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Critique

Notre critique du tome 1 de Shinotori : Les Ailes de la Mort

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Dessinateur : Dr. Imu
Scénariste : Dr. Imu
Éditeur : Kaze Manga
Collection : Shonen
Genre : Suspense, Horreur
Public : + 14 ans 
Contenu : 192 pages
Sortie : 4 novembre 2020
Prix : 8,29€
Statut de la série : Terminée en 3 volumes

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Résumé

Kurô est un criminel. Lors de son transfert en avion, l’engin est détourné par des pirates de l’air. Kûro veut sauver une petite fille prise en otage par ces terroristes, car elle lui rappelle sa jeune sœur. Quand il entre dans le cockpit de l’avion, c’est l’horreur : une créature monstrueuse avec des ailes et des plumes a massacré tous ceux qui s’y trouvait. Seule la petite Tôki est encore en vie…

Notre critique

Kûro est donc un criminel en transit entre la prison de Fukuoka et celle de Tokyo. Dans l’avion, il rencontre une petite fille avec une peluche qui lui rappelle étrangement sa petite sœur décédée. Mais l’avion est la cible de terroristes et ils emmènent la petite fille dans le cockpit. Voulant la sauver, Kûro s’en prend aux pirates de l’air et quand il arrive à l’avant de l’avion, c’est l’horreur! Tous ont été massacrés et mutilés par un horrible volatile, sauf Tôki, le petite fille. En plus des terroristes, l’avion a été attaqué par une nuée d’oiseaux agressifs. Lors de la chute de l’avion, Kûro est sauvé par la jeune Tôki. Blessé, la petite fille lui fait boire un peu de son sang. Mais d’autres oiseaux attaquent l’étrange duo et nos héros doivent se sauver si ils veulent survivre dans ce monde envahi par le chaos.

Étant accusé de meurtre, on en déduit que Kûro a été jugé responsable de la disparition de sa petite sœur, Naki. Avec des parents fort absents, le jeune homme s’occupe d’elle au quotidien, mais il doit la laisser souvent seule pour vaquer à ses propres occupations. C’est lors de l’un de ces moments de solitude à la maison que la petite Naki a disparu. Depuis, Kûro s’en veut d’avoir abandonné sa jeune sœur. C’est la raison pour laquelle il veut sauver Tôki. Ainsi, peut-être pourra-t-il se pardonner ses absences et sa disparition.

Tôki est une petite fille qui voyage dans le même avion que Kûro. Elle est accompagnée par une grosse brute qui ne la quitte pas d’un pouce, même pendant qu’elle se rend aux toilettes. Elle est le portrait craché de Naki, la petite sœur de Kûro. Dès l’attaque des terroristes, elle est la cible de ceux-ci. Seule rescapée de l’attaque monstrueuse des oiseaux dans l’avion, elle cache un terrible fardeau mais qui lui permet de guérir les blessures de son sauveur.

Dans leur fuite, nos deux héros vont faire des rencontres qui bouleverseront un peu leurs existences : Haru Hinata, une jeune femme sauvée par Kûro et Tôki, le Dr. Asaneda, qui lutte contre les créatures ailées à sa manière, ou encore une adorable mamie… Mais surtout, il y a “Scarecrow”, un homme qui est très intéressé par l’adorable Tôki et qui attend que Kûro la lui amène à Tokyo. C’est lui qui nous apprend ce qui se passe au Japon : un terrible virus est en train de se répandre par l’intermédiaire des oiseaux… Pourtant écrit en 2018, cette série courte est assez actuelle, car on a ici un virus qui attaque les hommes par l’intermédiaire d’un animal. Ce scénario de fin du monde n’est pas sans nous rappeler notre actualité, avec le Coronavirus… Mais la ressemblance s’arrête là! Nos héros évoluent dans un monde de désolation, où règne le chaos, et doivent donc rallier Tokyo, afin de peut-être trouver un abri.

Le scénario est rythmé, dense, avec pas mal d’informations, et surtout il est sombre et horrifique. Le dessin sert très bien cette histoire : sombre également, les oiseaux sont horribles, et il a pas mal de scènes sanguinolentes. Il y a également pas mal de décors, de lignes de mouvements et des gouttes de sang. Tout cela réuni nous donne une impression d’étouffement et de malaise. La jeune Tôki, avec ses grands yeux d’enfant, adoucit cette noirceur. A la fin du volume, on découvre deux double-pages avec des croquis et des notes sur les espèces d’oiseaux monstrueux rencontrées ici. Un horrible oiseau, accompagné de squelettes et de corbeaux au dos, fait la jaquette de ce premier tome, dans des couleurs qui en disent long sur l’ambiance de cette série. Soulevez la jaquette pour d’autres scènes de volatiles monstrueux.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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