Connect with us

Critique

Notre critique du tome 1 de Rascal Does Not Dream of Little Devil Kohai

Published

on

Dessinateur : Asakusa Tsukumo
Scénariste : Kamoshida Hajime
Éditeur : Ototo Manga
Collection : Seinen
Genre : Comédie, Fantastique
Public : + 14 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 19 juin 2020
Prix : 6,99€
Statut de la série : Terminée en 2 volumes

Acheter Site Officiel

Résumé

Un mois après avoir déclaré sa flamme à Mai, Sakuta est heureux : en ce 27 juin, la jeune fille accepte enfin de sortir avec lui. Il s’endort le sourire aux lèvres et se réveille… le 27 juin au matin! Le voici dans une sorte de boucle temporel, et le même jour semble se répéter. Comme il semble être le seul à être affecté par ce phénomène, Sakuta pense qu’il est victime du syndrome de la puberté. Sauf que ce n’est pas lui le responsable de cet étrange phénomène…

Notre critique

On retrouve avec joie l’orgueilleuse Mai et le gentil Sakuta dans cette mini-série, où il est également question du syndrome de la puberté. Nos deux héros sont issus de la petite série en 2 tomes Rascal Does Not Dream of  Bunny Girl Senpai et édité chez le même éditeur.

Mai accepte enfin de sortir avec le jeune homme et c’est heureux, que ce dernier s’endort un 27 juin. Stupeur à son réveil : il revit la même journée. Une fois. Deux fois. Trois fois. Avec des différences. Seul Sakuta peut stopper ce phénomène, car il n’est pas touché par celui-ci, mais pour cela il doit en trouver l’origine. La responsable est Tomoe Koga, une élève de son lycée et qu’il a déjà rencontrée. Futaba, son amie scientifique, appelle l’auteur de cette boucle, le Démon de Laplace, et nous explique facilement cette expérience de la pensée qui date du XIXe siècle.

Tomoe Koga est une lycéenne, toujours occupée à pianoter sur son smartphone. Elle vient d’une petite ville et au collège, elle faisait partie d’un groupe discret. Lorsqu’elle est venue près de Tokyo, la jeune fille a décidé de changer, de se maquiller, de changer de coiffure et de style vestimentaire, afin de ne pas se faire harceler, à cause de son origine campagnarde. Elle est amie avec Rena et son groupe, et ne veut pas perdre cette amitié. Rena est amoureuse de Maesawa, un membre du club de basket, mais ce dernier lui préfère Tomoe. Donc, pour éviter de fâcher son amie, et reine de la classe, Tomoe évite le jeune homme et sa déclaration. La peur profonde de Tomoe est la solitude. Elle a peur de perdre sa place en classe et de devoir vivre seule son quotidien, pendant les pauses ou encore au toilette. Elle a peur que les autres la voient seule et se moquent d’elle, et qu’ils finissent par la mettent à l’écart. Afin que Maesawa la laisse tranquille et pour garder son amitié avec Rena, Tomoe propose à Sakuta de se faire passer pour son amoureux…

Nous voici plongé dans les affres de l’adolescence, et surtout dans le cœur troublé d’une jeune fille, qui a peur de la solitude. Elle ne conçoit pas la vie en solitaire et veut plus que tout être entourée d’amis et garder sa place au sein du groupe le plus populaire de sa classe. Tomoe vit au travers du regard des autres et se comporte afin de rentrer dans le moule qu’on lui a donné : maquillage, nouvelle coiffure, nouveau style vestimentaire et jusqu’à son accent qu’elle a réussi à cacher. Elle aime la nouvelle Tomoe qu’elle est devenue, et ne semble pas regretter son ancien elle. Mais ne risque-t-elle pas de se prendre à son propre jeu? Sakuta et elle s’entendent bien, et Tomoe est sensible à la gentillesse du jeune homme, qui accepte de se faire passer pour son amoureux jusqu’à la fin du trimestre. Mai supportera-t-elle cette relation fictive longtemps?

Le trait est fin et les visages des personnages sont assez expressifs. Il y a peu de décors, juste quelques bulles et étoiles entourant un minimum les héroïnes. Il y a pas mal de jeux de lumière dans les cheveux des personnages, surtout féminins. Tomoe fait la jaquette de ce tome, sous la forme d’une petite démone, en référence au Démon de Laplace, dont Futaba nous relate la théorie.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

WC Captcha − five = five