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Critique

Notre critique du tome 2 de Girls Last Tour

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Dessinateur : Tsukumizu
Scénariste : Tsukumizu
Éditeur : Omaké Books
Collection : Seinen
Genre : Aventure, Tranche-de-vie
Public : + 14 ans
Contenu : 208 pages
Sortie : 28 mai 2020
Prix : 7,50€
Statut de la série : Terminée en 6 volumes

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Résumé

Yûri et Chito continuent d’errer dans un monde dévasté. Sur leur route, elles découvrent la joie d’avoir un toit au-dessus de leurs têtes et ce qu’aurait pu être leur vie, avec un appartement ou une maison. En chemin, elles font une étonnante rencontre : Ishii et son avion, fabriqué de ses propres mains, avec des pièces de récupération. Son but : quitter cette ville.

Notre critique

Chito et Yûri continuent leurs péripéties dans un monde dévasté. On suit leur quotidien au fil d’aventures, où la survie est leur principal objectif, et ponctué de petites joies. L’utilisation d’un appareil photo occupe les deux amis pendant un certain temps, surtout Yûri, qui photographie tout et n’importe quoi. Elles visitent également un temple avec de somptueux décors laissés à l’abandon, lieu sacré d’une civilisation maintenant disparue. Puis, les jeunes filles s’interrogent sur ce que serait leur vie avec un vrai toit sur le tête, un endroit à elles, qu’elles pourraient décorer à leur guise et où elles pourraient vivre, sans aller vadrouiller partout. Mais le manque de nourriture ne leur permet pas de se poser longtemps au même endroit, et très vite, elles reprennent leur route.

L’autochenille de Chito tombe en panne, et la jeune fille ne sait pas le réparer. Heureusement pour elles, Ishii chute auprès d’elles. Elle s’y connaît en mécanique et elle travaille sur un grand projet : la fabrication d’un avion. Son prototype vole et elle est ravie de la présence des deux vadrouilleuses : en échange de la réparation de l’autochenille, elle demande que les deux amies soient témoins de l’envol de son avion et de son départ vers un ailleurs, encore inconnu.

La naïveté et l’innocence de Yûri sont des bulles d’oxygène dans ce monde en ruines, dans lequel évolue les deux jeunes filles. Le moindre petit bonheur est un trésor pour elles : un bain chaud, de l’eau potable, la musique de la pluie ou encore une nuit dans un appartement délabré. On découvre aussi dans ce tome que Chito est importante pour Yûri, comme une lumière dans l’obscurité. La rencontre avec Ishii a aussi son importance : cette dernière est seule, comme Kanazawa dans le premier tome, et son objectif est de quitter la ville. A la complicité des deux amies, l’auteur oppose la solitude des gens qu’elles rencontrent, ainsi que l’envie de vivre des deux héroïnes, face à la mort qui guette Ishii, si elle ne quitte pas la ville.

Avec ce trait particulier qui lui est propre, empli d’arrondis et de crayonnés, on retrouve l’atmosphère propre à cette série, pour le moins sombre. Beaucoup de scènes sont en intérieur, dans un univers où peu de gens respirent le bonheur. On se sent écrasé et oppressé par des décors en ruines, peu présents, mais très bien rendus. Dans ce manga flotte une ambiance de fin du monde et de solitude qui nous étouffe. Seule bulle d’oxygène : le lien d’amitié qui unit les deux héroïnes. A la fin du tome, une carte nous permet de voir le chemin parcourus par les deux amies à bord de leur autochenille.  Sur la jaquette, depuis un toit, Chito et Yûri admirent la nuit sur la ville. Quelques lampes apportent un peu de lumière dans cette univers sombre et chaotique.

De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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