Dessinateur : Hotate Yuki
Scénariste : Miaki Sugaru
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Collection : Moon Light
Genre : Suspens, Fantastique
Public : + 12 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 19 février 2020
Prix : 7,99€
Statut de la série : Terminée en 3 volumes
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Résumé
Kengo Kôsaka est chômeur. Hijiri Sanagi est lycéenne. Tous les deux sont inadaptés socialement : lui se lave les mains tout le temps et évite le contact avec les autres ; elle ne va plus en cours et fuie le regard des autres. Ils décident de s’entraider afin de se réinsérer dans la société et tombent amoureux l’un de l’autre. Mais cet amour n’est pas réel : ils sont les marionnettes de “l’insecte”…
Notre critique
Ce résumé vous rappelle quelque chose? C’est normal! Voici l’adaptation en manga du roman du même nom et édité, lui aussi, par Delcourt/Tonkam, dans la collection Moon Light.
On retrouve nos jeunes associaux : Kôsaka, le mysophobe, et Sanagi, la passionnée de parasites. Lui a 27 ans et elle, 17. Mis en rapport l’un l’autre par Izumi, ils vont apprendre à se connaître et à vaincre leurs problèmes : Kôsaka va essayer d’avoir un contact physique avec les autres, qu’il considère comme des bouillons de culture, et Sanagi va tenter d’affronter le regard des autres. Cela fonctionne, et plus que bien même, car ces deux personnes, que tout oppose, vont se rapprocher l’un de l’autre. Sanagi va même revenir à une apparence plus classique pour plaire à Kôsaka, alors qu’elle a un look de rebelle, qu’elle semble assumer : cheveux décolorés, pas de collant en hiver sous son uniforme du lycée. De son côté, Kôsaka va oser poser la main sur sa chevelure et la serrer dans ses bras. Une histoire d’amour commence entre ces deux jeunes gens… qui hélas, ne va pas durer. Izumi révèle à Kôsaka qu’il a dans la tête un parasite et que ce dernier le contrôle… Ce qui ne surprend nullement Sanagi!
Le scénario est bien rythmé, il avance assez rapidement mais tout en étant fidèle au light novel. On est happé par cette histoire dramatique, on ressent les sentiments des héros, ainsi que leurs troubles. Comme eux, on est submergé par leurs émotions. Ici, ce n’est pas avec des mots ou de longues phrases que l’on vit leur histoire, mais avec des dessins et de petits dialogues, mais cela n’enlève en rien l’intensité des sentiments des personnages. Il y a moins d’informations concernant les parasites que dans le roman, mais peut-être viendront-ils dans les autres tomes.
Le dessin est bien proportionné, avec un trait fin, léger et régulier, mais il est assez sombre. Il n’y a pas beaucoup de décors, mais les arrières-plans enneigés sont bien réalisés. Hijiri Sanagi sous la neige, casque sur les oreilles, fait la couverture de ce premier tome. Son regard est perdu, au loin.