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Japon

Notre critique du tome 1 de « Zombie Cherry »

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Lisez notre avis concernant le tome 1 de Zombie Cherry

Dessinateur : Shoko Conami
Scénariste : Shoko Conami
Éditeur : Akata
Collection : M
Genre : Comédie, Romance, Horreur
Public : Tout public
Site officiel : Aucun
Sortie : 23 juin 2016
Prix : 6,95€
Statut de la série : En cours de publication

Miu adore deux choses dans sa vie de lycéenne, le beau Tôno et les histoires d’horreur, livres, films, dont elle ne veut rien manquer. Ses longues nuits passées à visionner des DVD lui compliquent beaucoup l’existence : le matin, impossible de se lever. Heureusement, elle peut toujours compter sur Haru son meilleur ami qu’elle connaît depuis d’enfance. Et plus encore en ce nouveau matin difficile car Haru, chimiste en herbe, lui propose de boire sa nouvelle invention, la « cherry soup ». Une goutte de ce breuvage et Miu se sent revivre, elle pète la forme ! En ce jour magnifique, elle trouve assez d’énergie pour approcher Tôno et découvrir que lui aussi aime les récits d’horreur. Ni une ni deux, l’occasion est trop belle, Miu décide de se déclarer à Tôno lors d’une sortie au ciné. Le jour J, manquant de sommeil, elle avale une forte quantité de cherry soup, décuplant involontairement ses forces et provoquant un accident. Quand Miu se relève malgré tout pour filer à son rendez-vous, elle ignore encore qu’elle est… morte.
Le shojo comédie est toujours un plaisir de lecture et Zombie Cherry fait mouche.
La comédie est le point fort de ce volume et semble t-il de la série qui, suivant le rythme de prépublication ne comptera que trois tomes.
Il est évident que ce ton général est porté par le caractère de son héroïne. Miu a tout pour séduire le lecteur et le faire rire : elle ne prend pas grand chose au tragique, pas même ce qui lui arrive avec l’excès de cherry soup. La trame plus classique que prend le manga après une introduction énergique en diable et sur-vitaminée, à savoir une romance en milieu scolaire, ne se départit ainsi pas de son caractère comique. Miu ne réagit jamais comme s’y attendent les autres protagonistes et les crises de jalousie des membres du fan club de Tôno ne lui font ni chaud ni froid, sauf lorsqu’elles lui provoquent des blessures qui, sans l’effet zombiesque de la potion magique l’auraient effectivement tuée. Miu a bon cœur et peut se lier d’amitié avec n’importe qui, même sa pire rivale !
Tout l’enjeu réside donc dans la personnalité de Miu qui n’est animée que par sa passion pour l’horreur, ses bons sentiments et son intérêt pour un jeune homme certes beau mais peu avenant car taciturne.
Le classique triangle amoureux est assuré par l’ami d’enfance en opposition avec le beau gosse de la classe. Haru est aussi particulier que Miu de par son principal centre d’intérêt, la chimie et ses expérimentations. Peu à peu, sous ses dehors boudeur et sévères avec Miu, on découvre un génie attentif à sa meilleure amie, culpabilisant devant l’effet inattendu de sa cherry soup, ravi de l’aider en chevalier servant dès qu’elle est proche d’être découverte comme morte-vivante.
Sa réplique phare face à un Tôno abasourdi est qu’il ne connaît rien de son amie et n’a pas à s’en mêlée alors qu’elle est, à l’évidence grièvement blessée… Peut-être la suite révèlera t-elle la face cachée de cette joie de vivre exacerbée de Miu?
Tôno est pour le moment le personnage le moins surprenant : adolescent banal dans le shojo, peu loquace, beau mais mélancolique, fuyant les relations avec les filles sauf lorsqu’il comprend la sincérité de Miu qui ne cherche pas immédiatement à devenir sa petite amie, mais lui offre une vraie amitié basée sur une passion commune.
Si Miu ne rate pas une gaffe pour nous faire sourire, on peut se demander, tout comme elle en fin de tome, ce qui va advenir d’elle à mesure que les effets de la cherry soup vont évoluer ou disparaître.
Le dessin s’applique aux codes du shojo assaisonnés de comédie. L’ensemble du chara-design est mignon et adapté aux personnages tels qu’ils sont conçus mais le point fort est la mise en scène dynamique qui s’attache au phénomène qu’est Miu, tracée tel un trublion que rien n’arrête. Petit rayon de soleil, elle gigote, court, sourit, se préoccupe d’autrui… Au contraire, Haru comme Tôno sont bien calmes et posés tout en étant diamétralement opposés physiquement.
Un shojo qu’il faut bon lire, vrai concentré de bonne humeur porté par la plus adorable zombie de papier.

Points forts : 

  • Point de départ original pour un shojo 
  • Shojo comédie très réussi 
  • Héroïne sympathique et très drôle qui fait tout le charme de ce tome 1 
  • Bons rebondissements qui s’enchaînent bien 
  • Personnages bien construits 
  • Dessin adapté au ton comique 
  • Mise en scène + + + 
  • Chara-design qui identifie bien chaque personnage 
  • Style assez personnel de l’artiste, surtout pour le traitement des yeux 
  • Édition française soignée 

Points faibles : 

  • Personnages un peu classiques pour créer le triangle amoureux indispensable 
Verdict : Un Très Bon Tome !!! 

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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