Critique
Notre critique du tome 1 de Raw Hero
Dessinateur : Akira Hiramoto
Scénariste : Akira Hiramoto
Éditeur : Soleil
Collection : Seinen
Genre : Action, Comédie, Ecchi
Public : + 16 ans
Contenu : 176 pages
Sortie : 23 juin 2021
Prix : 7,99€
Statut de la série : En cours de publication
« Chiaki est un jeune homme qui doit subvenir seul aux besoins de ses deux frères. Pauvre et résigné, il cherche un boulot à tout prix. Tandis qu’il se rend à un énième entretien d’embauche, il surprend un homme en train d’agresser sexuellement une jeune femme dans la rame de métro. Poussé par son courage et son sens moral, il décide d’intervenir. Cette décision lui vaut alors une proposition pour un boulot ultra bien payé, par l’agresseur en personne ! Pour Chiaki, ce n’est que le début d’une aventure dans laquelle la frontière entre le bien et le mal est particulièrement ténue… »
Avec Raw Hero, Akira Hiramoto continue sur la même lancée qu’il avait commencée avec Prison School. Un univers très sexualisé, de la comédie qui joue sur l’improbable et un héros embarqué par les évènements, l’auteur réutilise la formule de son manga précédent qui avait très bien marché pour une nouvelle série courte en 6 volumes.
Chiaki est sans emploi. Il doit cependant subvenir aux besoins de sa famille : ses deux frères Chinatsu et Chiharu. Alors qu’il est en route vers un entretien d’embauche, il surprend un homme en train d’agresser une femme. Pensant faire le bien, il abandonne l’espoir d’arriver à l’heure pour faire ce qu’il pense juste. Bien mal lui en a pris, l’homme et la femme se connaissent et sont tous les deux consentants.
L’homme se révèle être Hyoichiro Tadano, commissaire adjoint du service de renseignement. Impressionné par le sens moral et l’œil avisé de Chiaki, le commissaire décide de lui offrir un travail : espion pour les supers héros. D’abord contre l’idée de travailler avec un homme pervers comme lui, Chiaki est bien obligé d’accepter vu ses gros problèmes d’argent.
Son premier boulot est d’aller passer un entretien d’embauche pour s’infiltrer dans le SALF, le Front de Libération qui veut que tous les pouvoirs de tous les supers héros soient connus du grand public. Les instructions pour bien passer l’entretien sont présentes dans une valise, mais le commissaire ne lui donne pas la bonne. Il est alors contraint de s’habiller en fille, avec un script totalement loufoque, et de passer l’entretien comme il peut. Il finit par décrocher le boulot et doit dans la foulée aller tagger la maison d’un responsable politique qui est contre le mouvement. Malheureusement pour lui, tout ne se passe pas comme prévu.
Le personnage principal, Chiaki, est une personne comme on en croiserait partout. Il essaie de s’en sortir tout en gardant ses principes. Évidemment, il se retrouve embarqué dans une histoire saugrenue d’espionnage qui le dépasse totalement. Malgré tout, le personnage essaye de rationnaliser ce qui lui arrive, ce qui le rend encore plus drôle.
Pour ce qui est des autres personnages, bien qu’ils aient des personnalités rocambolesques, ils ne sont pas pour autant remarquables. S’ils disparaissaient d’un tome à l’autre, ils ne manqueraient pas vraiment. Le seul autre personnage notable est la super héroïne sous les ordres du commissaire. On ne sait rien d’elle sous son masque, mais on sait déjà qu’elle va jouer un rôle important dans la suite de la série.
En plus de l’humour décalé, le deuxième gros point positif de ce manga est la qualité du dessin. Les décors sont travaillés, les actions sont fluides et les personnages sont extrêmement expressifs. Ces trois points permettent de vraiment bien rentrer dans l’histoire et de se plonger dans le comique de situation avec facilité.
Chiaki se retrouve embarqué comme espion pour les supers héros. Après avoir infiltré, non sans peine, le mouvement anti-héros, il vivra des aventures plus alambiquées les unes que les autres. Un dessin en parfaite harmonie avec l’humour pervers et décalé de Akira Hiramoto pour ce premier volume de Raw Hero.
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