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Critique

Notre critique du tome 1 de Zodiac Love

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Dessinateur : Isami Matsuo
Scénariste : Isami Matsuo
Editeur : Taifu Comics
Collection : Yaoi
Genre : Yaoi, romance, comédie
Public : Public averti
Contenu : 192 pages
Sortie : 26 avril 2019
Prix : 8,99
Statut de la série au Japon : Terminée en 3 tomes

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Résumé

“Masataka s’occupe du temple qui abrite les 12 animaux du zodiaque. Kotarô, quant à lui, est un jeune homme possédé par l’esprit du chat, Koma. Leur sanctuaire ayant été incendié, ils cherchent un nouvel endroit où vivre. C’est ainsi qu’il fait la rencontre de Masataka, qui se dit prêt à accueillir l’esprit et son hôte…”

Notre critique

Voilà un yaoi qui ressemble de prime abord à beaucoup d’autres et, une fois lu, on ne se relèvera pas la nuit pour s’y replonger…néanmoins, l’humour et la fraîcheur apportés par les personnages secondaires que sont les animaux du zodiaque sauvent l’ensemble !

La rencontre de Masataka et de Kotarô ne présente aucune originalité en dehors du contexte qui est le leur. Un sanctuaire brûlé pousse Kotarô à s’inviter dans celui que garde Masataka pour le bien-être de l’esprit du chat qui le possède. Plutôt sans gêne, c’est même lui qui commence par faire des avances à Masataka… Ce serait plutôt fade s’il n’y avait la personnalité très exécrable de Koma, le chat râleur qui déteste tout et tout le monde et par-dessus tous les autres animaux divins. Manque de chance pour lui, il va devoir cohabiter avec la plupart d’entre eux, hébergés dans le temple de Masataka ! Chaque chapitre met en scène l’évolution de la relation des deux gardiens, pimentée par celle de Koma avec les autres animaux du zodiaque.
Et que ce soit le chien, le sanglier, le coq ou le rat, Koma trouve sans cesse à redire avant de succomber à la candeur envahissante de ses semblables. Pire, tout comme Koma possède Kotarô, Masataka est possédé chaque mois par un animal différent. Selon le caractère de chacun, Masataka agit donc différemment avec Kotarô, poussé par les prédispositions plus ou moins faciles à vivre de ces esprits.
Le coq attise l’appétit de Koma donc de Kotaro pour Masataka, le chien rebute Koma (et donc Kotarô) par sa familiarité exacerbée, le sanglier pousse Masakata à laisser libre court à ses instincts et le rat jette un froid entre les deux amoureux en herbe, le chat détestant le rat depuis l’aube des temps…

Si cette narration axée autour du zodiaque chinois rappelle d’autres titres (pour n’en citer qu’un, Fruits Basket), Isami Matsuo s’amuse de ses personnages et le lecteur avec. La nature des animaux se retrouve dans celle de leurs homologues divins qui malmènent tendrement Masataka tout en faisant de leur mieux pour se faire accepter tant de Koma que de Kotarô. Aux petits soins pour ces deux râleurs, tous les animaux font en sorte que ces deux-là se sentent chez eux dans leur temple et que leur gardien trouve enfin l’amour. On s’amuse beaucoup de leurs frasques et des heureuses conclusions de chacun des chapitres qui composent ce tome 1. Clin d’œil particulier au chapitre du sanglier qui montre un Masataka extrêmement protecteur envers Kotarô aux prises avec un individu bien avide de lui prendre ses pouvoirs et surtout de le posséder tout entier… Force du sanglier oblige, Masataka n’hésite alors pas à tout briser sur son passage tandis que l’esprit du sanglier décide de prendre forme humaine pour montrer à ce malotru qu’il peut y avoir bien d’autres partenaires divins à envisager (de gré ou de force… !).
Nos deux humains finissent par se plaire et concrétiser leur désir même s’il leur faut, d’une certaine manière, le consentement de leurs envahissantes divinités.

Côté dessin, le plaisir est identiquement occupé par le traitement des animaux qui changent plusieurs fois de forme, passant de l’animal à l’humain et parfois de l’animal à sa version miniature (le coq). Très expressif, le chara-design des créatures à poils et à plumes relève agréablement le niveau et joue la carte de la comédie à 200%. Dans le même temps, le cliché yaoi du grand et du petit dans le couple des vrais humains déçoit. La mise en scène tente adroitement l’équilibre entre émotions, humour et un peu d’action, ce qui passe très bien et assure une lecture fluide et agréable. On craque pour le chat Koma qui est l’animal le mieux travaillé.

Ce premier tome de Zodiac Love ne propose rien d’exceptionnel si ce n’est une bonne propension à la comédie qui fait tout le charme de ses pages.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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