Notre critique du tome 2 de Dragon Metropolis

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“Long Zhengyi, amnésique, est témoin d’une rixe dans la rue et vient porter secours à un propriétaire qui se faisait insulter. Il se retrouve alors involontairement mêlé à l’affaire douteuse du « renouveau des veines du dragon ». À la tête de ce projet, un certain Tuoba Han. Mais qui sont les puissants qui l’observent avec attention dans l’ombre? Pour quelle raison cette mystérieuse fonctionnaire nommée Cao Xuanzi mène-t-elle cette enquête secrète?

Pendant ce temps, des monstres apparaissent dans le domicile du propriétaire Liu et s’attaquent à celui-ci. À la recherche d’indices, Long Zhengyi finira par pénétrer dans les conduits des veines du dragon. Mais quels funestes dangers guettant la ville à cause de ce projet découvrira-t-il?”

Long Zhengyu enchaîne les affaires. Il a à peine résolu l’affaire du restaurant ‘Le Rosier’ qu’il se retrouve aux prises avec ce qui semble n’être qu’un conflit de voisinage. Malheureusement pour lui, ce qui semble n’être qu’un simple fait-divers se révèle d’une ampleur bien plus grande qu’il ne l’aurait imaginé.

Continuant sur sa lancée, Long Zhengyu continue d’enquêter sur les mystères de Dragon Métropolis. Se basant sur les informations de son mystérieux carnet, il essaye de percer les mystères de cette cité tentaculaire.

Dans cette affaire, il sera suivi, confronté puis aidé par Cao Xuanzi, une jeune femme mystérieuse, agent de la cour impériale qui semble elle aussi vouloir faire la lumière sur cette histoire. Ils seront opposés à un groupe d’agents de construction et de maintenance dirigés par Tuoba Han, un ancien habitant du quartier.

Cette enquête longue et complexe occupe l’entièreté du volume. Les rebondissements sont nombreux mais l’affaire est facile à suivre car bien expliquée au fur et à mesure. Plusieurs personnages se confrontent aux cours des chapitres du volumes. Chacun ayant ses convictions propres et ses objectifs.

Les interactions entre les personnages et l’évolution de leurs relations montrent qu’il n’y a pas de ‘méchants’ et de ‘gentils’. Chacun ayant une manière différente d’appréhender les choses et de réagir aux différents événements. Long tente de démêler cet écheveau complexe tout en considérant chaque personne de la manière la plus objective possible. Cette vision très neutre des personnages est intéressante. Le fait que Long Zhengyi soit étranger au district l’aide à garder cette distance émotionnelle vis à vis des événements et de ses acteurs. Cependant, le fait qu’il prenne le temps d’analyser les choses et les personnes ne le rend pas froid. Au contraire, c’est un personnage très humain et très attachant.

Le seul bémol de ces chapitres est qu’il ne prend pas le temps de s’interroger sur son propre passé et sur ce qui lui est arrivé. Pour le moment, il ne se focalise que sur les problèmes de la cité. Dans ce volume, on apprend rien sur lui. Reste à voir comment cela va être traité dans les volumes suivants.

L’univers rétro-futuriste de la série est bien rendu et très original. C’est rare d’avoir une série prenant place dans un tel décor. Les enquêtes sont bien construites. Les rebondissements et découvertes du personnage principal maintiennent l’attention du lecteur. Le volume se termine sur un cliffhanger nerveux et il est presque rageant de ne pas avoir le tome 3 sous la main afin de connaître la suite et le dénouement de cette longue et haletante enquête.

Comme pour le premier volume, la table des matières de ce tome se trouve sur une plus longue page qui est repliée. D’un côté se trouve la table des matière et un schéma de la cité. De l’autre côté, une illustration représentant quelques personnages.

Cette série ravira les amateurs d’enquêtes et les lecteurs avides de beaux décors.