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Critique

Notre critique du tome 10 de Monster Musume

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Dessinateur : Okayado
Scénariste : Okayado
Editeur : Ototo
Collection : Shonen
Genre : Fantastique
Public : Averti
Contenu : 192 pages
Sortie : 31 janvier 2020
Prix : 7,99 €
Statut de la série : En cours de publication

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Résumé

Punies suite aux initiatives de Lala, Les membres du MON exigent réparation de la part de Darling : un rendez-vous galant chacune ! Manako, Tionisha, Zombina et Doppel déploient tour à tour leurs charmes et talents, de quoi bouleverser un peu plus le quotidien déjà rocambolesque de ce cher Kurusu, otage amoureux d’une troupe de créatures qui ne cesse de s’agrandir !

Notre critique

Ce tome 10 de Monster Musume retombe dans un schéma narratif que l’on était heureux de voir mis de côté lors des dernières aventures de Mero, la sirène. Dommage…

On revient une fois encore à la structure basique : un chapitre par héroïne. Et une occasion inespérée pour chaque membre du MON, l’équipe de choc de semi-humaines qui fait régner l’ordre dans un monde envahi par leurs congénères. Sanction ou test de la part de leur chef, Mme Smith, les voici conviées à quelques jours de détente.

Zombina invite ainsi Kurusu à un rendez-vous qui tourne rapidement court puisque piraté par une intruse de choix. À la fois ennemie et camarade, une jiangshi, adepte de la coutume du mariage posthume, sème la zizanie. Décidée à gâcher le rendez-vous de Zombina, elle décide de forcer Kurusu à l’épouser. Mais Zombina a plus d’un tour dans son sac !

Doppel, pour sa part, décide que Kurusu sera son complice dans une équipée de farces. Son passe-temps favori est de prendre l’apparence d’autres pour leur faire peur, les troubler ou créer des quiproquos. Kurusu se prête bon gré mal gré à ses plaisanteries douteuses mais comprend rapidement que cela pourrait tourner au bizarre. Il est lui-même suivi par une amie de Rachnée qui cherche à le prendre en défaut. Mais elle ne sera pas la seule : l’ancien galant de Mia et l’affreux loubard cochon sont aussi à l’œuvre pour mouvementer la journée…

Le rendez-vous champêtre avec Tionisha la licorne aurait pu être un moment de calme. Mais les gags rebondissent plus vite que Kurusu ne peut les encaisser ! D’autant plus que Kii et Pold surgissent des bois et s’invitent. Kii est affaiblie par l’état de sa forêt et l’aide de Kurusu est requise. Mais il traîne et se blesse facilement. Tionisha laisse parler son cœur doux et généreux : son soutien très efficace offre une conclusion plaisante pour tous.

Enfin, la timide cyclope Manako se laisse emmener dans un festival afin de vaincre ses complexes. Persuadée que tout le monde l’évite à cause de son œil, elle n’ose rien ou alors à distance, pour son travail. Soutenu par les membres du MON, Kurusu offre à Manako un moment de détente derrière un masque de festival. Et une révélation qui va changer le regard qu’elle porte sur les autres !

Bien que se concluant sur une mission nouvelle pour les MON dont la sanction est levée, ce tome 10 ne fait rien avancer. Comme chaque fois, on rit, on sourit, on s’amuse beaucoup avec ce gag manga aux accents hentai. Pourtant, l’absence d’une vraie continuité dans la ligne scénaristique est pesante. Le mariage de Kurusu n’est pas près d’arriver tant le nombre de candidates se multiplie de tome en tome. Car une fois encore, les membres du MON, bien que de caractères très différents, trouvent Kurusu séduisant. Quelle que soit sa compagne du jour, et ses problèmes, le jeune homme altruiste et attentionné par excellence ne rate jamais l’occasion de faire battre les cœurs !

Niveau dessin, la continuité est aussi de mise. La mise en scène supra dynamique emporte l’adhésion du lecteur et soutien l’accent comique constant. La chara-design varie parfois peu mais suffisamment pour que l’on ne confonde pas les protagonistes. Il s’attache invariablement à mettre en valeur l’anatomie, trop avantageuse pour être terrestre, des héroïnes.

Un tome 10 pour Monster Musume qui revient à une narration trop classique et ne doit son salut qu’à un humour décapant.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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