notre critique

Urano est une aime les livres. Elle les adore ! Elle est une bibliovore, une personne qui dévore les livres. Elle ne peut vivre sans eux. Elle lit tout : psychologie, géographie, roman, histoire, sciences, langues étrangères, etc. Elle dévore tout ce qui est écrit, tout ce qui lui tombe sous la main et elle a accumulé un énorme savoir. Mais personne dans son entourage ne comprend cette passion. Ironiquement, sa passion pour les livres va la tuer : elle meurt, écrasée par ses ouvrages. Elle fait alors le vœu, en mourant, de continuer à lire dans une autre vie… Urano se réveille dans le corps affaiblit de Maïn, petite fille âgée de 5 ans, et sœur de Tulli, 7 ans. Dans le corps de Maïn, Urano a accès aux souvenirs de la petite fille, ainsi qu’à sa faible force, car elle a été malade. Dans ce monde où elle ouvre les yeux, les livres, très chers, sont réservés à l’élite : les nobles et les riches. Une feuille de parchemin, par exemple, coûte l’équivalent d’un mois de salaire pour son père et il ne peut lui en offrir. Ce dernier ne sait presque pas lire, et encore moins écrire, comme toutes les personnes de son état. Du haut de ses 5 ans, Maïn, en mal de livres, va tenter de fabriquer elle-même son propre parchemin, grâce au savoir accumulé par Urano et ses très nombreuses lectures. Elle reçoit l’aide de Tulli, qui au quotidien, l’aide déjà beaucoup, malgré son travail : les enfants dont les familles ont peu de moyens, vont en forêt ramasser du bois et des fruits, pour chauffer et nourrir la famille. La famille de Maïn n’est pas très riche, malgré le travail de ses deux parents : sa mère travaille dans une teinturerie et son père est soldat, il garde une des portes de la ville. Habituée à son petit confort, Urano doit apprendre à vivre dans un univers assez pauvre, loin de ses habitudes. Heureusement, ses lectures l’aident à améliorer son quotidien : grâce à ce savoir, Maïn va élaborer une sorte de shampoing 2-en-1, afin de rendre souplesse et brillance à ses cheveux, fortement abîmés. Et comme elle n’est pas une ingrate, elle en fait profiter sa sœur et sa mère !

Le scénario est original, même si le point de départ peut nous faire croire à une énième histoire de changement de corps. Ici, on suit Urano, ses pensées, ses idées, son nouveau quotidien, dans le corps de Maïn. Elle doit vivre avec les aléas d’un corps d’enfant : faiblesse, courtes jambes, agilité réduite, analphabétisme et être toujours sous surveillance. Mais elle pense comme une adulte et parle comme telle. Maïn, en dehors des souvenirs, ne semble plus exister, sauf par son corps. Mais Urano ne va pas s’en laisser compter et elle va très vite se lancer dans son projet : posséder ses propres livres. L’héroïne est motivée et ne se laisse pas abattre par les obstacles. Lire est vital pour elle, et elle ne peut concevoir une vie sans livre. On suit ses péripéties et on découvre différents supports d’écritures : outre le parchemin, il y a aussi le papier, le papyrus et l’ardoise. Les techniques pour leur fabrication nous sont présentées, ainsi que la réalisation de bougies et autres objets du quotidien. De quoi se documenter tout en lisant une chouette série, pleine de bons sentiments et de motivation !

Le dessin est fin, en arrondi, avec quelques jeux d’ombres et de lumières, notamment dans la chevelure des deux sœurs, après l’utilisation du shampooing fait par Maïn. Il y a quelques décors mais peu, et ils sont assez simplistes. Ce qui est mis en valeur, ce sont les personnages. A la fin du tome, on trouve une histoire bonus : Tulli s’interroge sur le nouveau comportement de sa sœur, notamment en matière d’hygiène… Sur la jaquette, Maïn porte un ouvrage assez lourd, entourée de bougies faites par elle et de deux méryls, qui lui permettent de créer son shampooing maison. En soulevant la jaquette, Maïn s’écroule de fatigue, épuisée d’avoir porté un livre aussi lourd.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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