Dessinateur : Synecdoche
Scénariste : Synecdoche
Éditeur : Doki-Doki
Collection : Seinen
Genre : Tranche de vie, Érotique, Comédie
Public : + 14 ans
Contenu : 176 et 164 pages
Sortie : 2 mai 2019 et 3 juillet 2019
Prix : 6,95€
Statut : En cours de publication
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Résumé
« Naoe travaille dans un centre de massage et de bien-être, où il soulage les gens de leurs petits bobos. Mais le jour où il voit débarquer Erufuda, une étrange jeune femme un peu grassouillette, il comprend qu’il a affaire à un cas critique… Sa patiente n’est autre qu’une elfe, coincée dans notre monde à cause de son surpoids ! Ayant commis l’erreur de goûter à la nourriture terrestre, elle est, depuis, complètement accro aux frites ! Avec son sale caractère et sa totale mauvaise foi, l’elfe est loin d’être commode… Et Naoe va découvrir qu’elle n’est pas la seule créature fantastique à avoir besoin de son aide pour rester en pleine(s) forme(s) ! »
Notre avis
Vous êtes un food lover ? Vous ne pouvez pas vous passer des bonnes choses que la vie a à vous offrir ? D’ailleurs, une activité physique et un rééquilibrage alimentaire se fait peut être sentir ? De plus, l’humour est votre meilleur ami ? Alors 50 nuances de gras est le manga qu’il vous faut.
Tout commence avec Naoe, chiropraticien recevant Erufuda : une elfe tentant désespérément de maigrir pour pouvoir retourner dans son monde. Mais un problème se pose : il faut avoir le même poids à aller qu’au retour, et le hic c’est que Erufuda est accro à la junk food, et plus précisément aux frites. D’ailleurs, elle porte une passion aux pomme de terre. Toutes les pommes de terres passent sous sa dent. En résumé, pour elle, les pommes de terres c’est sa drogue. C’est sa vie.
Peu de temps après sa visite chez Naoe et grâce à ses conseils, Erufuda peut retourner dans son monde.
Un mois plus tard Naoe retrouve Erufuda d’un un fast food, ayant repris ses kilos et mangeant des frites. Elle lui explique que maintenant qu’elle était repartie dans son monde, elle comprend qu’elle peut maigrir ou grossir comme bon lui semble et qu’elle veut absolument profiter de la nourriture de ce monde car dans le sien il n’y a pas d’épices, tout est fade. On comprend pourquoi la junk food l’extasie autant puisque la nourriture grasse et/ou sucrée est la plus goûtue.
Au fur et à mesure des chapitres, de nouveaux personnages sont introduits. Nous retrouvons à chaque fois une nouvelle créature mythique. Un problème ainsi que les solutions proposé : conseils sportif et diététique. Voilà ce qui vous attend tout au long du tome 1. Petit changement pour le tome 2, avec un format d’un chapitre = une situation, vous aurez donc moins de nouvelles rencontres et plus d’aventures cocasses puisque notre cher Naoe va se retrouver à grossir mystérieusement alors qu’il est strict dans son alimentation ainsi que dans la pratique d’exercices physique.
Tout au long du manga, on ne peut que souligner l’intelligence ainsi que l’originalité du mangaka pour la difficulté que va rencontrer chaque protagoniste : Oga une ogresse qui a des problème de boisson et un instinct maternelle surdéveloppé, Kuroeda fée noire ayant de l’œdème aux jambes car elle se retrouve à être debout au travail toute la journée, Mero la sirène poissonnière ayant les bras qui pendouillent puisqu’elle ne nage plus, la fleuriste mandragore avec sa fleur sur la tête qui grossi de plus en plus jusqu’à lui causer des douleurs au dos, et la loup garou grassouillette à qui on offre trop de gâteries, sans oublier Erufuda et son addiction aux frites.
Information importante pour ceux qui l’ignoreraient, l’auteur est aussi connu sous le nom de Methonium, et il est à l’origine d’œuvres hentai et érotiques. Ce qui est loin d’être un défaut pour ma part, et même un avantage pour 50 Nuances de Gras parce qu’avec ses dessins sexy il parvient à traiter un sujet parfois délicat à aborder qui glisse facilement sur la moquerie ou l’exagération, ce qui est un coup de maitre car même si on parle de régime et d’exercices physique, on reste sur une trame de body positive avec plein de conseils, et pour ce faire il utilise des femmes avec des corps, des caractères et des soucis différents, mais sans jamais sortir la carte de la moquerie. Dans ce manga vous ne trouverez aucun mot blessant et aucune parole rabaissante ou moralisatrice, au contraire, tout est traité sous le ton de la bienveillance et de l’humour avec un très grand « H ».
Les deux premiers tomes de 50 Nuances de Gras offrent une lecture légère et décontractante, sans pour autant décevoir ! Cela donne vraiment envie de connaitre la suite des aventures de tout ce petit monde.