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Critique

Notre critique du tome 2 de Children

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Dessinateur : Miu Miura
Scénariste : Miu Miura
Éditeur : Omaké Manga
Collection : Seinen
Genre : Suspense, Fantastique, Horreur
Public : + 14 ans
Contenu : 260 pages
Prix : 7,50 euros
Sortie : 26 novembre 2020
Statut de la série : Terminée en 2 volumes

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Résumé

« Pour 3 millions de yens, une somme anormalement élevée, le jeune Tôru Igarashi, un étudiant, a accepté un petit boulot de six mois dans un orphelinat situé au fin fond des montagnes, pour s’occuper d’enfants et aider aux tâches d’entretien. Il y fait la connaissance de Sakurako, une jeune adolescente de 14 ans et du groupe d’enfants, un peu méfiants mais néanmoins plein d’énergie. Tout semble bien se passer jusqu’à ce qu’à la nuit tombée, cette ambiance joyeuse ne devienne malsaine et extrêmement sanglante ! Loin du monde, le cauchemar de Tôru ne fait que commencer. Les enfants deviennent d’incroyables machines à tuer, égorger, découper… »

Notre Critique

Lors du premier tome de Children, Tôru venait à l’orphelinat pour un boulot bien payé mais il déchante vite lorsqu’il se rend compte que les enfants font un “travail” assez spécifique et sanglant, sur ordres de la directrice. La dernière page du tome 1 se terminait avec la tête de Mirai dans le lit de Tôru… C’est ainsi que nous débutons le deuxième et dernier tome de Children. Nous continuons avec la petite fille décapitée et la disparition de Rinko, car nous vous rappelons que ces deux fillettes devaient s’échapper avec Tôru.

Ce deuxième opus ne laisse en aucun cas retomber cette ambiance gore ainsi que son récit malsain, puisque du début à la fin la situation de s’améliore pas, ce qui n’est pas étonnant au vu des troubles psychologiques des enfants que ce soit dû à leurs parents où à leur quotidien dans l’orphelinat.

Vous l’aurez compris, le sang et les morts feront grandement partie de ce tome. Étonnamment, la mangaka nous donne le passé assez sombre de Tôru, nous comprenons ainsi le favoritisme qu’avait la directrice à son égard : ce sont de veilles connaissances avec un passé commun des plus malsain et qui en résultera d’une enfance tragique pour Sakurako et pour le véritable instigateur, qui viendra en temps voulu faire un véritable carnage.

Les enfants bourreaux deviennent des enfants victimes, presque tous voués à disparaître dans la violence.

La mangaka mène très bien son scénario, nous atteignons un niveau de brutalité hors du commun. Miu Miura va alors accélérer la cadence et enchainer sur la chasse des enfants que l’on prend en pitié car aucun n’est réellement mauvais. Ce sont juste des laissés-pour-compte obligés de faire ces choses pour survivre, certains ne sont même pas conscient de ce qu’est le bien ou le mal dans tout ça.

En accélérant ainsi, l’atrocité de l’histoire nous prend à la gorge ! Nous sommes submergés par l’histoire, par la traque de ces enfants. Mais les morts s’enchainent eux aussi tellement rapidement que certaines, tristement, ne sont pas marquantes.

La mangaka ne nous oublie pas en nous offrant les révélations que nous attendions, et sur ce point nous ne sommes pas frustré. Mais sur certains points l’originalité fait tout de même un peu défaut et certaines révélations sont vite balancées, mais ces petites maladresses sont compréhensibles puisque, nous vous rappelons ,Children est le premier manga professionnel de l’auteure.

À la fin de Children, peu survivent et parviennent à avoir une vie “normale”, jusqu’au passage d’une certaine directrice qui apparemment n’a pas dit son dernier mot.

Dans l’ensemble, Children a tout à fait sa place sur le marché. Au-delà des maladresses, Miu Miura propose une œuvre d’horreur gore et malsaine à souhait qui s’avère tout à fait pertinente et qui aborde avec brio des thèmes dérangeants.

Notre critique du tome 2 de Children
Conclusion

Miu Miura peut être fière de nous offrir Children, très bien ficelé pour un premier manga professionnel. On a hâte de découvrir les prochaines œuvres de l’auteure !

Scénario
80
Dessin
80
Edition
85
Originalité
75
Mise en scène
80
Intérêt sur la durée
85
On a aimé :
L'histoire gore
On a moins aimé :
Rapidité du récit à certain moment
80

Lectrice maladive, aucune phrase ne peut lui échapper ! Si les œuvres malsaines ou gores vous font fuir, vous pouvez toujours compter sur Em, c’est plus qu’une passion pour elle...

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