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Critique

Notre critique du tome 11 de Overlord

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Dessinateur : Hugin Mayama / Chara-design : So-Bin
Scénariste : Satoshi Oshio d’après le récit de Kugane Maruyama
Editeur : Ototo
Collection : Seinen
Genre : Fantastique, baston, humour
Public : Public averti
Contenu : 192 pages
Sortie : 15 novembre 2019
Prix : 7,99 €
Statut de la série au Japon : En cours de publication, adaptée en anime, original en LN

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Résumé

Sebas a agi de son propre chef en sauvant Tuare de la mort puis en punissant ses bourreaux. Averti des événements par Solution, Ainz Ooal Gown le convoque et exige des explications. La mission confiée à Sebas impliquait une totale discrétion au sein de la capitale impériale. Sa vendetta personnelle a mis en danger la tactique de son maître. Résolu, Sebas ne réfute aucune des accusations de Ainz qui lui ordonne d’exécuter Tuare sur le champ afin de réparer sa faute. Sebas sait qu’il n’a pas le choix s’il veut prouver son allégeance à Nazarick…

Notre critique

Suite immédiate du tome 10, nous voici confrontés une fois encore aux manigances du héros squelette qui n’en finit pas de tester ses serviteurs.

Comme il l’a fait avec Cocytus, Ainz met Sebas à l’épreuve afin de déterminer ses capacités d’évolution. Le serviteur à l’allure de majordome a déjà fait preuve d’initiative en intervenant pour sauver une jeune humaine, esclave sexuelle laissée pour morte. Il a ensuite pris la liberté de punir ses bourreaux en aidant les serviteurs de la princesse impériale. Même s’il n’a jamais dévoilé sa véritable identité ni celle de son maître, Solution comme Demiurge craignent les dérives de telles décisions. Ainz a donc été prévenu et joue à présent le même jeu qu’avec Cocytus.

Il veut des serviteurs fidèles en tout mais la perspective que ses PNJ gagnent en personnalité et en autonomie dans ce nouveau monde offre de nouvelles possibilités qu’il a décidé de provoquer. Sebas est donc sommé de tuer Tuare pour éliminer la source du problème immédiat. Mais Ainz est aux aguets de sa réaction…

La preuve de sa fidélité donnée, Sebas est surpris par la décision finale de son maître qui choisit la clémence. Le lot d’informations réuni néanmoins semble suffisant et Ainz ordonne leur retrait de la capitale pour Nazarick. Rester dans l’ombre encore un moment afin de garder toutes ses chances d’asseoir le pouvoir de Nazarick le moment venu demeure prioritaire.

Mais les choses ne tournent pas en faveur de ce repli et le chef mort-vivant décide de déclarer une guerre totale à la mafia locale, les Huit Doigts et leurs guerriers les Six Bras ! Sebas retrouve ses alliés humains, Brain et Climb, dépêchés par la princesse dans le même but. Tandis que Demiurge envoie d’autres serviteurs du Tombeau faire le ménage à grand fracas dans tous les repaires mafieux, Sebas dévoile sa véritable force au grand jour !

Si le fond du récit n’avance pas beaucoup, on savoure chaque page de ce tome 11. La confrontation entre Sebas et Ainz ménage un suspense diabolique auquel succède des échanges presque comiques. Notre anti-héros toujours humain dans son esprit reste sur sa position qui est de faire évoluer ses PNJ pour se garantir la victoire finale. Chaque pari s’avère payant mais le lecteur parvient encore à être surpris par les méthodes employées.

Le retournement de situation qui s’ensuit est tout aussi délectable : plutôt que de rester hors des conflits qui gangrènent les lieux, les membres de Nazarick vont enfin opérer au grand jour. Un coup de pied dans la fourmilière ? Peut-être mais il est évident que la force de Sebas supplante aisément celle des fameux guerriers des Six Bras. Les combats sont vifs et courts, meilleur moyen de montrer la suprématie de Sebas. Pour autant, Climb et Brain ne sont pas en reste et participent volontiers à la victoire.

Autre point fort de ce tome 11 : la princesse idéalisée par Climb montre son vrai visage. Et le fait est qu’il est identique à ce que prétendait son frère. Dénuée de cœur, calculatrice, psychopathe et déterminée à obtenir ce qu’elle souhaite, la si jolie jeune femme semble en réalité inhumaine.

Quelle est la source de l’embrasement urbain qui surprend Sebas et ses alliés ? La princesse ou bien le plan B gardé secret de Demiurge ? A suivre !

Question graphisme, aucune fausse note. L’habitude nous fait oublier combien la qualité est au rendez-vous avec ce titre. La mise en scène appuie chaque changement du scénario et le chara-design conserve son style original dès l’apparition de nouveaux personnages.

Overlord confirme une fois encore que seinen fantastique rime avec qualité et ne connaît pas de limites quand il s’agit de faire vibrer le lecteur.

Rédactrice manga de Nipponzilla. Dévoreuse manga, BD et livres en tous genre, bavarde absolue, elle s’attaque à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bon titre et qu’importe les déceptions, elle s’acharne pour vous dénicher des perles.

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