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Critique

Notre critique du tome 2 de La guerre des mondes

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Dessinateur : Yokoshima  Hitotsu
Scénariste :  Ihara Sai, Wells H. G.
Éditeur : Ki-oon
Collection : Seinen
Genre : Suspense, Science-fiction
Public : + 14 ans
Contenu : 192 pages
Sortie : 16 septembre 2021
Prix : 13,90€
Statut de la série : Terminée en 3 volumes

« Les Martiens se sont lancés à l’assaut de la Terre ! À cause de leur rayon ardent, rien ne semble pouvoir les arrêter, pas même l’armée anglaise… En effet, après le passage de ces étranges créatures, la ville de Maybury n’est plus qu’un gigantesque tas de ruines. Le photographe témoin du terrible massacre se fait alors une promesse : si le genre humain doit s’éteindre, il lui faut au moins documenter cette guerre. C’est malheureusement à Weybridge, sur la route de Londres, que le jeune homme a de nouveau l’occasion de braquer son appareil sur les tripodes… »

En 1901, Maybury Hills, en Angleterre, a vu l’arrivée des extraterrestres dans des vaisseaux qui se sont écrasés sur la Terre. Depuis, le chaos se poursuit car ces derniers détruisent toute vie sur leur passage grâce à un rayon ardent et capturent même certains êtres humains. Un photographe décide de mettre sur pellicule tout ce qu’il voit afin de garder une trace de ce qu’il se passe. Car pour lui, il y a peu de chance que la race humaine survive à une telle invasion. En fuite vers Londres avec un prêtre, ce photographe veut retrouver son épouse, Clara, qu’il pensait en sécurité dans sa famille, ainsi que son frère qui vit à la capitale. Mais les tripodes sont plus rapides et arrivent déjà sur Londres.

Dans ce deuxième tome, on découvre de véritables scènes de chaos : les gens en fuite, les maisons détruites, les familles dispersées et touchées par le malheur, les vols et autres actes de vandalisme. Même si les êtres humains tente de lutter contre l’envahisseur martien, leurs moyens sont limités et leur technologie est moins avancée. Après une confiance aveugle en l’armée royale, les Anglais comprennent que seule la fuite pourrait peut-être les sauver, mais rien n’est moins sûres car les martiens sont bien décidés à s’approprier la Terre. Après un rayon ardent qui détruit tout ce qu’il touche, on découvre une nouvelle arme des martiens : un gaz toxique qui tue tout être vivant qu’il touche. Pire, après la disparition de ce gaz, d’étranges végétaux rouges apparaissent, comme nourris par les cadavres. On pourrait penser que tout espoir est perdu, pourtant les Anglais arrivent à faire quelques pertes dans les rangs ennemis. Mais les martiens, en colère devant la mort des leurs, deviennent encore plus agressifs et violents envers les habitants de la Terre, qu’ils pourchassent.

Les auteurs transmettent bien le suspens créé par H.G. Wells dans son oeuvre. Que ce soit par le dessin ou les dialogues, on vit cette invasion martienne et le chaos qu’elle crée de façon très intense. On est plongé dans une ambiance angoissante, à la limite de la terreur. Les scènes d’éxode ou de destruction des villes et villages sont très réalistes, avec ses vols et ses familles en souffrance. Avec le côté revenchard des martiens, on les découvre sous un angle différent, avec des émotions, comme les êtres humains, loin des machines dont ils ont l’apparence, une fois dans leurs tripodes. Le héros, photographe, ne peut imaginer abandonner son appareil et tente d’immortaliser le plus possible cette invasion, au risque d’y laisser sa peau. Tenace, il veut être au coeur de l’action et on le suit sur les routes le menant à Londres, également attaquée. Ce besoin de rendre compte des derniers moments de la race humaine, ne l’empêche pas de penser à Clara ainsi que son frère, qu’il espère retrouver vivants, malgré les morts qui jonchent sa route.

Le scénario, proche du roman, est très immersif et on se prend à ressentir toute l’angoisse palpable à chaque page que vivent les différents personnages. Le dessin est classique, avec un trait assez raide, mais détaillé. Le découpage des cases ainsi que le format un peu plus grand qu’un manga classique, mettent encore mieux en valeur l’atmosphère chaotique dans laquelle sont plongés les humains. En bonus, on a droit à une galerie d’illustrations, avec des dessins d’une grande précision des tripodes et des martiens, ainsi qu’un entretient avec Sai Ihara accordé aux éditions Ki-oon. La couverture en carton rigide nous montre un tripode dessiné en blanc et vert sur fond noir.

La guerre des mondes
90 Rédaction
Lecteurs 0 (0 votes)
Résumé

En bref, on tient entre les mains un volume apocalyptique pour la race humaine, mais également pour toute la faune et la flore qui vit sur la Terre. Entre exode, errance, mort et chaos, on a des palpitations devant les péripéties de notre photographe, bien décidé à conserver sur pellicule la trace de cette invasion martienne, le tout dans une ambiance angoissante à souhait. Magnifique édition de cette inoubliable oeuvre de science-fiction. Bonne lecture !

Scénario90
Dessin85
Édition95
Originalité90
Mise en scène90
Intérêt sur la durée95
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De la génération Club Dorothee, élevée avec Saint Seya, Cobra et City Hunter, Saya, qui a un gros faible pour les shojo et les josei, adore faire de nouvelles découvertes. Le manga est une passion qu'elle n'hésite pas à transmettre aux générations futures.

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